communication de la delegation generale

Publié le 11 Novembre 2019

Hommage aux Morts en OPEX.

Alors même que sa quête annuelle se déroulait, le Souvenir Français a rendu hommage aux 548 militaires Morts pour la France en opérations extérieures. 548 Morts pour la France auxquels malheureusement il a fallu, le jour même, en compter un de plus avec le caporal Ronan Pointeau, victime au Mali samedi 3 novembre 2019 d’un engin explosif improvisé.

En effet, ceux dont la vie a été cyniquement enlevée méritent que leur mémoire soit portée, transmise, commémorée car ils ont œuvré pour que la liberté et la démocratie ne soient pas bafouées, écornées, salies.

À Bagneux, au cimetière communal, nous avons salué le lieutenant Pierre Chaussin, mort en 1970 au Tchad, puis au cimetière parisien de Bagneux le caporal-chef Sébastien Planelles, tombé en 2006 en Afghanistan.

Enfin, dans le cimetière de Nanterre, c’est le caporal Rémi Scrive qui reçut notre hommage de grande association mémorielle qui veille, honore, transmet la mémoire de ces héros souvent méconnus voire ignorés de la commune même dans laquelle ils sont inhumés.

Sur chaque tombe fut déposé un rosier de la mémoire, symbole voulu par le Souvenir Français, symbole de la terre souvent ingrate qui vit tomber ces jeunes, de la renaissance perpétuelle, de la beauté fragile.

En effet, lorsque l’hommage est rendu, que les quelques porte-drapeaux et les rares personnes qui ont répondu à l’appel se sont retirées, que les allées sont vides de gens, plusieurs fois dans l’année ce rosier de la mémoire délivrera ces fleurons colorés sur la tombe de ceux qui ont mérité l’immortalité comme le dit si bien notre devise.

 

Claude Guy

Délégué général du SF 92

Hommage aux Morts en OPEX.
Hommage aux Morts en OPEX.
Hommage aux Morts en OPEX.

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Publié le 9 Novembre 2019

Hauts-de-Seine : ils entretiennent la mémoire des soldats tués loin de chez eux.

Voici in extenso un article paru ces derniers jours dans le journal Le Parisien sur l’hommage aux Morts pour la France en OPEX, rendu par notre association dans notre département. Journal que nous remercions vivement pour sa collaboration active.

Reportage d’Amanda Breuer Rivera :

« Malgré les petites averses d'automne, un petit groupe de huit personnes s'est retrouvé, ce lundi après-midi 4 novembre 2019, au cimetière du centre de Nanterre autour de la tombe d'un soldat « mort pour la France » qu'ils n'ont pas connu. Une évidence, pourtant, pour ces membres du Souvenir français – une association chargée de l'entretien des tombes et de la mémoire des soldats morts pour la France.

 

« Mon grand-père était un grand mutilé de la guerre de 14-18, confie Daniel, casquette sur la tête et membre du comité de Rueil-Malmaison. Le devoir de mémoire c'est quelque chose que je pratique depuis longtemps, pour lui et pour tous les autres. »

« Rémi Scrive, parachutiste, est né en 1951, déclame Claude Guy, délégué général départemental de l'association. Il est mort le 11 octobre 1970 à Bedo, au Tchad lors d'une embuscade avec 11 autres parachutistes marines… ».

«On est considéré comme des ringards».

Têtes baissées, habillés de noirs, tous écoutent les circonstances de sa mort. Il n'avait que 19 ans. À travers cet hommage, le délégué glisse quelques mots sur ces 549 soldats « morts pour défendre la liberté et la démocratie » en opérations extérieures depuis 1962. Avec une évocation du dernier d’entre eux, Ronan Pointeau, tombé il y a quelques jours au Mali. Ce sont ces militaires morts en « Opex » (NB Opération Extérieure) que le Souvenir français entend saluer à travers cette série d'hommages rendus, ces derniers jours, sur près de 400 tombes dans toute la France. Des combattants dont l'association estime que la mémoire n'est pas assez entretenue.

 

« Les gens s'en foutent, lâche, amer, Jean, un ancien mobilisé. Autant on respecte tous les morts de 39-45 mais pas ceux des guerres suivantes, c'est dur… Et on est considéré comme des ringards quand on fait la quête (NDLR : pour entretenir les tombes) ».

Interventions dans les établissements scolaires et géolocalisation des sépultures.

Malgré la musique d'un enterrement à quelques mètres de là ainsi que le brouhaha incessant d'un chantier, une minute de silence est respectée et la Marseillaise est finalement chantée à mi-voix. Une façon de maintenir la tradition malgré le changement de l'époque. « Ces générations qui ont connu la guerre vont disparaître, alors il faudra une grande association nationale pour entretenir leur mémoire, explique Claude Guy. Depuis 3-4 ans, le Souvenir français essaie de se renouveler et de se moderniser. »

 

En plus d'interventions dans les lycées et collèges, l'association développe la géolocalisation des soldats morts pour la France afin d’intéresser un plus grand nombre de concitoyens. En parallèle, elle entretient les tombes des combattants et tente de retrouver et préserver ceux enterrés dans les tombeaux familiaux qui, parfois, faute d'entretien, peuvent tomber en déshérence.

Une stèle nationale à la mémoire des Opex inaugurée le 11 novembre à Paris.

Ce travail de longue haleine nécessite la présence de bénévoles. « Mais c'est difficile d'en trouver car moins de familles sont touchées et, c'est mon sentiment, les gens sont moins intéressés par le monde associatif », reprend Claude Guy. Sur les 36 communes des Hauts-de-Seine, l'association possède 28 antennes locales.

 

Le 11 novembre prochain, une stèle en la mémoire des soldats morts durant les opérations extérieures doit toutefois être inaugurée par Emmanuel Macron, à Paris, dans le parc André-Citroën. Y figureront notamment les noms des trois soldats des Hauts-de-Seine que l'antenne départementale du Souvenir français a recensés.

 

 

 

Sources :

Amanda Breuer Rivera pour le journal Le Parisien (texte et crédit photographique).

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Publié le 13 Octobre 2019

Quête nationale 2019 du Souvenir Français.

Pourquoi le Souvenir Français quête-t-il ?

 

Au début du XXe siècle, alors que seule la journée du 14 juillet était inscrite dans le calendrier commémoratif national, LE SOUVENIR FRANÇAIS a imposé que les journées du 31 octobre et du 1er novembre soient consacrées à rendre hommage aux combattants morts pour la liberté et la démocratie.

 

120 ans plus tard, ces journées sont toujours présentes dans notre calendrier national. Elles servent partout de support à la collecte organisée par les comités du SOUVENIR FRANÇAIS dans tous les cimetières et lieux publics de France.

 

L’argent collecté - 584.600 € en 2018 - sert à sauvegarder les tombes des combattants Morts pour la France rentrées en déshérence du fait de la disparition de leurs familles.

 

Cette année, un effort particulier sera porté à la sauvegarde et la rénovation des tombes des 3.500 combattants Morts pour la France durant la Drôle de guerre (03 septembre 1939/09 mai 1940). Il y a 80 ans. En se mobilisant pour remettre dans la lumière de la Mémoire ces combattants oubliés, LE SOUVENIR FRANÇAIS illustre pleinement sa devise « À NOUS LE

SOUVENIR … À EUX L’IMMORTALITÉ».

 

Message du contrôleur général des armées, Serge Barcelini, président-général du Souvenir Français.

 

« Après s’être arrêtés pendant 5 années sur les combattants de la Grande Guerre, à l’occasion d’un long et riche centenaire, les projecteurs de la Mémoire sont centrés sur la Libération de la France et sur le commencement de la Seconde Guerre mondiale, à l’occasion des 75e et 80e anniversaires. Ces commémorations sont l’occasion de rappeler à tous les français - et en particulier aux plus jeunes - les diverses pages de notre histoire nationale.

 

Mais ces anniversaires sont aussi l’occasion de rendre hommage aux 2 millions de français Morts pour la France qui durant les deux guerres mondiales ont donné leur vie pour la liberté de notre territoire et pour la défense de notre démocratie. Cet hommage rend nécessaire l’entretien et la sauvegarde de leurs tombes. 700.000 de ces combattants reposent dans les cimetières communaux ; les cimetières de nos villes et de nos villages. Ces tombes, qui sont des biens privés, disparaissent en fonction des mutations familiales.

 

LE SOUVENIR FRANÇAIS s’est donné comme objectif de les sauvegarder, car elles sont des éléments essentiels de notre mémoire collective.

 

Pour relever ce défi, LE SOUVENIR FRANÇAIS a besoin de TOUS.

AIDEZ-NOUS à sauvegarder NOTRE mémoire.

AIDEZ-NOUS à sauvegarder VOTRE mémoire. »

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Publié le 6 Octobre 2019

Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.

Le samedi 5 octobre s’est déroulée la traditionnelle réunion des présidents des 28 comités du Souvenir Français des Hauts-de-Seine. Et comme il est de coutume, celle-ci a eu lieu à Issy-les-Moulineaux.

 

Claude Guy, délégué général pour le département, a tenu à saluer tout d’abord les nouveaux présidents :

  • M. le général Jean-Claude Allard, pour le Comité de Chatenay-Malabry.
  • Madame Marie-Thérèse Mazelle, pour le Comité de Villeneuve-la-Garenne.
  • M. Eric Michaux pour le Comité de Montrouge-Malakoff.

 

En remettant des notes explicatives à chacun des participants, Claude Guy a tenu à rappeler quelques principes de base :

 

  • Respect du calendrier : versement à la DG de la quote-part (50 %) de la quête le 15 novembre ; versement le 1er décembre de la quote-part (50%) des cotisations 2019 ; rapports annuels à remettre pour le début du mois de janvier 2020, maintenant que l’association a calé son exercice sur l’année calendaire.

 

  • Reçus fiscaux et dons : les reçus fiscaux ne sont plus automatiques ; les trésoriers doivent faire signer le fameux carnet « bleu » à souche indiquant que le donateur souhaite expressément un reçu. Attention l’abonnement à la revue ne doit pas être comptabilisé dans le reçu fiscal. Ce reçu peut commencer à partir de 10 euros.

 

  • Siret : il est rappelé que chaque comité peut obtenir un numéro de siret, ce qui peut, éventuellement, faciliter les démarches dans le cadre de subvention locale.

 

  • FDVA : l’ancienne réserve parlementaire a été recyclée dans le Fonds pour le Développement de la Vie Associative, et elle a été déconcentrée au niveau des préfets. Les demandes peuvent être faites, bien entendu, mais elles doivent respecter les nouvelles normes.

 

  • Listes : les listes d’abonnés doivent être mises régulièrement à jour.

 

Place a ensuite été faite aux questions, nombreuses, des présidents, qui se sont félicités du temps qui leur était accordé pour pouvoir s’exprimer ouvertement.

Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.

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Publié le 29 Septembre 2019

Plus de communication avec le Souvenir Français.

Vous l’avez peut-être noté : les journaux parlent de plus en plus du Souvenir Français. Ces derniers mois, Le Parisien a publié plusieurs articles concernant notre association.

Nous allons plus loin maintenant ! Comme l’a indiqué notre Délégué général pour les Hauts-de-Seine, Claude Guy, un jeune adhérent, Adrien Ramassamy, a mis en place différents vecteurs de communication.

Ces vecteurs sont maintenant accessibles depuis ce site :

 

Vous les trouverez tout en bas de cette page, à gauche de l’écran, dans la catégorie « Liens ». Vous trouverez également les liens vers nos sites :

 

  • Site national.
  • Site du Comité d’Asnières-Clichy.
  • Site du Comité d’Issy-Vanves.
  • Site du Comité de Rueil-Malmaison.

 

Bon surf !

 

F. RIGNAULT

Délégué général adjoint.

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Publié le 5 Septembre 2019

Une délégation à la tâche, même en été !

Durant l’été, votre délégation a continué de travailler pour notre reconnaissance.

C’est ainsi, entre autres, que le 2 juillet le Délégué général participait à la clôture du Rallye citoyen des Hauts de Seine, que le 12 juillet il était à Matignon à l’invitation du Premier ministre, que le 4 août il ravivait la Flamme sacrée avec la British Legion, que le 18 août il participait à la commémoration du 75ème anniversaire de la mort des résistants fusillés à la cascade du bois de Boulogne, en présence de la Maire de Paris, quelques jours avant celle de la Libération.

Chaque fois ce fut l’occasion de faire reconnaître le Souvenir Français comme la grande association mémorielle dont le pays a besoin.

Mais l’été fut aussi l’occasion grâce à la volonté d’un jeune étudiant d’Issy-les-Moulineaux de progresser sur la voie de la modernisation, de la possible ouverture aux jeunes en créant une page sur Facebook: facebook.com/SouvenirFrançais9 puis une chaîne You Tube : "Souvenir Français des Hauts-de-Seine" sachant que la jeunesse d’aujourd’hui passe environ deux heures par jour sur ce canal. Son action se poursuivra en fonction de son emploi du temps et de nos succès.

Enfin, différents travaux sur les statuts, le règlement intérieur, le livret des responsables, la préparation de nouveaux rendez-vous (hommage à des Morts pour la France durant la « Drôle de guerre », commémoration du centenaire de la mort de notre fondateur, recensement des sites, monuments, stèles, rues dédiés à la guerre de 1870-1871) nous ont occupés. 

 

Claude Guy

Délégué général dans les Hauts de Seine

Une délégation à la tâche, même en été !
Une délégation à la tâche, même en été !

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Publié le 9 Juin 2019

A Nanterre, hommage du Souvenir Français à un ancien du commando Kieffer.

 « Je tiens tout d’abord à remercier l’amicale des fusiliers marins commandos d’avoir alerté le Souvenir Français sur l’existence de cette tombe d’un Mort pour la France qui mérite désormais notre vigilance. Cela serait facilité si nous avions sur place quelques bonnes volontés pour créer un comité du Souvenir Français d’une dizaine de personnes afin d’implanter à Nanterre cette association mémorielle. Je suis prêt ensuite à les aider.

Mais nous sommes là, aujourd’hui 6 juin, jour du 75ème anniversaire du débarquement en Normandie, pour rendre hommage à ce jeune marin tombé il y a 75 ans lors de l’opération en vue de prendre d’assaut le fortin du casino de Ouistreham. Alors que le Président de la République, lui-même, se rend à l’instant vers Sword Beach, nom de code de la plage d’Ouistreham, et la commune de Colleville-Montgomery, l’amicale nationale des fusiliers marins commandos de Paris et le Souvenir Français accompagnés d’anciens combattants sont présents pour rendre un hommage intime mais fort à vous, Marcel Labas, marin du commando Kieffer, tué à Ouistreham à l’âge de 22 ans.

Né le 2 mars 1922 à Nanterre, engagé dans la Marine nationale le 19 avril 1941, vous avez suivi une formation de télémétriste, avant d’embarquer sur le « Commandant Teste » jusqu'en Janvier 1942 puis sur le cuirassé « Richelieu » qui vous conduisit à New York en mars 1943.

C’est lors de cette escale aux Etats-Unis, que vous ralliez une délégation de la France Libre puis rejoignez Londres au sein des Forces Navales de la France Libre.

Déterminé, audacieux, animé d’une volonté farouche, vous demandez à suivre l’éprouvant stage commando d'Achnacarry en Ecosse au terme duquel vous recevez le désormais célèbre béret vert.

Le 6 Juin 1944, vous prenez part avec 177 fusiliers-marins des Forces Françaises Libres au débarquement en Normandie sous le commandement du capitaine de corvette Kieffer mais votre élan magnifique est stoppé par un sniper allemand. Ce même jour, 10 de vos camarades perdront la vie en écrivant comme vous une belle page de notre histoire, celle des hommes du commando Kieffer, de la France Libre, de la France qui refuse coûte que coûte l’asservissement.

 Comme vous l’écriviez à vos parents quelques semaines plus tôt « Je suis fier, que m’importe de mourir, je n’ai pas peur des balles, mais je veux qu’après la guerre vous n’ayez pas peur de citer le nom de votre fils et à en rougir ».

Marcel Labas, personne ne craint de citer votre nom, ni celui du commando Kieffer ou de vos fidèles héritiers morts il y a peu en Afrique.

Comme le disait l’historien Thucydide, il y a 2500 ans, « il n’y a pas de bonheur sans liberté ni de liberté sans vaillance ».

Marcel Labas, vous qui êtes dans la profondeur de l’éternité, vous étiez un brave, un soldat vaillant qui nous a offert la liberté et un bonheur retrouvé. Au nom de notre association mémorielle, de son président général que je représente dans le département, sachez à tout jamais qu’il y a sur cette terre de France à laquelle vous étiez tant attaché des femmes et des hommes qui se souviennent et forment les rangs du Souvenir Français, forts de leur devise « à nous le souvenir, à eux l’immortalité ».

Cette immortalité vous l’avez bien méritée ».

 

 

Claude Guy, Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine.

A Nanterre, hommage du Souvenir Français à un ancien du commando Kieffer.
A Nanterre, hommage du Souvenir Français à un ancien du commando Kieffer.
A Nanterre, hommage du Souvenir Français à un ancien du commando Kieffer.
A Nanterre, hommage du Souvenir Français à un ancien du commando Kieffer.
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A Nanterre, hommage du Souvenir Français à un ancien du commando Kieffer.
A Nanterre, hommage du Souvenir Français à un ancien du commando Kieffer.

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Publié le 18 Décembre 2018

Voeux du Délégué général.

Au revoir 2018, bonjour 2019 !

 

Mesdames et Messieurs les présidents de comité et adhérents du Souvenir Français des Hauts de Seine,

 

Il y a un an déjà, je vous indiquai que 2018 serait sans surprise une grande année mémorielle, ce que nous avons effectivement vécu à travers de multiples initiatives, commémorations et réalisations.

 

Dans quelques jours le cycle du Centenaire ouvert en 2014 prendra fin mais la Mémoire familiale et collective de cette Première Guerre mondiale ne s’effacera pas tant que l’action d’une association mémorielle comme la nôtre perdurera.

 

C’est tout l’enjeu, le défi et l’impérieuse obligation qui occuperont et animeront nos esprits respectueux du passé, soucieux du présent et ouverts à l’avenir.

 

Merci donc à toutes celles et ceux qui se sont investis pour que Le Souvenir Français renforce son implantation dans les cœurs, son ancrage dans les villes, sa mue pour une transition réussie vers une nouvelle génération à sensibiliser et convaincre. 

 

Nous achevons une année au cours de laquelle Le Souvenir Français a une nouvelle fois innové, servi par vos propres réflexions, constats ou propositions.

 

Nous achevons une année au cours de laquelle j'ai pu mesurer encore le degré d'engagement de la majorité d'entre vous malgré des soucis majeurs de santé pour certains que je salue particulièrement.

 

Vous le savez bien c’est cette richesse humaine qui fait du Souvenir Français une association pérenne qui a déjà consacré 131 années aux Morts pour la France en sauvegardant notamment leur tombe familiale victime d’abandon.

 

À quelques jours du terme de cette année, le temps est venu pour votre délégué général de vous souhaiter à chacune et chacun d’agréables fêtes de Noël et de fin d'année et de vous présenter ses vœux chaleureux pour 2019. Avec une pensée forte pour celles et ceux qui souffrent et accomplissent cependant avec constance ce qu’ils considèrent comme leur mission pour donner tout son sens à notre devise "À nous le souvenir, à eux l'immortalité"

 

 

Claude GUY

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine.

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Publié le 5 Décembre 2018

Le 4 décembre à l'Arc de Triomphe.

Dès la nuit tombante, 120 porte-drapeaux dont une quarantaine du Souvenir Français se rangent aux abords de l’avenue des Champs Elysées.

 

Ils sont là portant fièrement nos 3 couleurs chargées d’Histoire et frémissantes sous le ciel étoilé.

 

À l’heure prescrite, ils se mettent en marche suivis par un cortège grossissant au fur et à mesure de la progression vers la place de l’Etoile. Des touristes, des badauds, des braves gens aimeraient également se joindre à ce défilé de l’honneur où je croise les regards connus de certains de nos présidents de comité, de nos adhérents et de nombreux membres d’autres associations de renom.

 

En présence de la secrétaire d’État aux anciens combattants, de la maire de Paris, de celle du 8e arrondissement, d’un autre maire et de nombreux présidents d’associations dont notre président général du Souvenir Français, le ravivage de la Flamme se déroule comme toujours depuis le 11 novembre 1923.

 

Cette cérémonie empreinte de solennité a su dans le silence du recueillement laver l’affront des bêtes – dans les deux sens du terme, c’est à dire incultes et sauvages – qui souillèrent de leur vulgarité le lieu sacré, effacer l’outrage qui fut fait et rendre l’hommage mérité au Soldat Inconnu, symbole suprême du Souvenir et de la Mémoire.

 

C. Guy

DG des Hauts-de-Seine.

 

Le 4 décembre à l'Arc de Triomphe.
Le 4 décembre à l'Arc de Triomphe.

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Publié le 25 Novembre 2018

Mobilisation nationale pour la Chapelle de Rancourt.

La Délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine tient à relayer l’appel national de mobilisation pour la Chapelle de Rancourt.

 

Apprenant le décès de son fils lors de la bataille de la Somme, Madame Du Bos fait le vœu d’élever une chapelle sur son lieu d’inhumation. Aujourd’hui propriété du Souvenir Français, la chapelle de Rancourt-Bouchavesnes nécessite une profonde rénovation. Le 1er novembre 2018, pour le Centenaire de la fin de la Grande Guerre, le Souvenir Français lance une campagne de financement participatif pour transformer cette chapelle en un lieu d’exposition permanente.

 

Le lieutenant Jean Du Bos : un destin exemplaire.

En 1914, quand la Première Guerre mondiale éclate, Jean Du Bos rejoint son régiment d’infanterie. Commencent alors pour lui deux années de combats, marquées par de nombreuses blessures et plusieurs faits d’armes.

Un mois après le début du conflit, des éclats d’obus le blessent au bras et à la cuisse. En mai 1915, pris dans une intense fusillade, il permet le ravitaillement en cartouches et en explosifs de son régiment, qui se bat dans l’Argonne. On écrit de lui qu’il combat avec son revolver à l’avant-garde de ses hommes.  Ses supérieurs louent son sang-froid, son coup d’œil et, c’est plus rare, sa bonne humeur.

A l’hiver 1915, il remarque en avant du front des traces de travaux allemands. Parti en observateur, sans se soucier des balles tirées autour de lui, il étudie le terrain avec ses jumelles jusqu’à ce qu’un projectile le touche en pleine face. La balle traverse le nez : Jean Du Bos rejoint l’arrière. Revenu au front au printemps 1916, dans la Somme, il est tué devant Rancourt le 25 septembre 1916.

Ce village avait une importance stratégique. Occupé par l’armée allemande dès août 1914, il est au cœur de la bataille de la Somme qui commence en juillet 1916. La ligne de front est proche du village, traversé par une route qui constituait, pour les Allemands, un axe de communication indispensable à leur ravitaillement. C’est pour reprendre cette route qu’au cours d’affrontements particulièrement violents, un millier d’hommes meure aux côtés du lieutenant Jean Du Bos.

Une souscription publique pour la construction de la chapelle.

En 1917, la famille du soldat décide d’ériger une chapelle à l’endroit de sa mort en hommage à tous ses camarades tombés au champ d’honneur. Confié à l’architecte Pierre Paquet, la première pierre est posée le 25 septembre 1920 par l’évêque d’Amiens. La chapelle est inaugurée deux ans plus tard par le général Desticker, chef d’état-major du maréchal Foch, en présence de 10 000 personnes. Construite en pierre de taille, la chapelle est située devant la nécropole française, où reposent 8 566 soldats de la bataille de la Somme. Dans la mort comme au combat, Du Bos est à l’avant-garde de ses camarades. Non loin de là ont également été aménagés un petit cimetière militaire britannique, ainsi qu’un cimetière allemand qui abrite plus de 11 000 tombes. La chapelle de Rancourt est donc au cœur de toutes les nationalités qui ont pris part à la bataille de la Somme.

Pour financer le monument, une souscription publique est lancée ; les donateurs peuvent acheter un ex-voto ou un vitrail de la nef. L’opération est étendue aux Etats-Unis, d’où était originaire la mère du lieutenant. Malade, elle mourut avant l’inauguration de la chapelle.

Le tympan du portail d’entrée fait mention de la dédicace à tous les soldats français morts dans les batailles de Picardie pendant la Grande Guerre. Le porche en plein cintre évoque les voûtes des fermes de la région. Dans la nef, de nombreuses plaques de marbre portent les noms des soldats morts au champ d’honneur.

Un financement participatif pour sa transformation.

Depuis 1937, Le Souvenir Français est propriétaire par donation de cette chapelle qui accueille 12 000 visiteurs par an. Dans le cadre du Centenaire de la fin de la Grande Guerre, l’association souhaite transformer la chapelle afin d’en faire un lieu d’exposition permanente consacré à l’histoire religieuse de la Grande Guerre, la sacristie étant maintenue en lieu de recueillement religieux. L’inauguration est prévue en 2022, pour le centenaire de la création de la chapelle.

L’exposition permanente composée de panneaux, de photographies et d’objets d’époque explorera, à travers une scénographie innovante, le rôle joué par toutes les grandes religions et les religieux pendant la Grande Guerre, pour mobiliser les communautés, accompagner les soldats au front, consoler l’arrière et préparer la paix.

Doté d’un comité scientifique réunissant des universitaires spécialisés et bénéficiant du dépôt d’objets de grandes institutions nationales, l’exposition permanente sur l’histoire religieuse de la Grande Guerre achèvera de faire de la chapelle de Rancourt l’un des sites les plus importants pour l’étude et la transmission de l’histoire de la Première Guerre mondiale. Cette réalisation complétera l’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO de l’ensemble du site.

Cent ans après sa construction, en partenariat avec la Société Nationale immobilière, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, Le Souvenir Français lance donc une nouvelle souscription publique sous la forme d’un financement participatif sur le site Ulule. Chaque don, sera précieux pour, dans un premier temps, rénover la toiture. Pour un euro versé, la société partenaire verse également un euro.

Pour participer au financement participatif : https://fr.ulule.com/chapelle-rancourt/

Contact : Hugo MARTIN, missions@souvenir-francais.fr 

 

 

 

Sources :

 

  • Site national du Souvenir Français : www.le-souvenir-francais.fr
  • Crédit photographique : archives de la DG 92 du Souvenir Français.

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