communication de la delegation generale

Publié le 1 Mars 2017

Le scullpteur et son oeuvre.

Le scullpteur et son oeuvre.

Le 16 février 2017, sous l’immense voûte de fer et de verre du Grand Palais, à Paris, s’est déroulée une touchante cérémonie d’inauguration d’un buste du maréchal de Lattre de Tassigny.

En présence de Monsieur René Roché, dernier président de Rhin et Danube, de Serge Barcellini, actuel président général du Souvenir français et de quelques invités dont votre délégué général, le sculpteur Virgil Magherusan a présenté son œuvre.

En aparté avec le président Roché, j’ai pu l’assurer de la présence de la cravate Rhin et Danube sur nos drapeaux du Souvenir français et de l’ardeur que nous mettions à la sauvegarde de la mémoire.

 

Claude Guy

Délégué général

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Publié le 23 Décembre 2016

Bonnes fêtes de fin d'année et vive 2017 !

Mesdames et Messieurs les présidents de comité,

En cette période à la fois cultuelle et culturelle, je vous souhaite à tous de passer de bonnes fêtes de Noël et de Nouvel an.

Le temps est également venu de formuler des vœux pour l'année 2017 qui bientôt s'ouvrira à nous.

 

Je pense évidemment et d'abord à la santé de chacune et chacun pour qu'elle leur permette de poursuivre les efforts que nous déployons au nom du Souvenir français pour honorer et mieux faire connaître ceux qui ont mérité l'immortalité.

 

2017 nous offrira de nouvelles opportunités de consolider l'œuvre commune, d'accroître le nombre de nos adhérents, de transmettre la flamme qui nous anime, de nous adapter plus encore au rythme de la vie actuelle et de ses potentialités.

 

C'est avec enthousiasme, dévouement, réactivité et même inventivité que nous parcourrons l'année qui vient.

 

Comme le traduit bien la carte ci-dessous (cliquer sur le lien) : « Bonne année 2017 ! ».

 

https://www.creationcorporate.com/Souvenir-Francais/Bonne-Annee-2017

 

 

 

Claude Guy

Délégué général du Souvenir français

pour les Hauts de Seine,

 

 

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Publié le 5 Novembre 2016

Assemblée générale départementale à Chaville.

Le samedi 22 octobre 2016, à l’invitation du Comité de Chaville, s’est déroulée l’assemblée générale départementale du Souvenir Français.

 

Assemblée générale, en présence de Monsieur Jean-Jacques Guillet, député-maire de Chaville, Madame Armelle Tilly, adjointe et conseillère départementale, Monsieur François-Marie Pailler, adjoint, Monsieur Bernard Chopin, vice-président national du Souvenir Français, Monsieur le colonel Claude Guy, Délégué général et Monsieur le représentant de l’ONAC des Hauts-de-Seine.

 

Assemblée générale placée sous le signe de l’émotion avec de nombreuses remises de décorations à des membres de notre association, et les adieux du colonel Joël Kaigre au Comité de Chaville. Pour des raisons familiales, et parce que c’est ainsi, notre ami « Jo » souhaite se rapprocher de sa famille installée du côté d’Arcachon. Il sera remplacé par François-Marie Pailler à la tête du Comité de Chaville.

 

Autre émotion, celle de l’assemblée toute entière quand le colonel Guy a remis les insignes de chevalier dans l’Ordre national du Mérite à André Labour, aujourd’hui Délégué général honoraire.

 

Ci-dessous, retrouvez toutes les clichés pris par Jean-Claude Thomas, président du Comité de Saint-Cloud, et photographe de cette assemblée.

 

Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.

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Publié le 29 Octobre 2016

Notre quête 2016 dans le journal Le Parisien.

Extrait du site du Parisien, en date du 28 octobre 2016.

 

 

Ce week-end, ils seront partout dans les rues. Le Souvenir français lance sa quête nationale et le département n’y échappe pas.

 

Les bénévoles de cette association vont aller au-devant de la population jusqu’au 2 novembre, afin de récolter des fonds pour restaurer les tombes des anciens combattants. La mission du Souvenir français est d’entretenir la mémoire et les sépultures.

 

« Elles se trouvent dans des carrés militaires ou sont éparpillées dans les cimetières. Les années passent et, souvent faute de familles, elles se dégradent peu à peu », précise Claude Guy, délégué départemental. En 2014, le Souvenir français a fait rassembler les dépouilles de 96 poilus dont les tombes avaient été laissées à l’abandon dans un seul et unique monument, à Montrouge. Cette année, ce sont des tombes éparses à Chaville qui ont été réhabilitées. Dans les Hauts-de-Seine, le Souvenir français compte 29 comités locaux.

 

 

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Publié le 28 Octobre 2016

Centenaire de la reprise du Fort de Douaumont.

A l'invitation du ministre de la Défense et de son secrétaire d’État, une délégation du Souvenir français des Hauts de Seine était présente à la cérémonie organisée à Douaumont pour le centenaire de l'offensive lancée pour la reprise de ce fort, à 11h40, le 22 octobre 1916.

Sous une pluie fine et pénétrante étaient alignés, outre les représentants allemands, de nombreux détachements de l'armée française et des pays d'outre-mer qui ont à l'époque contribué à faire basculer le destin de la Grande Guerre.

 

Claude Guy

Délégué général du Souvenir français pour les Hauts-de-Seine

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Publié le 23 Août 2016

La médaille des blessés, par Claude Guy.

Certain que dans notre département plusieurs adhérents du Souvenir français sont susceptibles d'être concernés, je vous livre une information et une analyse concernant l'évolution de l'insigne des blessés de guerre vers la médaille créée par décret du Gouvernement français le 17 août 2016. Jusqu'à cette date aucune médaille officielle n'existait.

En effet, créé en 1916, l'insigne des blessés de guerre avec en son centre une étoile métallique émaillée de rouge vif (pour rappeler le sang versé) a donné lieu à de nombreuses interprétations et incompréhensions.

Cet insigne spécial devait disparaître dès la création de la médaille commémorative de la guerre 14-18 prévue pour accueillir sur son ruban une étoile métallique émaillée rouge à chaque blessure reçue par le décoré. Toutefois, les anciens combattants blessés de cette époque portèrent malgré l'apparition de la médaille commémorative l'insigne spécial des blessés sous la forme d'une médaille pendante qui fut tolérée bien qu'elle ne fut pas officielle.

Le principe de l'étoile portée sur le ruban de la médaille commémorative et l'exception tolérée perdurèrent bien qu'en 1952 la loi du 8 novembre voulut réglementer le port de l'insigne des blessés. Ce texte précisait que « tout militaire ayant reçu une blessure de guerre au cours d'une campagne quelconque est autorisé à porter jusqu'au moment où aura été créée une médaille commémorative de ladite campagne l'insigne des blessés » puis indiquait que « l'insigne des blessés est remplacé par une barrette portant une étoile à cinq branches émaillée de rouge vif analogue à celle qui constitue l'insigne des blessés ».

Il n'est pas certain que cette rédaction fut susceptible d'être bien comprise par d'autres que les juristes, les chanceliers bien formés ou les fonctionnaires avisés de l'administration centrale. Toujours est-il que ces dispositions ne furent pas vraiment appliquées.

Les militaires blessés en étaient donc à se poser sans cesse des questions pour des réponses souvent évasives ou mal fondées. Mais ils étaient évidemment admis à porter l'étoile émaillée de rouge vif sur la médaille commémorative quand celle-ci existait car toutes les opérations ne donnèrent pas lieu à des médailles commémoratives.

Cependant la création en 1995 de la médaille commémorative française permit de résoudre en partie cette question, les théâtres d'opérations étant désormais signalés par une simple agrafe sur cette médaille laquelle aurait bien sûr pu être ornée d'une étoile émaillée de rouge vif pour chaque blessure reçue. Tout comme, à n'en pas vraiment douter, la médaille d'outre-mer dans certains cas.

Désormais, grâce à ce décret bienvenu du 17 août dernier, après des années de tergiversations, de questionnements et d'analyses, la situation s'éclaircit avec la création d'une véritable médaille des blessés de guerre qui concerne les militaires, les déportés et internés de la Résistance, les prisonniers de guerre blessés au cours de leur détention et les titulaires de l'insigne des blessés de guerre. Chaque blessure étant matérialisée par une nouvelle étoile sur le ruban et la barrette. Il est même précisé que cette barrette peut recevoir autant d'étoiles qu'elle peut en contenir. La loi du 8 novembre 1952 est abrogée.

Enfin, la médaille peut-être portée sans qu'il soit procédé à sa remise.

Claude GUY

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine

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Publié le 8 Août 2016

Intervention de Serge Barcellini, Président Général.

1 – 150 ans ont passé

Près de 150 ans ont passé depuis le discours d’Ernest Renan prononcé à la Sorbonne (« Qu’est-ce qu’une nation ? »). Comment ce concept mémoriel a-t-il traversé le temps ?

Pour analyser cette évolution, il nous appartient d’abord de comprendre comment se construit « la mémoire nationale ». Pour qu’une mémoire nationale s’inscrive dans notre vie quotidienne, il faut quatre composants : des deuils, des héros, des outils et des acteurs.

Prenons l’exemple de la Grande Guerre :

Le deuil est immense : près de 1 400 000 soldats Morts pour la France.

Les héros, ce sont les maréchaux, les hommes politiques qui « ont bien mérité de la patrie » mais aussi la multitude des héros secondaires (ceux qui se sont illustrés à un moment fort des combats – Vaux, Douaumont, la Marne…)

Les outils existent, ce sont les cérémonies et plus particulièrement la journée nationale du 11 novembre (imposée par les anciens combattants au gouvernement qui n’en voulait pas), mais aussi les milliers de cérémonies « territorialisées », les lieux patrimoniaux, les tombes, les nécropoles, les monuments, les stèles, les plaques commémoratives, les outils de sensibilisation (timbres, pièces de monnaies), les outils de transmission (livres, films, cours d’histoire).

Les acteurs enfin. Pour qu’une mémoire s’impose dans un pays démocratique il est nécessaire que des acteurs non étatiques la prennent en charge. Pour la Grande Guerre, ces acteurs ont été les anciens combattants. Imaginons-nous ce que furent les années 1930 où près de 6 millions d’hommes se revendiquaient comme anciens combattants ? Imaginons-nous la force d’associations dont certaines regroupaient près d’un million d’adhérents ? Ils ont été les acteurs d’une mémoire qui s’est imposée partout et qui a dessiné le paysage mémoriel de la France contemporaine. Sur les quatre composants c’est donc le quatrième, les acteurs, qui dans une nation démocratique est le plus important.

Or, l’évolution de ces acteurs dépend de la démographie. Comment dès lors évolue la mémoire en relation avec la démographie des acteurs ? En trois temps.

D’abord il y a le Temps du Souvenir. Les acteurs nombreux imposent le souvenir qu’ils souhaitent faire partager à la Nation. Ce Temps du Souvenir, c’est celui du sacré, le temps des cérémonies sobres où le silence est de rigueur, le temps du patrimoine funéraire où le recueillement s’impose, le temps du livre de témoignages où les pages qui divisent sont occultées.

Ensuite il y a le Temps du Témoignage. Les acteurs moins nombreux sont confrontés au devenir de la mémoire qu’ils ont créée. C’est le temps des rencontres avec les scolaires, celui des voyages mémoire, celui aussi des musées-mémoriaux. Le duo enseignant-ancien combattant s’impose.

Enfin, c’est le Temps de l’Histoire. Les acteurs fondateurs ont disparu. Les mémoires qu’ils ont mises en place s’étiolent. L’histoire remplace le souvenir, la recherche remplace le témoignage, le bruit remplace le silence. Tout devient possible. Le monument aux Morts cède la place au monument pour la Paix, le recueillement se transforme en « rush juvénile », la musique militaire en rap moderniste. L’historien s’impose comme l’acteur principal de ce nouveau temps. Il est partout, de toutes les actions et devient le conseiller des décideurs.

Tout cela serait simple si les ruptures entre chacun de ces trois temps étaient franches. Or tel n’est pas le cas.

Cent ans après la Grande Guerre, certains Français vivent encore dans le Temps du Souvenir. Il s’agit en particulier des associations d’anciens combattants qui portent la tradition des associations originelles, mais il s’agit aussi de tous les Français qui ont retrouvé leurs racines familiales, ces grands-pères, grands oncles ou arrières grands-pères, qui ont combattu à Verdun et qu’ils redécouvrent avec fierté. Pour ces Français-là, le Temps du Souvenir est encore proche et ils ne comprennent pas que d’autres soient déjà dans le Temps de l’Histoire.

Mais si la démographie des acteurs est l’élément central de l’évolution des politiques mémorielles, d’autres facteurs d’évolution conditionnent également la mémoire.

Citons d’abord l’économie. Entre Ernest Renan et aujourd’hui il y a le marché. Au temps d’Ernest Renan, la mémoire ne s’inscrivait pas dans l’économie marchande. Les cérémonies étaient austères, les pèlerinages économes, les nécropoles et monuments sobres. Aujourd’hui, la mémoire est entrée dans le marché. La cérémonie est scénographie, le monument est musée, le pèlerinage est tourisme de mémoire. Les budgets explosent : les entreprises de communication et de création s’imposent comme acteur du mémoriel.

Ensuite, la communication. Entre Renan et aujourd’hui il y a la médiatisation. La mémoire du temps d’Ernest Renan s’inscrivait dans les pages des journaux locaux puis dans les informations des journaux télévisés des antennes régionales. Aujourd’hui, la mémoire n’a de valeur que si elle génère la retransmission télévisée en direct et les suppléments des hebdomadaires généralement publiés largement en amont de l’événement, ce qui affaiblit d’autant la force des journées mémorielles. Le journaliste d’investigation se transforme en historien. Les pages contestées de l’histoire s’imposent à travers « ce que l’on vous a toujours caché ».

Puis, le sociétal. Au temps d’Ernest Renan, les acteurs de mémoire sont des bénévoles. Militants associatifs, ils portent le souvenir comme une passion. Les porte-drapeaux sont l’expression la plus visuelle de ce militantisme bénévole. Par tous les temps, ils se rassemblent devant les monuments aux Morts afin d’incarner la France. Aujourd’hui, même si le bénévolat demeure fort, les salariés de la mémoire ont pris une grande place. Salariés des musées, des offices du tourisme, des missions mémorielles, des centres culturels, des universités, sont devenus des acteurs des politiques mémorielles.

Enfin, vient le Temps des Victimes. La Shoah, l’esclavage, le génocide arménien ont imposé le Temps des Victimes. Ce temps est partout à l’œuvre. Et le type des commémorations qu’il engendre est bien différent du schéma originel d’Ernest Renan. Il suffit pour s’en convaincre de lire le très beau discours prononcé par Jacques Chirac à l’occasion de la réception du Comité pour la mémoire de l’esclavage, le 30 janvier 2006.

Alors qu’Ernest Renan magnifie les héros, Jacques Chirac glorifie les victimes : « Ce travail (de mémoire) nous devons l’accomplir pour honorer la mémoire de toutes les victimes de ce trafic honteux ». Face à Ernest Renan qui préconise le tri mémoriel, Jacques Chirac défend le tout mémoire : « la grandeur d’un pays c’est d’assumer toute son histoire ». Enfin, alors qu’Ernest Renan redoute les historiens, Jacques Chirac les mobilise : « Nous devons également développer la connaissance scientifique de cette tragédie ».

La hiérarchie des quatre composants est bousculée, les victimes sont supérieures aux héros, même s’ils ne sont pas oubliés comme les Justes ; les outils mémoriels se diversifient avec l’utilisation massive de l’outil judiciaire ; les journalistes et en particulier les journalistes d’investigation deviennent les acteurs principaux de cette nouvelle politique ; les historiens universitaires en deviennent les « penseurs ».

Face à cette évolution, il appartient au gouvernement de définir la politique mémorielle de la Nation française du XXI siècle. Au sein de cette politique, Le Souvenir Français tiendra toute sa place.

2 – Quelle politique pour Le Souvenir Français ?

Le Souvenir Français a été créé en 1887. Je me plais à rêver que son créateur François-Xavier Niessen l’a porté sur les fonts baptismaux après avoir lu l’ouvrage d’Ernest Renan, « Qu’est-ce qu’une Nation ? », publié cette même année. Car Le Souvenir Français inscrit son action dans le schéma décrit par l’écrivain républicain. L’article premier des statuts de notre association en est la claire illustration :

« Le Souvenir Français a pour objet :

1° De conserver la mémoire de ceux et de celles qui sont Morts pour la France au cours de son histoire ou qui l’ont honorée par de belles actions, notamment en entretenant leurs tombes ainsi que les monuments élevés à leur gloire, tant en France qu’à l’étranger.

2° De transmettre le flambeau aux générations successives en leur inculquant, par le maintien du souvenir, le sens du devoir, l’amour de la patrie et le respect de ses valeurs ».

Depuis 1887, Le Souvenir Français a poursuivi sa tâche, dans la discrétion de ses adhérents. Tous bénévoles, tous passionnés de la France, tous fiers de l’histoire de leur association. En ce début de XXIe siècle alors que la mémoire nationale est contestée par certains, Le Souvenir Français affirme son enracinement et sa volonté autour de sept grands engagements.

Le premier sonne comme un défi : Redonner aux Français la fierté de leur histoire nationale. Nous savons que les jeunes d’aujourd’hui doivent comprendre ce qu’est le monde dans lequel ils vivent, mais nous savons aussi que dans ce monde, ils ne trouveront leur place que s’ils s’enracinent dans leur nation. Le Souvenir Français sépare de manière forte l’histoire et la mémoire. Nous faisons le choix d’une mémoire qui favorise le rassemblement des Français et leur donne une fierté partagée.

Etre fier de son histoire, c’est être fier de ceux qui l’ont fait, de Clovis à Jeanne d’Arc, des rois aux révolutionnaires, de Napoléon à Jules Ferry, de Clemenceau à De Gaulle, de Guy Môquet à Jean Moulin, de De Lattre à Leclerc. Redonner aux Français la fierté de leur histoire, c’est le premier engagement et le premier défi que souhaite relever Le Souvenir Français.

Le deuxième engagement est de favoriser le croisement entre trois mémoires : les mémoires familiales, les mémoires locales et la mémoire nationale. Alors que l’idée de Nation s’affaiblit, il est essentiel pour nous de refonder le socle mémoriel sur lequel repose l’histoire de chaque Français. Et pour cela, nous souhaitons donner un destin à chaque Mort pour la France. C’est l’engagement que nous avons pris en lançant la géolocalisation des tombes des Morts pour la France dans les cimetières communaux français. 400 000 combattants Morts pour la France sont aujourd’hui inhumés dans nos cimetières communaux, transférés à la suite de la Première Guerre mondiale, de la guerre d’Indochine et de la guerre d’Algérie, et aussi aujourd’hui des combats des OPEX. Ces 400 000 tombes familiales ne jouent aucun rôle dans nos politiques mémorielles. Or chacun de ceux qui y reposent porte témoignage de notre histoire. Ce sont ces destins individuels que nous souhaitons valoriser. Nos cimetières doivent s’imposer comme des lieux où s’apprend l’histoire. Le grand pari de la géolocalisation des tombes est celui du croisement des trois mémoires.

Le troisième engagement est celui du patrimoine. La France est le pays du patrimoine combattant. Mémoriaux, monuments, stèles et plaques commémoratives des guerres sont au nombre d’un million : quelques milliers de mémoriaux, plus d’une centaine de milliers de monuments, plusieurs centaines de milliers de stèles et de plaques. Chacun de ces « objets » mémoriels a été au moment de sa création un objet vivant, devant lequel des cérémonies étaient organisées. Ce patrimoine entre en déshérence. A l’image de nombreuses tombes familiales de « Mort pour la France », il peut disparaitre. Sur les façades de nos immeubles, les plaques rappelant un acte de résistance, ou la mort d’un héros disparaissent au moment des ravalements. Dans nos campagnes, les stèles perdues dans la végétation s’éloignent de nos regards. A ces disparitions s’ajoutent les vols mémoriels. Le patrimoine combattant de la France est en danger et cela d’autant plus que le développement du tourisme de mémoire met en place une hiérarchie au sein de ce patrimoine. Ce tourisme est à la mode. Pour de nombreux départements, il apporte l’espérance d’un développement économique. Le tourisme de mémoire impose cependant une hiérarchisation des sites, les sites à exploitation touristique étant sauvegardés et mis en valeur, les autres oubliés.

La sauvegarde du patrimoine combattant de la France constitue un autre défi auquel s’attelle Le Souvenir Français.

Le quatrième engagement est celui de la refondation du calendrier commémoratif français. Le calendrier commémoratif national s’est densifié. Il regroupe aujourd’hui 14 journées commémoratives nationales dont la création a été votée par le Parlement, et parmi elles 8 ont été créées depuis 1993.

 

Serge Barcellini

Contrôleur général des armées

Président Général du Souvenir Français

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Publié le 26 Mai 2016

Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.

Retour sur le congrès 2016.

Le congrès national du Souvenir Français s’est déroulé les jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 mai 2016.

Il convient d’abord de rappeler les discours des personnalités présentes :

  • Monsieur André Rossinot (ancien ministre) avant la signature d'une convention avec l'association des maires de France.
  • Monsieur Xavier Darcos (ancien ministre) secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques qui parraine le SF.
  • Monsieur Meckel (ancien ministre de RDA), président d'une structure équivalente au SF en Allemagne, avec signature d'une convention.
  • Monsieur Jean-François Carenco, président de l'association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l'Intérieur avant signature d'une convention.
  • Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense.
  • L'adjointe à la maire de Paris, Anne Hidalgo étant avec le Président de la République.

Autre temps : à l'extérieur, ce fut la cérémonie au cimetière de Crépy en Valois en présence de trois chefs religieux, la démonstration de géo-localisation des tombes dans le cimetière de Plessis-Belleville puis la touchante remise d'un drapeau aux élèves réunis près du monument aux morts qui marquèrent ce vendredi.

Enfin, le samedi après-midi consacré aux porte-drapeaux permit de réunir 438 porte-drapeaux dans les salons de l'Hôtel de ville de Paris en présence notamment de Fred Moore (96 ans), dernier chancelier de l'Ordre de la Libération et actuel délégué national des communes "Compagnons de la Libération", du ministre de la Défense et de nombreuses autres personnalités.

La journée se termina par le ravivage de la flamme de la Nation, cérémonie présidée par le secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire. Il convient de noter que ce dernier pris le temps de saluer chaque porte-drapeau.

Dans les photos qui défilent ci-dessous :

  • le CGA Barcellini,
  • les anciens ministres André Rossinot et Xavier Darcos,
  • Mme Morel du siège (revue),
  • recueillement au monument des 44 enfants de Crépy en Valois morts carbonisés en 1982 dans un accident de cars...
  • une tombe géolocalisée, jeunes du collège de Plessis-Belleville,
  • haie d'honneur à Plessis-Belleville,
  • un cadre prestigieux pour les porte-drapeaux,
  • les porte-drapeaux en attente dans une rue près des Champs-Elysées,
  • en route vers l'Arc de Triomphe,
  • le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian,
  • le CGA Barcellini,
  • le secrétaire d'Etat chargé des AC et de la mémoire salue le ministre allemand.

Claude GUY - Délégué général du SF 92

Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
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Retour sur le congrès national 2016 du Souvenir Français.
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Publié le 28 Avril 2016

Centenaire de l'engagement des pilotes américains.

Le 20 avril 2016, au Mémorial de l'escadrille Lafayette à Marnes la Coquette, nous étions 18 présidents présents à la cérémonie du centenaire de l'arrivée sur le sol de France des premiers aviateurs américains.

En présence du secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire, de l'ambassadrice des Etats-Unis en France, du chef d'état-major de l'armée de l'air et de nombreuses autorités dont le président général du Souvenir français, le contrôleur général des armées Serge Barcellini, nous avons assisté à une belle cérémonie, sous un ciel des plus cléments.

Cette commémoration marquée par des évocations empreintes de fraternité entre nos deux grandes nations a notamment permis aux élèves du lycée Jeannine Manuel et du lycée Notre-Dame Saint-Sigisbert, d'exprimer leur attachement à la mémoire des 66 américains et des 2 français qui dorment à jamais dans la crypte de ce monument admirablement restauré avec le concours du Souvenir français.

Dans le ciel azuréen, se sont succédés trois Mirage 2000N, un avion Rafale, quatre F22 Raptor de l'US air force, un étonnant avion biplan et, en fin de cérémonie, un bombardier B52.

Les images qui suivent peuvent rendre compte de cette manifestation franco-américaine au cours de laquelle j'ai pu croiser plusieurs visages connus.

Claude Guy

Délégué général pour les Hauts-de-Seine

Centenaire de l'engagement des pilotes américains.
Centenaire de l'engagement des pilotes américains.
Centenaire de l'engagement des pilotes américains.
Centenaire de l'engagement des pilotes américains.
Centenaire de l'engagement des pilotes américains.
Centenaire de l'engagement des pilotes américains.

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Publié le 20 Mars 2016

Parrainage du Souvenir Français par l’Académie des Sciences Morales et Politiques.

Le 19 février 2016, Monsieur le contrôleur général des armées, Serge Barcellini, Président-Général du Souvenir Français, a indiqué que Monsieur Xavier Darcos, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, venait de donner le parrainage de son Académie au Souvenir Français pour les années 2016 et 2017.

Ce parrainage fait suite à celui de la Patrouille de France, pour 2014 et 2015.

1 – Présentation.

L'Académie des Sciences morales et politiques tient à la dénomination que lui ont léguée ses grands fondateurs, même si elle a perdu aujourd'hui, pour la plupart des gens, la clarté qui était la sienne au 18e siècle. Les sciences morales et politiques recouvrent le champ de ce qu'on appelle aujourd'hui les sciences humaines. L'Académie est, à ce titre, la plus ancienne institution consacrée entièrement à ces sciences de l'homme. De même que les sciences physiques avaient commencé à expliquer la nature par des lois rationnelles, il s'agissait d'étudier l'homme d'un point de vue rationnel. Comme l'exprimait Montesquieu dans la préface de l'Esprit des lois : « J'ai d'abord examiné les hommes et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes; les histoires de toutes les nations n'en être que les suites; et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale. Je n'ai point tiré mes principes de mes préjugés mais de la nature des choses. »

En cela, le projet intellectuel des "sciences morales et politiques" est l'héritier direct de celui des Lumières, reformulé par les Idéologues du début du XIXe siècle. Par la connaissance des "múurs" humaines, de leur contingence et de leur nécessité, il devenait possible de trouver les formes d'organisation politique les plus favorables au bien public et à l'épanouissement de l'individu. L'Académie a, tout au long du 19e et du 20e siècles, favorisé et accompagné le développement des sciences humaines, en intégrant peu à peu en son sein les disciplines nouvelles qui apparaissaient: géographie, sociologie, psychologie.

2 – Histoire.

Les Académies royales furent créées dans la seconde moitié du XVIIe siècle : Académie française (1635), Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1663), Académie des Sciences (1666) ainsi que les différentes Académies qui sont à l'origine de l'Académie des Beaux-arts.

Les " sciences morales et politiques " qui ne sont apparues qu'au cours du siècle suivant, dans la mouvance des Lumières, ne furent pas regroupées dans une institution spécifique reconnue par l'état royal. Seuls d'éphémères " clubs " se réunirent autour de ces études scientifiques de l'homme. Parmi eux, on peut citer le Club de l'Entresol que fréquenta Montesquieu. Ces thèmes d'études étaient cependant abordés dans le cadre des Académies de province, qui se développent à cette époque. Ainsi, l'Académie de Dijon mit à son concours, en 1750, la question suivante : " Le progrès des sciences et des lettres n'a-t-il pas contribué à corrompre ou à épurer les moeurs ? ". Jean-Jacques Rousseau en fut le lauréat.

2.1 – 1795 : Création de l’Institut de France et de la Classe des Sciences morales et politiques.

Les Académies royales, dont l'abbé Grégoire déclara qu'elles étaient " gangrenées d'une incurable aristocratie ", furent supprimées par le décret de la Convention du 8 août 1793. Différents projets de substitution furent élaborés, par Talleyrand (1791) puis Condorcet (1792), pour aboutir à l'adoption du projet Daunou (décret de la Convention du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795) qui institua l'Institut de France, divisé en trois Classes (Sciences physiques et mathématiques, Sciences morales et politiques, Littérature et Beaux-arts). Le projet était de créer un corps unique et pluridisciplinaire, voué au progrès des sciences et de la Raison. La deuxième Classe est divisée en six sections : analyse des sensations et des idées, morale, science sociale et législation, économie politique, histoire et, enfin, géographie. Elle étudiait donc l'homme moral et sa vie en société.

2.2 – 1803 : réorganisation de l’Institut de France et suppression de la Classe des Sciences morales et politiques.

Le Premier Consul, Napoléon Bonaparte, membre de l'Institut depuis 1797, entreprit de réformer l'Institut national par l'arrêté du 3 pluviôse an XI (23 janvier 1803). Il redonnait une autonomie aux Classes au sein de l'Institut national. Le nombre des Classes passait à quatre : Sciences physiques et mathématiques, Langue et littérature françaises, Histoire et littérature anciennes, Beaux-arts. De fait, il recréait les quatre Académies royales supprimées par la Révolution. Dans cette nouvelle organisation, les " Sciences morales et politiques " ne trouvaient plus de place. Dominique Joseph Garat interpréta cette suppression de la manière suivante : " Le but des changements de l'Institut était d'en exclure les Sciences morales et politiques pour exclure plus rapidement la République de la France ". La seconde Classe aurait donc cessé d'exister avec la Liberté. Il est vrai que la seconde Classe était composée pour l'essentiel de ces Idéologues dont Bonaparte disait, après les avoir exclus du Tribunat, qu'ils étaient " des rêveurs, des phraseurs, des métaphysiciens, bons à jeter à l'eau ".

Cependant, pour flatteuse qu'elle soit pour l'Académie, cette interprétation est excessive. En effet, aucun membre de la seconde Classe ne fut exclu de l'Institut national ; ils furent répartis entre les quatre nouvelles Classes. Cette réforme tendait à reconstituer les anciennes Académies. Cette restauration fut accomplie par Louis XVIII qui les rétablit, par l'ordonnance du 31 mars 1816, dans leurs noms et leurs prérogatives anciens, tout en les maintenant au sein de l'Institut de France.

2.3 – 1832 : restauration de l’Académie des Sciences morales et politiques.

"Les Sciences morales et politiques influent directement parmi nous sur le sort de la société, elles modifient rapidement et les lois et les moeurs. On peut dire que, depuis un demi-siècle, elles ont joué un rôle dans notre histoire. C'est qu'elles ont acquis pour la première fois ce qui leur avait toujours manqué, un caractère vraiment scientifique ". C'est ainsi que François Guizot, ministre de l'Instruction publique du roi des Français Louis-Philippe Ier et grand historien, argumentait auprès du roi la nécessité de rétablir la seconde Classe.

L'Académie des Sciences morales et politiques fut restaurée par l'ordonnance du 26 octobre 1832.

Elle était divisée en cinq sections : Philosophie, Morale, Législation, Droit public et jurisprudence, économie politique et statistique, Histoire générale et philosophique. Douze académiciens subsistaient de la seconde Classe. Ils élirent leurs nouveaux confrères. De 1832 à 1870, l'Académie a joué un rôle politique important. On lui doit de nombreux rapports dont celui de Villermé sur " le travail des enfants dans les manufactures " (1842) qui aboutit au vote d'une loi destinée à le réglementer. Sous le Second Empire, l'Académie regroupa des voix importantes de l'opposition libérale. Pour tenter de la contrôler, le régime créa, en 1856, une nouvelle section appelée " Politique, administration, finances ". Ses membres ne furent pas élus mais nommés par l'état. La section fut finalement supprimée dix ans plus tard, après l'avènement de l'Empire libéral. Ses membres furent répartis entre les autres sections. Depuis cette date, l'Académie a poursuivi régulièrement ses travaux.

3 – Membres.

Philosophie : Chantal Delsol, Alain Besançon, Bernard Bourgeois, Lucien Israël, Jean Mesnard, rémi Brague, Bertrand Saint-Sernin.

Morale et Sociologie : Mireille Delmas-Marty, Jean Boechler, Jean Cluzel, Pierre Brunel, Marianne Bastid-Bruguière, Jean-François Mattei, Xavier Darcos, Haïm Korsia.

Législation, droit public et jurisprudence : Yves Gaudemet, Bruno Cotte, Jacques Boré, Prosper Weil, André Damien, Gilbert Guillaume, François Terré, Pierre Delvolvé.

Economie politique, statistique et finances : Denis Kessler, Michel Pébereau, Bertrand Collomb, Jean-Claude Casanova, Marcel Boiteux, Yvon Gattaz, Jean Tirole.

Histoire et géographie : Georges-Henri Soutou, Jean-Robert Pitte, François d’Orcival, Emmanuel Le Roy Ladurie, Philippe Levillain, Claude Dulong-Sainteny, Alain Duhamel, Jean Tulard.

Section générale : Renaud Denoix de Saint-Marc, André Vacheron, Jean-David Levitte, Christian Pocnelet, Pierre Mazeaud, Gabriel de Broglie, Jean-Claude Trichet, Thierry de Montbrial, Jacques de Larosière, cardinal Roger Etchegaray.

Sources : encyclopédies Larousse, Wikipédia ; site Internet de l’Institut de France ; site Internet de l’Académie française ; site Internet de l’Académie des sciences morale et politiques.

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