Publié le 25 Février 2023

Au lieutenant Legroux, de Colombes.

Gérard Legroux nait le 23 septembre 1932 à Colombes dans les Hauts-de-Seine.

Lieutenant de réserve, il rejoint la première batterie du 47e régiment d’artillerie pour la guerre en Algérie. Puis il intègre un commando de chasse, formé avec une compagnie du 1/47, qui s’illustre brillamment sous le nom de commando de chasse Kimono 21.

Les commandos de chasse sont des unités militaires  créées en 1959. Leur but consiste à mener des opérations de contre-guerilla et démanteler les katibas (unité algériennes) hostiles à la présence française en Algérie. Il s'agit, dans le cadre du Plan Challe, de mettre sur pied des unités mobiles, héliportées, capables d'exploiter sur le champ des renseignements pour harceler, traquer et mettre hors d'état de nuire les groupes rebelles déjà affaiblis par la bataille des Frontières. Les commandos de chasse seront dissous en avril et mai 1962.

 

Blessé après 46 mois de campagne lors d’un coup de main près de Nelsonbourg, au sud de Médéa, le lieutenant Legroux décède à l’hôpital militaire Maillot le 23 août 1960. Il est enterré dans le carré militaire du cimetière de Colombes.

Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, le lieutenant Legroux était aussi tituaire de la Croix de la valeur militaire et avait reçu trois citations à l’ordre de la division.

 

Sources :

http://www.memorialgenweb.org

Informations de Stéphane Protois et de Gilles Gauthier.

Encyclopédie Wikipédia.

Le commando de chasse Kimono 21 part en opérations.

Le commando de chasse Kimono 21 part en opérations.

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Publié le 19 Février 2023

Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.

Le jeudi 9 février dernier, 80 ans exactement après la création de la médaille de la Résistance française le 9 février 1943 par le général de Gaulle, se tenait à Clichy une importante cérémonie commémorative.

Elle consistait à l’initiative du Souvenir Français à rendre hommage à des martyrs clichois, fusillés, massacrés ou guillotinés comme le fut André Bréchet en août 1941 auquel le Souvenir-Français consacra un article dans sa revue « aux cent » de l’année.

Avec cette médaille, le chef de la France combattante voulait « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l'Empire et à l'étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l'ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940 ».

Et c’est bien de cela dont il s’agissait devant le carré rénové par la ville des huit résistants qui contribuèrent au prix de leur propre vie à ouvrir les chemins vers la liberté recouvrée.

En présence du maire de la ville, d’une conseillère départementale, des membres du comité de Asnières-Clichy, d’un détachement de la BSPP – André Bréchet fit en 1920 son service militaire dans le corps des sapeurs-pompiers de Paris qu’il rejoignit plus tard comme sergent en 1940 – des représentants des familles de fusillés et des descendants de la résistance intérieure et de la France libre, la cérémonie commença par des évocations lourdes de sens.

On retiendra celle des élèves du collège Jean Macé de Clichy qui fut le premier établissement à recevoir la garde d’un drapeau de « Rhin et Danube », leur lecture émouvante de la dernière lettre d’André Bréchet à sa femme et à ses enfants.

Ces jeunes élèves ont ensuite déposé, dans la tradition de notre association mémorielle, un bouquet simple mais fort de symbole sur chacune des tombes avant la sonnerie aux morts, la Marseillaise et le chant des Partisans.

 

 

Claude Guy, délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine.

Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
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Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.

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