Publié le 30 Novembre 2016

Mont Valérien – Novembre 2008 : Monsieur Roger Karoutchi, alors ministre en charge des Relations avec le Parlement, Monsieur le préfet des Hauts-de-Seine et Madame Lysiane Tellier.

Mont Valérien – Novembre 2008 : Monsieur Roger Karoutchi, alors ministre en charge des Relations avec le Parlement, Monsieur le préfet des Hauts-de-Seine et Madame Lysiane Tellier.

Pilier de l’UNC et du Souvenir Français dans les Hauts-de-Seine et plus particulièrement à Bourg-la-Reine, Lysiane Tellier – alias lieutenant Bob, de son nom de jeune fille Bourguignon – nous a quitté il y a quelques jours.

 

Officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur, commandeur dans l’ordre national du Mérite, médaillée militaire, Croix de guerre 39-45, médaille de la Résistance, Lysiane s’était engagée encore adolescente dans la Résistance : « A 17 ans, je travaillais dans les postes sous la surveillance d'un officier allemand et chaque nuit, je remplissais mes missions pour la résistance. Ma plus grande peur était de ne pas arriver à l'heure au travail ce qui aurait déclenché une enquête chez ma mère. J'ai donc simulé un évanouissement pour avoir un certificat médical et un arrêt de travail. Le soir même j'étais dans les bois… »

 

Dans le Poitou, sa région, Lysiane Tellier assure des liaisons entre maquis. Elle s'occupe d'organiser les placements de réfractaires, les ravitaille, leur fournit des tickets alimentaires et des fausses cartes d’identité. Elle est également chargée de créer une cellule de renseignements. Elle participe aux combats et à la libération.

 

Le colonel Muller, président de l’UNC 92 l’évoquait dans un numéro de la Voix du Combattant de 2012 : « Fin 1942, Bob établit des contacts avec le créateur du maquis Lagardère qui était son professeur d’escrime puis avec le commissariat de Châtellerault qui fabriquait de faux-papiers d’identité pour les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO). Il est chargé du renseignement et est agent de liaison entre les groupes de résistants. Bob effectue les franchissements de la ligne de démarcation dans la Vienne, vers Chausigny, afin de conduire les jeunes dans les forêts de l’Indre sous le prétexte fallacieux de fabriquer des charbons de bois. Il contrôle et ravitaille ces groupes en vue de former le maquis.

 

Début 1944, Bob prend contact dans l’Indre avec un officier de l’armée de l’Air recherché par la milice. Il lui fait passer la ligne de démarcation pour le faire rentrer en zone occupée où il sera caché chez les parents de Bob jusqu’au Débarquement ! Ensemble, ils rejoindront le maquis appelé Chouan. Dans ce maquis, le sous-lieutenant Bob s’investit dans l’organisation et les liaisons. Il participe aux combats de Coussay-les-Bois, Lussac-les-Châteaux et Chausigny en s’occupant des blessés. Le 25 juillet 1944, sous le feu violent de l’ennemi, il réussit à évacuer les blessés graves, en particulier le lieutenant commandant le maquis. Cela vaut au sous-lieutenant Bourguignon une citation à l’ordre de la division avec attribution de la croix de guerre 1939-1945. Il lui revient en pénible obligation de prévenir du décès de leurs proches, les familles des tués au combat.

 

Malgré la libération d’une grande partie du territoire, des poches de résistances allemandes subsistent dans plusieurs endroits. Bob part avec son groupe combattre sur le front de Saint-Nazaire jusqu’à la fin de la guerre. Il obtiendra la médaille de la Résistance française en 1946 et travaillera au 5ème bureau du ministère de la Guerre. Malheureusement, suite à la vie dans le maquis, ses poumons ont été atteints et il est opéré d’un pneumothorax et passe deux ans en sanatorium suivis d’une mise en congés maladie jusqu’en 1952 et d’une retraite anticipée avec pension militaire d’invalidité ».

 

Lysiane Tellier : « J’étais très motivée car mon père est mort à la guerre de 14-18 et n’a pu participer à la Résistance. Il est décédé des effets du gaz. Mais même s’il avait été là, j’aurais résisté avec lui. Et vous savez, quand j’ai perdu mon père, ma mère avait 25 ans et s’est retrouvée seule avec plusieurs enfants dont l’aîné qui n’avait pas quatre ans. Donc elle a dû se battre. J’ai toujours appris à me battre. Mais dans la légalité et le droit. Souvent, je raconte que des Allemands nous prenaient en otage pour qu’on parle. Ça, c’est très difficile pour tout le monde. C’est une situation où les gens essaient de profiter de vous à un moment où vous êtes défaillant. C’est ça qu’il faut expliquer aux jeunes : qu’ils gardent toujours leur dignité ».

 

Tout au long de sa vie Lysiane Tellier s’est engagée pour le Devoir de Mémoire. Récemment, elle avait monté une nouvelle association « Mémoires du Mont Valérien » dont elle avait cédé les rênes à Monsieur Alain Faber, avant de s’installer définitivement dans la Nièvre du côté de Saint-Saulge.

 

Le vendredi 2 décembre 2016, en l’église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine, une cérémonie d’hommage à Lysiane Tellier, se tiendra à partir de 10h00. A l'issue de la cérémonie un cortège sera constitué en direction du cimetière avec une halte au monument aux morts et un discours.

 

 

 

Sources :

 

La Voix du Combattant – Numéro 1776 – Juillet et Août 2012.

Le Journal du Centre – Jenny Pierre.

Informations UNC 92 – Souvenir Français – Délégation générale 92.

 

Lire la suite

Publié le 27 Novembre 2016

Thierry Le Gac.

Thierry Le Gac.

Créé en 1887, le Souvenir français est reconnu d’utilité publique depuis 1906. Ce qui en fait l’une des plus anciennes associations françaises. Ses membres se donnent comme mission d’entretenir les sépultures et les monuments des personnes mortes pour la France. Chaque année, grâce à leur action, une cinquantaine de monuments sont rénovés dans tout le pays. Car la devise de l’association, qui compte également des comités en France et dans le monde est « A nous le souvenir, à eux l’immortalité ». Un autre volet de ses activités est consacré au travail de mémoire. L’association, agréée par l’Education nationale, subventionne des voyages scolaires, comme celui qui a permis à 49 élèves du collège Jean Macé de se rendre en juin dernier, sur les plages du Débarquement en Normandie et de participer à une commémoration, en présence d’un ancien fusilier marin du commando Kieffer.

 

« Cette mémoire collective à une importance pour la cohésion nationale et faire connaître l’Histoire aux jeunes » souligne Thierry Le Gac, secrétaire du Comité d’Asnières-Clichy, qui regroupe déjà une centaine d’adhérents. Le jeune professeur souhaite multiplier les nouvelles adhésions à Clichy pour étendre les activités de l’association. Et faire que les Clichois de toutes les générations participent aux commémorations aux côtés des associations d’anciens combattants.

 

A Clichy, le Souvenir français travaille en lien avec le collège Jean Macé, dans lequel Thierry Le Gac enseigne les sciences de la vie et de la Terre. L’association a même prêté un drapeau du comité de Rhin et Danube, des anciens de la Première armée du général de Lattre de Tassigny, aux collégiens, qu’ils présenteront lors des commémorations.

 

Ce qu’ils feront dès le 11 novembre, lors de leur première participation à la cérémonie célébrant la signature de l’Armistice de la Première Guerre mondiale en déposant une gerbe au nom du collège dans le cimetière Sud. Et Thierry Le Gac, après une année de travail intensif pour faire renaître le Souvenir français à Clichy, déposera également une gerbe au nom de l’association devant le monument aux morts.

 

 

Article paru dans le journal municipal Clichy Actus au début du mois de novembre 2016.

A Clichy, portes-drapeaux du collège Jean Macé.

A Clichy, portes-drapeaux du collège Jean Macé.

Lire la suite

Publié le 18 Novembre 2016

Arc de Triomphe. Le Soldat Inconnu est déposé dans sa dernière demeure.

Arc de Triomphe. Le Soldat Inconnu est déposé dans sa dernière demeure.

Imprimeur à Rennes.

 

Le 23 décembre 1860 naquit à Lamballe François Olivier Noël Simon, mais son prénom usuel devint vite Francis. A 14 ans, il entra à l’imprimerie Oberthur à Rennes. Il y apprit le métier d’imprimeur et la typographie.

 

Son père mourut en 1878, il allait avoir 18 ans. A vingt ans, il fut convoqué pour effectuer son service militaire, mais étant l’aîné d’une mère veuve, il passa dans la réserve de l’armée active. Il accomplit des périodes au 41e RI puis à l’armée territoriale mais il 2 octobre 1900 il fut réformé pour fracture d’une jambe.

 

Le 17 juin 1880, il épousa Marie-Jeanne Michelot avec qui il eut deux garçons : Francis et Maurice.

 

En 1893, Francis Simon fonda sa propre imprimerie. Il obtint le titre de « Successeur de M. Le Roy, grande famille d’imprimeurs ». Quatre années plus tard, l’imprimerie Francis Simon fit paraître un guide « Rennes illustré » de 400 pages de textes et de 50 gravures hors texte. Il eut un succès immédiat et reçut à l’exposition de la même année une médaille d’or pour son « Indicateur Simon ». Il devint l’un des premiers éditeurs de cartes postales illustrées. Entre 1901 et 1904, l’imprimerie tira des séries de cartes postales photographiques sur Rennes et la Bretagne.

 

Au Souvenir Français.

 

Parallèlement à cette activité professionnelle, Francis Simon est un formidable acteur de ma vie associative de Rennes. Très tôt engagé dans le Souvenir Français, il devient vice-président du comité en 1904 avant d’en prendre la présidence.

 

Il est de tous les combats mémoriels. Il impose le Souvenir Français comme l’acteur principal du souvenir des combattants tombés au front. Le 2 septembre 1914, il fonde une association patriotique, L’Escorte d’Honneur, dont il est élu président.

 

Son but était d’assister aux obsèques des soldats morts au champ d’honneur, de fleurir les tombes et de les visiter, remplaçant ainsi la famille absente ; sa devise : « Une visite, une fleur, une prière ».

 

Le 2 novembre 1914, un détachement du 40e régiment d’artillerie était venu au cimetière de l’Est pour déposer deux couronnes, l’une par les officiers, l’autre par les sous-officiers et les soldats. Durant l’année 1916, M. Simon et son personnel avait organisé des collectes pour les secours de guerre, les blessés, l’œuvre de ravitaillement gratuit, les familles.

 

Pour la Toussaint, M. Simon veillait à ce que chaque tombe soit entretenue et fleurie : bouquet tricolore, petit drapeau et pancarte « cette tombe est confiée aux soins de M. X ». Dans ce carré militaire, reposaient 1.200 tombes chrétiennes et musulmanes. Les 36 tombes de soldats allemands étaient ornées d’une croix et d’une branche de buis.

 

Depuis le début de la guerre, Francis Simon assistait à tous les enterrements des soldats morts dans les hôpitaux de Rennes. Il réconfortait les familles éprouvées. Homme de grande bonté, il était toujours prêt à aider les autres. L’imprimerie Simon édita « Le Bonjour du Soldat ». La personne qui expédiait cette carte prenait soin d’écrire son nom et son adresse, afin que le soldat n’ait plus qu’à dater et la signer pour la retourner à l’expéditeur.

 

Novembre 1916.

 

Les deux fils de Francis Simon avaient été mobilisés. Le 16 juin 1915, son fils aîné, le lieutenant Henri Simon, tomba glorieusement lors de l’attaque du Labyrinthe en Artois. Ce deuil familial renforça sa position de rendre honneur à tous les combattants.

 

Francis Simon eut l’idée de l’hommage de la Nation à un Soldat Inconnu qui représenterait l’armée française tout entière. Le dimanche 26 novembre 1916, devant le monument du Souvenir Français, au cimetière de l’Est, Francis Simon déclara dans son discours : « Pourquoi la France n’ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l’un de ces combattants ignorés mort bravement pour la Patrie avec deux seulement pour l’inscription sur la tombe : un soldat et deux dates : 1914-1917 ? Cette inhumation serait comme un symbole… Et ils seront ainsi, nos morts, entourés d’une atmosphère de gloire qu’entretiendra l’âme éternelle et reconnaissante de la France. A nous encore le souvenir de ceux qui tombèrent en Orient, des morts de nos alliés héroïques, qui, comme les nôtres, combattirent pour la Justice, le Droit et l’Humanité ».

 

Un simple discours pour une grande idée, qui, d’abord en France, s’imposa dans le monde entier. La tombe du Soldat Inconnu sous l’Arc de Triomphe est le résultat de cette formidable intuition.

 

La suite est connue de toutes et tous. Le 19 novembre 1918, le député d’Eure-et-Loir Maurice Maunoury fit une proposition de loi dans ce sens. La Chambre des députés adopte finalement le 12 septembre 1919 la proposition d’inhumer un « déshérité de la mort ».

 

Le Soldat Inconnu.

 

C’est André Maginot, ministre des Pensions et lui-même mutilé de guerre, qui présida la cérémonie de choix du soldat à inhumer : elle se déroula dans le lieu mythique de la Grande guerre : la citadelle de Verdun. Huit corps de soldats ayant servi sous l’uniforme français mais qui n’avaient pu être identifiés furent exhumés dans les huit régions où s’étaient déroulés les combats les plus meurtriers : en Flandre, en Artois, dans la Somme, en Ile de France, au Chemin des Dames, en Champagne, à Verdun et en Lorraine. Le 9 novembre 1920, Auguste Thin, soldat au 132e RI (et enterré à Asnières-sur-Seine) fut désigné pour choisir le Soldat Inconnu : « Il me vint une idée simple. J’appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132, c’est également le chiffre 6 que je retiens. Ma décision est prise : ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai ».

 

Le 10 novembre 1920, le cercueil quitte Verdun et est transporté à Paris. Il est placé en terre sous l’Arc de Triomphe le 28 janvier 1921, en présence des maréchaux Foch, Joffre et Pétain. Par la suite, le sculpteur Grégoire Calvet émis l’idée de faire brûler une flamme en permanence, et Jacques Péricard, ancien combattant, proposa en octobre 1923 de faire ranimer celle-ci chaque jour à 18h30 par des anciens combattants.

 

La flamme sacrée sous l’Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18h, par André Maginot, ministre de la Guerre.

 

A Rennes.

 

Quant à Francis Simon, il continua à œuvrer pour le Devoir de Mémoire. Le 18 juillet 1921, il était nommé chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur, avec cette citation : « Simon François Olivier, président du Souvenir Français de Rennes, s’occupe avec beaucoup de dévouement des familles de nos soldats morts. Assure avec autant de piété que de zèle l’entretien des sépultures militaires ».

 

Tout au long des années 1920 puis 1930, Francis Simon poursuivit son action. Le 23 février 1937, Madame Francis Simon décédait. La même année, le 10 novembre 1937, mourut Francis Simon à 77 ans. Il avait abandonné peu à peu ses nombreuses activités pour raison de santé. Il était l’une des personnalités les plus connues de Rennes et les habitants gardèrent longtemps le souvenir de cet homme exceptionnel. Il fut inhumé auprès de son épouse au cimetière du Nord à Rennes.

 

Son fils Maurice lui succéda à l’imprimerie. Dès février 1940, il suivit les traces de son père et prit la présidence du Souvenir Français et de l’Escorte d’Honneur. Il mourut le 1er juin 1959 à Rennes.

 

Et à son tour, son fils Aymeric assurera la présidence du Souvenir Français pendant près de 40 ans, puis sera nommé délégué général de l’Ille-et-Vilaine. Il s’éteindra à 84 ans, le 19 février 2006.

 

La quête annuelle du Souvenir Français de 2016 – du 28 octobre au 1er novembre – fut placée sous le patronage de Francis Simon.

 

 

 

 

 

 

Sources :

 

  • Bulletin n°504 du Souvenir Français – Octobre 2016.
  • Recherches de M. Gérard Fonck.

 

Lire la suite

Publié le 12 Novembre 2016

Alain Raphaël.

Alain Raphaël, nous a quittés le 21 septembre 2016, à l'âge de 91 ans.

 

En janvier 1943, Il rejoint l'Afrique du Nord en s'évadant par l'Espagne. Il atteint la Tunisie et s'engage dans les Forces Françaises Libres du général De Gaulle en juillet 1943 et est affecté à la 2e Division Blindée du général Leclerc, au sein de la 4e Compagnie du 501e Régiment de Chars de Combat. Il participe à toute la campagne de France et d'Allemagne dans la même section de chars.

 

Soldat de Leclerc par excellence, Alain Raphaël a, tout au long de sa vie, beaucoup œuvré pour transmettre l'Histoire de la Division Leclerc et honorer la mémoire de ses compagnons disparus. Il était le président de l'Association nationale des Anciens du 501e R.C.C. et de la 2e DB secteur Ouest-Seine.

 

Benito Belogi, Michel Colin, William Brunet, trois porte-drapeaux de Courbevoie et trois porte-drapeaux de la 2eDB ont assisté à ses obsèques au cimetière du Père Lachaise, le 23 septembre 2016.

 

Le Comité d'Entente gardera le souvenir d'un homme discret à la personnalité attachante, et fidèle à son sens du devoir.

 

 

 

Pierre Lucas,

Président du Comité d’Entente des Association Patriotiques de La Garenne-Colombes

Extrait de la Gazette n°53 d’octobre 2016.

 

Lire la suite

Publié le 5 Novembre 2016

Assemblée générale départementale à Chaville.

Le samedi 22 octobre 2016, à l’invitation du Comité de Chaville, s’est déroulée l’assemblée générale départementale du Souvenir Français.

 

Assemblée générale, en présence de Monsieur Jean-Jacques Guillet, député-maire de Chaville, Madame Armelle Tilly, adjointe et conseillère départementale, Monsieur François-Marie Pailler, adjoint, Monsieur Bernard Chopin, vice-président national du Souvenir Français, Monsieur le colonel Claude Guy, Délégué général et Monsieur le représentant de l’ONAC des Hauts-de-Seine.

 

Assemblée générale placée sous le signe de l’émotion avec de nombreuses remises de décorations à des membres de notre association, et les adieux du colonel Joël Kaigre au Comité de Chaville. Pour des raisons familiales, et parce que c’est ainsi, notre ami « Jo » souhaite se rapprocher de sa famille installée du côté d’Arcachon. Il sera remplacé par François-Marie Pailler à la tête du Comité de Chaville.

 

Autre émotion, celle de l’assemblée toute entière quand le colonel Guy a remis les insignes de chevalier dans l’Ordre national du Mérite à André Labour, aujourd’hui Délégué général honoraire.

 

Ci-dessous, retrouvez toutes les clichés pris par Jean-Claude Thomas, président du Comité de Saint-Cloud, et photographe de cette assemblée.

 

Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.
Assemblée générale départementale à Chaville.

Lire la suite

Publié le 2 Novembre 2016

Gérard Braillon nous a quitté.

Pilier du Souvenir Français de Clamart, Gérard Braillon nous a quitté samedi dernier, 29 octobre.

 

François-Xavier Philipp, président du Comité de Clamart, a immédiatement prévenu tous les amis du Souvenir Français et des autres associations, avec ces mots : « Notre ami Gérard nous a quitté ce matin. Nous sommes de tout cœur avec sa famille. Gérard était un grand du Souvenir Français de Clamart. Il va laisser un grand vide dans notre comité et dans nos cœurs. Ayons un immense Souvenir pour lui ».

 

Son épouse, Jacqueline, avait écrit il y a quelques années un texte sur ce site Internet, racontant les aventures pendant la guerre d’Algérie de celui qui allait devenir son époux. Gérard était alors infirmier et il devint instituteur. Un instituteur un peu particulier qui enseignait les lettres, la grammaire mais donnait aussi des cours de menuiserie pour les plus grands. Il avait même formé une chorale de pipeaux !

 

Jacqueline terminait ainsi : « Gérard a quitté l'Algérie le 20 décembre 1960. Le 5 janvier 1961, la ville de Paris le convoquait devant une nouvelle classe avec peu d'élèves : 32 seulement ! Il retrouvait sa fiancée et allait fonder une famille. Dans sa tête résonnait encore l'accent chantant des enfants qu'il avait quittés, mais qu'il n'oublierait jamais. »

 

Les obsèques de Gérard Braillon auront le vendredi 4 novembre 2016 avec une messe à la paroisse Saint-Joseph au 145 avenue Jean Jaurès à Clamart. Pour celles et ceux qui désirent apporter des fleurs, il est souhaité la couleur blanche.

 

Toute la Délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine présente ses condoléances à la famille de Gérard avec une pensée particulière pour Jacqueline.

 

Frédéric Rignault

Président d’Issy-Vanves – Délégué général adjoint.

Gérard Braillon nous a quitté.

Lire la suite