Publié le 29 Avril 2023

A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.

Henri Regnault nait le 30 octobre 1843 à Paris. Il est le second fils du chimiste Henri Victor Regnault, connu pour ses travaux sur les mesures des propriétés thermiques des gaz.

Elève au lycée Henri IV puis aux Beaux-Arts de Paris, Henri Regnault obtient le prix de Rome en 1866 avec le tableau Thétis apportant à Achille les armes forgées par Vulcain (voir les photographies ci-dessous). De fait, il peut donc partir en Italie et séjourner à la villa Médicis.

Il profite de son statut pour voyager, principalement en Espagne. A Madrid, il assiste à la révolution carliste, au triomphe du général Prim, qui renverse la reine Isabelle II au profit du prince Amédée de Savoie-Aoste. A Grenade, le jeune peintre s’émerveille à la découverte du palais de l’Alhambra.

Au Salon de 1870, Henri Regnault connait le succès avec ses tableaux, Général Prim et Salomé. Puis il reprend ses voyages et loue une maison à Tanger, au Maroc (alors sous influence espagnole) et y peint beaucoup, entre autres avec son ami Georges Clairin, représentant du mouvement pictural L’Orientalisme.

Le grand galeriste Paul Durand-Ruel s’intéresse de très près à l’œuvre de Regnault et décide de l’exposer.

Au déclenchement de la Guerre franco-prussienne, en juillet 1870, Henri Regnault rentre en France et s’engage chez les francs-tireurs, en compagnie du sculpteur Carlier. Le 19 janvier 1871, le peintre trouve la mort à la bataille de Buzenval, atteint à la tempe par une balle prussienne.

Dans les images qui suivent, vous découvrirez une photographie d’Henri Regnault, ses tableaux parmi les plus célèbres qui sont exposés à l’étranger comme au Metropolitan Museum of New York ou dans d’autres musées américains (Cleveland, Boston) et aussi en France à Lille, ou encore au musée d’Orsay à Paris ; vous verrez aussi des représentations de sa mort ainsi que le buste dans la cour du lycée Henri IV ou celui des Beaux-Arts de Paris.

De nombreuses rues des villes des Hauts-de-Seine rendent hommage à Henri Regnault : Courbevoie, Garches, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Suresnes, Sèvres. Pour ceux qui fréquentent la Défense, ils se sont parfois arrêtés au square Henri Regnault ou bien ont garé leur véhicule dans un parking du même nom !

La fiancée d’Henri Regnault, Geneviève Bréton, a raconté la vie de son amour dans son journal intime.

 

 

 

Sources :

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Henri Cazalis, Henri Regnault : sa vie, son œuvre, Ed. Alphonse Lemerre, 1872.
  • Arthur Duparc, Correspondance d’Henri Regnault, Ed. Charpentier et Cie, 1873.
  • Brigitte Olivier, Le peintre, l'amour, la mort : Henri Regnault, 1843-1871, Biarritz - Paris, Séguier-Atlantica, 2008.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
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A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
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Publié le 7 Avril 2023

Belle, puissante et émouvante cérémonie à Châtenay-Malabry.

Belle, puissante et émouvante cérémonie à Châtenay-Malabry.

En ce début d’avril, le Souvenir Français, et plus particulièrement le comité de Châtenay-Malabry, ont organisé la première cérémonie de portée nationale voire internationale en hommage à une grande dame inconnue mais désormais honorée comme Juste parmi les nations. Car, pour l’avenir, sa tombe récemment restaurée par les soins du comité local du Souvenir Français sera comme celles des Morts pour la France sous la veille et la sauvegarde de notre association mémorielle.

Cette tombe est celle Marthe-Marie Potvin qui s’est appliquée lorsque la France souffrait sous l’horrible nuage noir de la folie politique et meurtrière qui recouvrait une grande partie de l’Europe à sauver les enfants Tsyboula de la déportation. Elle le fit sans penser à une gloire quelconque mais comme un geste normal, un geste d’humanité envers des voisins dont le père avait été arrêté et dont le reste de la famille demeurait sous la crainte pesante d’un voyage sans retour possible.

On se souvient, en effet, qu’aucun des 11 400 enfants déportés ne revint dans son foyer.

Ce matin du 4 avril, sous un soleil d’espérance malgré la brise qui faisait frissonner les drapeaux présents, on remarquait la présence de notre président général, Serge Barcellini, et de son vice-président, Pascal Vinchon, mais aussi celle fortement symbolique de Pierre-François Veil, président du comité français de Yad Vashem et du Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. Et puis celle des élèves du lycée Emmanuel Mounier et de leurs professeurs

Le maire de la ville dans un remarquable discours ouvrit le moment des différentes évocations de celle qui comme d’autres firent honneur à la France et à ce mot inscrit au fronton des mairies « fraternité ».

Une fois la plaque dévoilée « dans ce cimetière repose une Juste », la déambulation silencieuse d’au moins soixante-dix personnes en direction de la tombe illustre permit à chacun de déposer une fleur sous le nom de Marthe-Marie Potvin en présence de sa petite-fille.

Plus tard, en fin de journée, eut lieu au siège de notre association le vernissage de l’exposition « la voix des Justes » en présence notamment du sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi.

 

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine.

 

A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
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A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.

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