actualite des comites

Publié le 30 Janvier 2024

A Rueil-Malmaison, le président passe le flambeau.

Le 28 janvier 2024, à Rueil-Malmaison, en présence de Patrick Ollier, maire de la commune, Jean-Pierre Didrit, président du comité local depuis 1996, a décidé de passer le flambeau. A cette occasion, Claude Guy a prononcé le discours suivant :

 

« Monsieur le président Didrit,

Vous êtes un lointain et fidèle adhérent de l’association mémorielle Le Souvenir-Français puisque vous êtes entré dans ses rangs en 1986.

10 ans plus tard, à la suite du décès dans des conditions tragiques du président de comité, vous avez pris la relève et assurez cette mission sans discontinuer jusqu’à maintenant.

Je pourrais ajouter que depuis 2016 vous avez été un véritable conseiller du délégué général pour les nombreuses questions liées à l’histoire locale.

- Dès 1996, vous lancez le premier ravivage de la Flamme de la Nation avec des jeunes scolaires malgré les fortes réserves des anciens combattants qui vous reprochaient sans doute de n’être pas assez « AC ».

- vous relancez la cérémonie du 19 janvier au pied du monument de Buzenval, en mémoire des combats qui se déroulèrent sur cette zone en 1871 et vous organisez la cérémonie du 125ème anniversaire de la 2ème bataille de Buzenval en présence du maire Jacques Baumel (Compagnon de la Libération) et du ministre de la Défense de l’époque sans oublier une exposition qui marque cet anniversaire en liaison avec la société historique de Rueil-Malmaison.

- Dans les années 2000, vous êtes à l’origine de la création des stèles « Rhin et Danube », « Indochine » et « Algérie -Tunisie » et plus culturellement d’un ravivage de la Flamme avec les élèves de la classe « orchestre » qui se déplacent avec leurs instruments et jouent notamment La Marseillaise sous l’Arc de Triomphe en présence du général Combette très ému par cette heureuse initiative.

- Depuis cette époque, vous consolidez l’assise de l’association dans la ville et veillez en particulier à la rénovation de plusieurs monuments et lieux mémoriels tel le cimetière de la famille de Kreuzenach dévolu au Souvenir-Français et ceux des soldats tombés au combat de la Malmaison le 21 octobre 1870.

- Chaque année, avec votre équipe, vous organisez le 19 janvier le ravivage de la Flamme avec des élèves de la ville puis la cérémonie nocturne qui se déroule à Buzenval et à laquelle assiste des élus municipaux, départementaux et bien sûr des adhérents du Souvenir-Français et le délégué général pour le département.

- Dans ce cadre historique et celui du 150ème anniversaire de la guerre de 1870 -1871, vous avez conduit malgré les contraintes imposées par la Covid 19, une cérémonie en hommage au peintre Henri Regnault mort à 27 ans le 19 janvier 1871, victime d’une balle de l’armée prussienne. Vous contribuez à la recherche de la tombe du commandant Jacquot qui fut retrouvée à Versailles par les partenaires du Souvenir-Français de Rambervillers. Un double hommage lui fut d’ailleurs rendu avec un geste mémoriel : le dépôt d’un bouquet de fleurs.

Dans le même temps, une plaque commémorative fut inaugurée sur le lieu où mourut cet officier en 1870.

- Récemment encore, en 2021, lors de « l’année Napoléon », vous êtes parti à la recherche des tombes de soldats de l’Empire oubliées et celle d’un général qui fut également maire de la ville. Une cérémonie d’hommage spécifique, en présence de Monsieur le maire fut alors réalisée. Elle était simple et émouvante comme nous le souhaitons et les aimons au Souvenir-Français.

- Ainsi depuis plus d’un quart de siècle, dans le cadre de ce que l’on appelle le « devoir de mémoire », votre comité a toujours été présent pour organiser des visites sur les lieux mémoriels pour les scolaires afin qu’aucun élève ne quitte sa scolarité sans être allé au moins une fois sur un lieu de mémoire.

- Vous avez toujours su mettre en œuvre les initiatives suggérées comme celle de remettre la garde d’un drapeau « Rhin et Danube » au conseil municipal des jeunes et plus récemment celui d’un drapeau de la 2ème DB au collège Henri Dunant.

Pour aller vers la fin de mon propos, je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui se sont impliqués à vos côtés et sans relâche pour porter ce comité à un haut niveau de représentation du Souvenir Français dans les Hauts de Seine.

Mais pour ce faire, le président Didrit, vous Jean-Pierre Didrit, avez su vous entourer d’une équipe fraternelle (12 personnes) motivée, sérieuse, bien organisée, présente sur tout le spectre associatif de la « ville impériale ».

Et je pense en premier lieu à votre épouse qui vous a accompagné dans ce périple mais aussi à chacune et chacun que j’ai rencontré au cours de mes visites ici à Rueil-Malmaison.

Je pense également à la municipalité et à son maire qui n’ont jamais hésité à vous apporter le soutien dont une association comme la nôtre a besoin. Sans les municipalités, nous ne pourrions pas faire grand-chose pour les Morts pour la France de toutes origines, confessions, croyances ou idéologies auxquels nous devons tant.  Jusqu’à 300 adhérents ont accompagné les nombreuses initiatives prises pour le rayonnement de l’association dans la ville et auprès des autres comités du département.

Ce comité demeure d’ailleurs le premier des Hauts-de-Seine mais il s’agira pour la nouvelle équipe de relever le défi des adhésions à notre association du passé, du présent mais surtout d’avenir.

Par ailleurs, vous avez été ou êtes :

  • Président de la République de Buzenval qui fédère en son sein de nombreuses associations dont les Vosgiens de Paris ou les Héros Rambuvetais de 1870 ; membre de l’association des élus ;
  • Organisateur pendant vos mandats de conseiller municipal puis d’adjoint au maire de la ville (1983-2020) des différentes cérémonies commémoratives, de deux congrès départementaux du Souvenir-Français et d’un partenariat inédit avec l’EMSOME (état-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger) et son officier général de l’époque, le général Bulit. Vous avez représenté à plusieurs occasions le Souvenir-Français et le maire de la ville auprès de celui de Bazeilles et participé aux cérémonies à Fréjus.

Président très investi dans votre mission depuis longtemps, je peux vous dire que notre président général et son Conseil d’administration n’ont pas hésité un instant à valider la proposition de vous décerner la cravate d’honneur du Souvenir-Français que je vais maintenant vous remettre.

J’y ajoute au titre de la délégation la plaque de prestige aux quatre visages qui symbolise parfaitement notre histoire ».

 

Claude Guy,

Délégué général pour les Hauts-de-Seine

 

A Rueil-Malmaison, le président passe le flambeau.
A Rueil-Malmaison, le président passe le flambeau.
A Rueil-Malmaison, le président passe le flambeau.

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Publié le 17 Janvier 2024

Chaville, 2016 : Aliette Coutelle reçoit des mains de Claude Guy une médaille du Souvenir Français. A g., François-Marie Pailler, pharmacien-général, président du Comité de Chaville.

Chaville, 2016 : Aliette Coutelle reçoit des mains de Claude Guy une médaille du Souvenir Français. A g., François-Marie Pailler, pharmacien-général, président du Comité de Chaville.

Entrée en résistance à l’âge de 18 ans sur la terre bretonne qui la vit naître, Aliette Trégoures fit partie des Forces Françaises de l’Intérieur au sein desquelles elle fut nommée lieutenant. Après la guerre, elle rejoignit le corps des auxiliaires féminines de l’armée de terre qui deviendra à partir de 1946 le corps du Personnel Féminin de l’Armée de Terre.

Elle s’installa alors à Châtillon et devint commerçante mais aussi une véritable missionnaire de la mémoire en s’engageant au sein de différentes associations dont le Souvenir-Français pour lequel elle accepta d’être la vice-présidente du comité de Châtillon.

Le 18 juin 2022, au moment où la maire de la ville dévoila le nom du square qui porte désormais son nom « Aliette Coutelle », je lui remis la médaille de Vermeil avec bélière laurée de notre association mémorielle.

Aujourd’hui encore, sur le coussin déposé sur le drapeau bleu blanc rouge qui enveloppe son cercueil, cet hommage particulier du Souvenir-Français est épinglé aux côtés des prestigieuses médailles que reçut cette femme exceptionnelle : médaille de la Résistance, Croix de Guerre 1939-1945, Croix de chevalier de l’ordre national du Mérite et Croix de chevalier de la Légion d’honneur.

Témoin d’une époque qui mit à l’épreuve son sens du devoir, son courage, son abnégation, Aliette Coutelle nous dit maintenant adieu avec délicatesse en laissant à chacun ce petit mot qu’elle rédigea avec le soin qu’elle mit à maîtriser sa vie : « Pour vous dire Au REVOIR, j’ai composé ce bouquet multicolore…j’ai mis dedans le bleu lapis-lazuli du Nil, l’or de l’ORIENT, le vert de l’IRLANDE, le blanc des Fjords, l’ocre du SAHARA et l’opale d’une aurore boréale.

En touche finale, je piquerai dessus le rubis de mon cœur qui vous aime ». Aliette

La cérémonie religieuse s’achève mais avant que le convoi funéraire s’éloigne du parvis de l’église un dernier chant des Partisans est entonné suivi de la Marseillaise, notre hymne national.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine.

 

Crédit photographiques :

 

  • Les photographies qui suivent montrent : Aliette et le comité de Châtillon en 2012 (le colonel Keraudren au premier plan), l’inauguration du square en 2022, Chaville en 2016, la cérémonie des funérailles le mardi 16 janvier 2024.
  • Crédit photographiques : archives du Souvenir France, Anne-Sophie Damecour,

 

Dernier chant des Partisans pour Aliette Coutelle.
Dernier chant des Partisans pour Aliette Coutelle.
Dernier chant des Partisans pour Aliette Coutelle.
Dernier chant des Partisans pour Aliette Coutelle.
Dernier chant des Partisans pour Aliette Coutelle.
Dernier chant des Partisans pour Aliette Coutelle.
Dernier chant des Partisans pour Aliette Coutelle.

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Publié le 9 Décembre 2023

Exposition « Jean MOULIN » à Vaucresson avec le Souvenir Français.

L’association Souvenir Français a présenté l’exposition « Jean MOULIN, une vie d’engagement » à l'occasion du 80e anniversaire de sa disparition. Son président, Alain GOUSSARD, a reçu au centre culturel La Montgolfière des classes élémentaires pour lesquelles il a retracé le parcours de ce grand résistant.

Cette exposition s’est déroulée du 6 au 15 novembre 2023.

 

Jean Moulin.

Jean Moulin (1899-1943) est un préfet ordinaire lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale.

Compétent et sérieux, cet homme de gauche est impliqué dans les luttes politiques et sociales que connaît la France de l’entre-deux-guerres. Les premiers épisodes de l’Occupation révèlent très vite une personnalité affirmée, qui refuse les diktats des Allemands victorieux comme ceux d’un gouvernement qui collabore avec l’occupant. Destitué parce que son active sympathie pour le Front populaire n'est un secret pour personne, il entre aussitôt en résistance. Il fait chevalier de la Légion d’honneur en 1937.

C’est en administrateur qu’il propose ses services au général de Gaulle, chef de la France libre. Ayant notamment pour pseudonymes successifs « Rex » et « Max », Jean Moulin parvient au péril constant de sa vie à rencontrer tous les chefs de la Résistance française et à rassembler leurs efforts au sein d’une même instance pour plus d’efficacité. Dénoncé, il sera arrêté à Caluire, près de Lyon, lors d’une réunion secrète en 1943. Torturé par les Allemands, il meurt le 8 juillet 1943 des suites de ses blessures, dans le train qui le conduit en Allemagne. Jean Moulin est fait officier de la Légion d’honneur à titre posthume par décret du 1er octobre 1945.

 

Sources :

  • Crédits photographiques : Souvenir Français de Vaucresson et Legs Antoinette Sasse, Musée du Général Leclerc et de la Libération de Paris/Musée Jean Moulin (Paris Musées).
  • Ville de Vaucresson.
  • Comité du Souvenir Français de Vaucresson.
  • Site Chemins de Mémoire, du Ministère des Armées.
  • Site de la Grande chancellerie de la Légion d’honneur : https://www.legiondhonneur.fr/fr
Exposition « Jean MOULIN » à Vaucresson avec le Souvenir Français.

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Publié le 4 Novembre 2023

Raymond Lions à Meknès.

Raymond Lions à Meknès.

A Vaucresson, Alain Goussard, président du Souvenir Français, nous fait part de la disparition de Raymond Lions, pilier du comité local et figure des anciens combattants, porte-drapeau pendant de nombreuses années.

Raymond Lions était né le 1er juin 1926, fils d’un père militaire et d’une mère institutrice. Le jeune adolescent se voit chargé de famille – nombreuse – dès 1939, alors que son père poursuit la guerre depuis l’Angleterre en tant que pilote de chasse. Pour autant, cinq ans plus tard, il s’engage, dès ses dix-huit ans, et suit les traces paternelles au sein de l’armée de l’Air.

Après une brève période de garnison en Algérie, Raymond Lions est affecté au Maroc de 1945 à 1946 pour y être formé au poste de mécanicien-radio navigant sur bombardier. Dans sa formation, il apprend à reconnaître tous les avions grâce aux bruits des moteurs ! En août 1946, il est envoyé en Indochine pour un séjour de trois ans, en tant que mécanicien-radio navigant.

Après la guerre d’Indochine, Raymond Lions retourne à la vie civile, et poursuit sa carrière dans le secteur de la distribution, au sein des groupes du Bazar de l’Hôtel de Ville et des Galeries Lafayette.

Le 12 octobre dernier, Raymond Lions est décédé à l’âge de 97 ans.

 

La délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine et les comités présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Raymond Lions.

 

Sources :

  • Crédits photographiques : archives familiales Philippe Lions et archives du comité du Souvenir Français.
  • La délégation des Hauts-de-Seine remercie Philippe Lions pour les éléments biographiques.
A Vaucresson, disparition de Raymond Lions.

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Publié le 25 Octobre 2023

A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.

42 élèves du collège Yves du Manoir de Vaucresson se sont rendus vendredi 20 octobre 2023 sur les sites et musées de la batterie de Merville et du pont de Pegasus-Bridge.

Ces jeunes étaient accompagnés par leur professeur d'histoire, M. Blondet, et deux collègues et par Philippe Levesque, président des Anciens Combattants, Alain Goussard du Souvenir Français et Monsieur Froideval, maire-adjoint en charge des Finances, de la Prévention et des Commémorations.

 

La batterie de Merville.

La batterie de Merville est l’une des batteries côtières du mur de l’Atlantique, construite par l’armée allemande et des Français réquisitionnés, pendant la Seconde Guerre mondiale. Située sur la commune de Merville dans la Calvados (cf carte ci-après), à 2 km de la mer et orientée vers la baie de l’Orne, elle fut désignée par le haut commandement allié comme l’un des objectifs prioritaires et vitaux du débarquement de Normandie : dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, elle sera l’objet d’un inimaginable assaut, et sa prise par 150 hommes du 9e bataillon des parachutistes britanniques (6e division aéroportée) est l’un des exploits du Jour J.

A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.
A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.
Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge (pont Pégasus) est le nom qu’a reçu, après les opérations dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le pont de Bénouville en l’honneur des parachutistes britanniques dont le cheval ailé Pégase était l’emblème. Le pont est inauguré, avec son nom de guerre, le 11 mars 1945. Sa prise de contrôle est un des hauts faits du Jour J.

En 1994, l’original a été remplacé par un nouveau pont, d’aspect similaire, mais plus long.

 

 

Sources :

  • Eléments et crédit photographique Vaucresson par le comité du SF local.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Olivier RichardPEGASUS 1944 : La 6th Airborne de la Normandie à la Baltique, Rouen, Editions de Rameau, 2014.

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Publié le 11 Août 2023

L’ancienne présidente du comité de Puteaux s’en est allée.

Le 8 août dernier, Den Marais-Hayer s’est éteinte après 74 années d’une vie commencée en Allemagne, en zone française d’occupation, et poursuivie à Puteaux.

Comme l’a conté son fils Paul, dans un hommage empli d’émotion et de souvenirs, elle faisait partie des 60.000 enfants d’Allemagne et d’Autriche sauvés des tourments par la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Puteaux devint sa ville d’attache, « sa bulle de sécurité, sa carapace, son royaume », le lieu de sa vie professionnelle et celui de son épanouissement sportif, à travers la pratique du vélo et les différents degrés fédéraux d’entraîneur obtenus.

Mais pendant plus de 15 ans, elle fut également présidente du comité du Souvenir Français de cette ville. Elle se vit d’ailleurs remettre le 13 octobre 2012, la médaille d’or avec bélière laurée de notre association mémorielle.

En 2017, elle céda son poste à une nouvelle équipe pour que le Souvenir Français, notamment à Puteaux, puisse, au-delà des contraintes nouvelles et du seul monde combattant, entrer dans la modernité et poursuivre son action entreprise il y a plus de 135 ans.

 

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine

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Publié le 12 Juin 2023

Le Comité de Vaucresson à la Caverne du Dragon.

Le 8 juin dernier, 50 élèves de 3e du collège Yves-du-Manoir sont partis en voyage pédagogique sur le Chemin des Dames.

En compagnie de leur professeur d’histoire et des présidents des associations des Anciens Combattants et du Souvenir Français, Messieurs Levesque et Goussard, sans oublier le drapeau de la classe défense, remis par le souvenir Français. Les élèves ont été particulièrement intéressés par les sites parcourus sur cette zone de combats très meurtriers d’avril à juin 1917. Avec entre autres : les cimetières militaires, les monuments des Basques, des tirailleurs Sénégalais, d’Apollinaire, des chars de Berry au Bac pour la première utilisation de chars Français et bien sûr l’ancien village de Craonne et enfin la caverne du Dragon qui abrite le musée du Chemin des Dames.

La localisation de cette route départementale de l’Aisne est depuis l’antiquité un endroit stratégique et un lieu de mémoire. Elle a été le théâtre de nombreux combats dont l’offensive Nivelle de 1917, qui fut un échec sanglant de 200.000 morts en deux mois malgré le courage des soldats et qui provoqua des mouvements de désobéissance et de mutineries résumés par la chanson de Craonne.

Ce devoir de mémoire est très important afin que les jeunes se rendent compte sur les sites, de l’importance du sacrifice de leurs aïeux.

 

Alain GOUSSARD

Président du Comité de Vaucresson du Souvenir Français.

 

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Publié le 24 Mai 2023

Pierre-François Percy (1754-1825), médecin français, chirurgien en chef des armées sous la Révolution et l’Empire.

Pierre-François Percy (1754-1825), médecin français, chirurgien en chef des armées sous la Révolution et l’Empire.

Le comité du Souvenir Français de Clamart et son président, François-Xavier Philipp, vous convient à une double exposition, située dans le hall de l’hôpital d’instruction des Armées Percy, 101 avenue Henri Barbusse 92140 CLAMART :

  • Les hôpitaux dans la guerre.
  • Clamart pendant la guerre de 1870-1871.

L’inauguration de ces expositions se déroulera le jeudi 25 mai 2023 à 16h, en présence du médecin général Renaud Dulou, médecin-chef de l'hôpital d'instruction des armées Percy, de Jean-Didier Berger, maire de Clamart, président du territoire Vallée Sud Grand Paris, de Jean-Baptiste Romain, directeur de l'ONaCVG des Hauts de Seine, de Claude Guy, délégué général du Souvenir Français pour les Hauts de Seine et de François Xavier Philipp, président du comité de Clamart du Souvenir Français.

Double exposition à l’hôpital Percy de Clamart.
Double exposition à l’hôpital Percy de Clamart.

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Publié le 7 Avril 2023

Belle, puissante et émouvante cérémonie à Châtenay-Malabry.

Belle, puissante et émouvante cérémonie à Châtenay-Malabry.

En ce début d’avril, le Souvenir Français, et plus particulièrement le comité de Châtenay-Malabry, ont organisé la première cérémonie de portée nationale voire internationale en hommage à une grande dame inconnue mais désormais honorée comme Juste parmi les nations. Car, pour l’avenir, sa tombe récemment restaurée par les soins du comité local du Souvenir Français sera comme celles des Morts pour la France sous la veille et la sauvegarde de notre association mémorielle.

Cette tombe est celle Marthe-Marie Potvin qui s’est appliquée lorsque la France souffrait sous l’horrible nuage noir de la folie politique et meurtrière qui recouvrait une grande partie de l’Europe à sauver les enfants Tsyboula de la déportation. Elle le fit sans penser à une gloire quelconque mais comme un geste normal, un geste d’humanité envers des voisins dont le père avait été arrêté et dont le reste de la famille demeurait sous la crainte pesante d’un voyage sans retour possible.

On se souvient, en effet, qu’aucun des 11 400 enfants déportés ne revint dans son foyer.

Ce matin du 4 avril, sous un soleil d’espérance malgré la brise qui faisait frissonner les drapeaux présents, on remarquait la présence de notre président général, Serge Barcellini, et de son vice-président, Pascal Vinchon, mais aussi celle fortement symbolique de Pierre-François Veil, président du comité français de Yad Vashem et du Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. Et puis celle des élèves du lycée Emmanuel Mounier et de leurs professeurs

Le maire de la ville dans un remarquable discours ouvrit le moment des différentes évocations de celle qui comme d’autres firent honneur à la France et à ce mot inscrit au fronton des mairies « fraternité ».

Une fois la plaque dévoilée « dans ce cimetière repose une Juste », la déambulation silencieuse d’au moins soixante-dix personnes en direction de la tombe illustre permit à chacun de déposer une fleur sous le nom de Marthe-Marie Potvin en présence de sa petite-fille.

Plus tard, en fin de journée, eut lieu au siège de notre association le vernissage de l’exposition « la voix des Justes » en présence notamment du sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi.

 

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine.

 

A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.

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Publié le 19 Février 2023

Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.

Le jeudi 9 février dernier, 80 ans exactement après la création de la médaille de la Résistance française le 9 février 1943 par le général de Gaulle, se tenait à Clichy une importante cérémonie commémorative.

Elle consistait à l’initiative du Souvenir Français à rendre hommage à des martyrs clichois, fusillés, massacrés ou guillotinés comme le fut André Bréchet en août 1941 auquel le Souvenir-Français consacra un article dans sa revue « aux cent » de l’année.

Avec cette médaille, le chef de la France combattante voulait « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l'Empire et à l'étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l'ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940 ».

Et c’est bien de cela dont il s’agissait devant le carré rénové par la ville des huit résistants qui contribuèrent au prix de leur propre vie à ouvrir les chemins vers la liberté recouvrée.

En présence du maire de la ville, d’une conseillère départementale, des membres du comité de Asnières-Clichy, d’un détachement de la BSPP – André Bréchet fit en 1920 son service militaire dans le corps des sapeurs-pompiers de Paris qu’il rejoignit plus tard comme sergent en 1940 – des représentants des familles de fusillés et des descendants de la résistance intérieure et de la France libre, la cérémonie commença par des évocations lourdes de sens.

On retiendra celle des élèves du collège Jean Macé de Clichy qui fut le premier établissement à recevoir la garde d’un drapeau de « Rhin et Danube », leur lecture émouvante de la dernière lettre d’André Bréchet à sa femme et à ses enfants.

Ces jeunes élèves ont ensuite déposé, dans la tradition de notre association mémorielle, un bouquet simple mais fort de symbole sur chacune des tombes avant la sonnerie aux morts, la Marseillaise et le chant des Partisans.

 

 

Claude Guy, délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine.

Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.

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