Au sous-lieutenant Baillon, de Chaville.
Publié le 30 Mars 2024
Fils d’Henri Baillon et de Marie Marguerite Turnet, Tristan Baillon nait à Paris le 3 juillet 1894, alors que la République est en émoi : le président Sadi Carnot a été assassiné le 24 juin par un anarchiste italien du nom de Caserio. Ce meurtre entraîne des mesures de répression dont les fameuses Lois scélérates qui interdisent, entre autres, la promotion de l’anarchie.
Tristan Baillon habite Chaville. Son carnet militaire indique qu’il porte le matricule 3608 au bureau de recrutement de Versailles. A la déclaration de guerre, en 1914, il est incorporé au 39e RAC (régiment d’artillerie de campagne).
Le 39e est alors en casernement à Toul, en Meurthe-et-Moselle. Il fait partie de la 20e brigade d’artillerie au sein de la 39e division d’infanterie. Le régiment est composé de trois groupes et de neuf batteries de canons de 75, soit un total de 36 canons.
Le carnet militaire du lieutenant Baillon comporte les éléments suivants : canonnier conducteur au 39e RAC le 15 septembre 1914, il passe au 60e RAC le 11 novembre de la même année. Le 14 décembre, il est promu brigadier puis maréchal-des-logis en février 1915. Le mois suivant, il est nommé aspirant à titre temporaire et intègre le 32e RAC. Sous-lieutenant à titre temporaire le 9 février 1916, il est envoyé au 59e RAC et devient sous-lieutenant à titre définitif le 8 novembre 1916. Le 10 septembre 1917, il est cité à l’ordre de la 2e armée, et reçoit la croix de guerre avec palme.
Il est tué à l’ennemi le 29 avril 1918 au lieu-dit Piebrouk sur la commune de Berthen. Il avait 24 ans. Il est enterré à la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, carré 4, rang 1 et tombe 604.
Sources :
- Archives de la Délégation du 92 du Souvenir Français.
- Memorial GenWeb : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/index.php
- Memorial GenWeb : contributions de Daniel Gaillard, Georges Prache, Thadée Szalamacha et Bernard Roucoulet.
- Site chtimiste sur les unités françaises de la Première Guerre mondiale.