communication de la delegation generale

Publié le 18 Juin 2020

"Moi, général de Gaulle, j'appelle..."

« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que, seules, de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur. »

 

Charles de Gaulle – in Mémoires de guerre.

 

18 juin 2020, 80e anniversaire de l’Appel du général de Gaulle.

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Publié le 22 Mai 2020

Paris, 1832 – Epidémie de choléra – Grande médaille de reconnaissance.

Paris, 1832 – Epidémie de choléra – Grande médaille de reconnaissance.

Le 13 mai 2020, en début de la phase de déconfinement liée au ralentissement de la propagation de la (1) Covid 19, le Gouvernement français a indiqué à l’issue du Conseil des ministres qu’une médaille de l’engagement face aux épidémies « afin de récompenser les personnes qui se sont dévouées pendant la crise du Covid-19 » serait prochainement créée.

La Nation veut ainsi dire sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui furent en première ligne dans la lutte contre cette pandémie nouvelle. Il sera fait appel aux deux ordres nationaux que sont la Légion d’honneur et l’ordre national du Mérite en s’appuyant sur l’article très dérogatoire de l’attribution à titre exceptionnel. Donc limité en nombre de récipiendaires.

Pour cette raison et afin de ne pas créer stricto sensu et dans sa totalité une nouvelle médaille, il devrait être fait appel à celle de 1885, parue au Journal Officiel du 9 avril 1885, p.1865. En effet, la médaille d’honneur de la santé et des affaires sociales créée en 2012 par un décret du 2 février n’a pas retenu l’attention en raison sans doute de la suspension de son attribution. Mais sans doute aussi du fait qu’elle relève du ministre de la solidarité et des affaires sociales, alors que la médaille promise sera très probablement à la main du Premier ministre, pouvant ainsi couvrir l’ensemble des domaines ministériels. Trois échelons, bronze, argent et or devraient permettre de distinguer le niveau d’engagement ou les mérites acquis dans cette lutte contre la « Covid 19 » qui apparaîtra sur une probable agrafe portée sur le ruban de la médaille.

Comme les agrafes ornant les médailles liées aux opérations militaires, elle permettrait de révéler le « j’ai vécu » ou « j’ai subi » au contact rapproché de cette pandémie. Elle deviendrait alors une médaille commémorative quel que soit le degré d’implication. Mais elle peut aussi être une médaille d’honneur pour des mérites spécifiques. Enfin, elle pourrait être attribuée à titre individuel et/ou collectif à un service, une entreprise, un hôpital. L’agrafe si elle est effectivement adoptée offrira la possibilité d’être changée en cas de nouvelle épidémie majeure sans avoir à créer une autre médaille. Enfin, toute attribution à titre posthume nécessitera de bien identifier qui est décédé de la Covid à titre principal ou secondaire.

Faisant suite à plusieurs épidémies de choléra qui emportaient malades et soignants privés de médications adaptées - on relève notamment celles de 1817, 1832 (2) 1849, 1854, 1866 et 1884 – cette médaille de 1885 est sans doute la première à pouvoir être arborée sur la poitrine, de façon visible, pendante selon un terme désormais couramment admis. 

Médaille d’honneur des épidémies, en bronze de 27 mm de diamètre, portant à l’avers l’effigie de la république ailée de Hubert Ponscarme, lui-même touché par la maladie en 1849.

Devenu médailleur après un service dans la garde mobile, l’un des plus importants de la IIIème République, il s’applique à donner à sa médaille les traits d’une puissante Marianne joufflue, au cou épais, au profile de déesse grecque et à la chevelure libre, flottante, ailée. Quatre échelons sont retenus : bronze, argent, vermeil, or. Le ruban aux trois couleurs, à bandes verticales, porte une rosette pour la classe or.

Au revers apparaissent des attributs et symboles de la médecine : le serpent qui entoure traditionnellement le bâton tenu par Esculape, le dieu de la médecine, la coupe et son breuvage, promesse d’immortalité, la palme de la victoire et de la régénérescence. En outre figure le nom du ministère et un cartouche permettant d’écrire le nom du bénéficiaire. Un total de 1161 médailles a été attribué par le ministère du commerce en deux ans dont 10 en or, 27 en vermeil, 643 en argent, 662 en bronze (3). En effet, le service de l’hygiène dépendait de ce ministère. Plus tard, dans les années 30, le modèle Alexandre Morlon supplantera la médaille d’honneur des épidémies de Ponscarme au profit de la médaille d’honneur de la Santé publique. Marianne est alors coiffée du bonnet phrygien et de couronnes de feuilles de chêne et de laurier. Il faudrait également citer le sculpteur et médailleur Charles Gustave de Marey et sa république qui orne cette médaille pour la Marine.

Le suivi de la médaille et son attribution sont ensuite confiés au ministère de l’Intérieur puis à celui de l’Hygiène qui deviendra le ministère de la Santé Publique, aujourd’hui ministère des Solidarités et de la Santé. Enfin la médaille d’honneur des épidémies fut aussi attribuée par le ministre de la Guerre (décret du 15 avril 1892) et sera distribuée lors de l’épidémie de grippe espagnole, le ministre de l’Intérieur (pour l’Algérie (4) - décret du 4 mai 1900), le ministre de la Marine (décret du 30 septembre 1909), le ministre des Colonies puis de la France d’outre-mer (décret du 3 juin 1927). Cependant, en 1962, la médaille d’honneur du Service de Santé des Armées remplaça les médailles dites « Guerre et Marine ».

Auparavant, des médailles existaient mais n’étaient pas portables. Elles ne relevaient donc pas de la phaléristique mais de la numismatique. Il s’agissait de médailles en bronze d’un diamètre de 3 à 8 cm probablement offerte dans un écrin. Médailles dites « de table » ou « de présentation », elles portent souvent des symboles de la ville (Marseille en 1819 ou Paris en 1832) ou l’effigie de la République après celle de l’empereur Napoléon III ou de Louis-Philippe en 1835.

La figure d’Esculape retient l’attention sur deux commandes de médailles par la ville de Paris en 1832 afin de commémorer la tragédie humaine née quelques années avant en Inde et parvenue à semer le désastre dans Paris.

Ursin Vatinelle le représente prêt à examiner un patient soutenu par la ville, tandis que Emile Rogat le figure repoussant de sa main la Mort en squelette rieur armé de la faux qui emporte un père de famille.

Dès cette époque, le sensationnel, la compassion, la reconnaissance et l’absolu besoin de commémorer et de se souvenir s’emparent des esprits avant de se graver sur un support pérenne.

Une nouvelle fois le passé éclaire le présent.

 

 

Claude GUY, DG du Souvenir Français dans les Hauts de Seine, le 21 mai 2020.

 

 

Sources :

Katia Shaal, « la médaille et les épidémies », publié dans le carnet de recherche, « au revers de la médaille », le 23 mars 2020, https://medaille.hypotheses.org/697.

Matthias Martin, « La future médaille de l’engagement face aux épidémies à l’aune du droit », revue générale du droit on line, 2020, numéro 52183, (www.revuegeneraledudroit.eu/?p=52183).

Louis Henry et Yves Blayo, « la population de la France de 1740 à 1860 », Persée, numéro spécial, 1975, p.71-122.

http://www.france-phaleristique.com/medaille_honneur_epidemies.htm

https:/www.numismatics.free.fr/FIM/les médailles des épidémies. Sous des pseudonymes Saint-Cyrien et Vétéran.

Monnaie de Paris, « Décorations officielles françaises », administration des monnaies et médailles, 1956.

https://www.beaussant-lefevre.com/lot/86925/8141953?

Daniel Laheyne, comité du SF de Chaville, recherche dans les journaux officiels d’époque, 18 mai 2020.

 

_______________________________________________

(1) Suivant la terminologie de l’Académie française

 (2) Le chiffre rapporté de morts en France est de 100 000 pour une population de 33,5 millions d’habitants ; celui des morts à Paris est de 18 500 pour une population de 650 000 habitants

 (3) Chiffres donnés par Jules Martin, les décorations françaises, Paris, 1912

 (4) Cette médaille était surmontée d’un croissant et d’une étoile

 

Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.
Un souvenir bien français à travers les médailles.

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Publié le 7 Mai 2020

Il y a 66 ans Diên Biên Phu.

Il y a 66 ans le 7 mai 1954 à 17h30, la chute du camp retranché de Diên Biên Phu signa l’arrêt des combats par un « cessez le feu » et la fin de la guerre d'Indochine.

 

Souvenons-nous de tous ces soldats légionnaires des BEP, des para-colos des BPC, des chasseurs-parachutistes, des parachutistes vietnamiens du BPVN. Souvenons-nous des marsouins et bigors, des médecins, infirmiers et infirmières, des convoyeurs, des artilleurs, des tirailleurs, des supplétifs, des aviateurs et des gendarmes. Souvenons-nous de ce corps expéditionnaire français en Extrême-Orient qui a combattu dans le camp retranché.

 

Souvenons-nous de tous ces morts au combat, des vies abandonnées à travers jungles et montagnes dans la « marche à la mort » et des 11.721 prisonniers dont seulement 3.290 reviendront sur la terre de France. 

 

Souvenons-nous que ce jour-là : Isabelle, Eliane, Béatrice, Claudine, Gabrielle, Anne-Marie, Huguette, Liliane et Françoise se sont enfermées à jamais dans le chagrin éternel, leur visage recouvert du linceul de sang de leurs enfants.

 

Enfin, n’oublions pas la journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » en Indochine qui a lieu le 8 juin de chaque année.

 

 

Claude Guy

Délégué général

 

NB : le crédit photographique est à mettre au compte d’un ami et adhérent du Souvenir Français. Il s’agit du monument commémoratif sur la colline Eliane.

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Publié le 24 Avril 2020

Communiqué de Madame le secrétaire d’Etat, Geneviève Darrieussecq.

Compte-tenu de la situation exceptionnelle liée à l’état d’urgence sanitaire et aux mesures de confinement, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, indique que les cérémonies du 8 mai 2020 se dérouleront selon les modalités suivantes :

 

  1. Une cérémonie, présidée par le Président de la République, aura lieu le matin à Paris, à l’Arc de triomphe, en présence d’un nombre restreint d’autorités civiles et militaires. Cette cérémonie nationale ne sera pas ouverte au public mais sera retransmise en direct à la télévision.
  2. Dans l’ensemble des départements ainsi que dans les territoires d’outre-mer, les Préfets et Hauts-Commissaires organiseront une cérémonie au monument aux morts de la commune chef-lieu dans un format restreint et en respectant strictement les mesures de distanciation. Cette cérémonie ne sera pas ouverte au public.
  3. Dans les communes, les maires pourront organiser, en format très restreint et en respectant strictement les mesures de distanciation, un dépôt de gerbe au monument aux morts. Cette cérémonie ne sera pas ouverte au public.
  4. Afin de manifester leur participation à cette journée nationale, le Président de la République demande aux Françaises et aux Français qui le souhaitent de pavoiser leur balcon aux couleurs nationales.

 

Sources :

  • DICoD – Ministère des Armées.
  • Cabinet du Secrétaire d’Etat, auprès de la ministre des Armées.
  • Crédit photographique : France TV.

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Publié le 7 Avril 2020

Hommage à René Roché.

Le dernier président de « Rhin et Danube », René Roché, a quitté la terre des vivants.

Ce breton d’origine surnommé Renaïck, c’est-à-dire « petit René », pour le différencier de son père René, faisait partie à l’âge de 19 ans d’un groupe de résistants avant d’intégrer, la Libération de Paris accomplie, la 1ère armée du général de Lattre de Tassigny.

Agent de liaison au sein d’un groupe de reconnaissance, il participe activement, face à la XIXe armée allemande, à la bataille de Colmar, cette désormais célèbre poche, difficile à ravitailler et prise dans les griffes d’un hiver particulièrement rigoureux.

Puis, c’est pour lui la garde du Rhin et sa traversée pour pénétrer en Allemagne jusqu’à Constance, à la frontière de l’Autriche, qu’il atteint la veille de la capitulation allemande.

La paix revenue, il entre chez Kodak-Pathé comme ouvrier. Mais rapidement l’ascenseur social le porte à la fonction de directeur des ressources humaines de la branche Kodak.

L’ancien sergent admis à la retraite devient secrétaire général de l’association « Rhin et Danube » avant de succéder comme président à une lignée de généraux.

À ce poste qu’il occupera pendant 9 ans, il réfléchit à la destinée de cette association chargée d’une lourde et riche histoire typiquement française. La 1ère armée a su unir dans ses rangs des soldats venus d’Afrique noire, du Maghreb, de tout l’Empire mais aussi des Forces françaises de l’intérieur et de nombreuses auxiliaires féminines.

Pour sauvegarder la mémoire de « Rhin et Danube », il pressent que le Souvenir Français est la seule association pérenne pouvant porter cette mémoire. C’est pourquoi, il signe un protocole avec le président général de notre association mémorielle qui confie au Souvenir Français les biens moraux et matériels de « Rhin et Danube ».

René Roché, figure emblématique d’une grande association disparue, d’une grande simplicité et humilité a cessé de servir l’intérêt général à 95 ans.

Commandeur de la Légion d’honneur et Grand-officier de l’ordre national du Mérite, René Roché est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945.

Qu’il y ait le 8 mai prochain des cérémonies en hommage à la fabuleuse et salvatrice journée d’il y a 75 ans ou qu’il ne puisse y en avoir en raison de l’hideuse pandémie qui recouvre le monde, la pensée de chaque membre du Souvenir Français soutiendra l’ascension vers une forme d’immortalité de ce grand patriote.

 

Claude Guy (DG 92)

 

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Publié le 18 Février 2020

Ils ont répondu présent…

Ils sont là debout malgré leur grand âge, l’un d’entre eux sera bientôt centenaire, pour honorer de leur présence le vernissage de l’exposition « Le Flambeau du Souvenir – les anciens combattants maliens » qui se déroulait au siège de notre association le 12 février.

Quelques visages de notre département se croisaient tandis que notre président général ou son Excellence l’ambassadeur du Mali en France et son Excellence l’ambassadeur de France au Mali, évoquaient le passé de ces combattants venus de loin aider la France dans ses malheurs.

Dans leur regard, chacun devinait l’humilité du devoir accompli, l’enthousiasme de l’engagement, la force des liens avec Le Souvenir Français, héritier de Rhin et Danube, cette glorieuse et superbe 1ère armée française riche de toutes ses composantes et particulièrement de ses tirailleurs.

L’émotion était palpable lorsque notre président général épingla la médaille aux couleurs bleu, blanc, rouge du Souvenir Français sur la poitrine de ces valeureux.

 

Claude Guy (DG92)

Ils ont répondu présent…
Ils ont répondu présent…

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Publié le 22 Décembre 2019

Très bientôt 2020.

Mesdames et Messieurs les présidents de comité et adhérents du Souvenir Français des Hauts de Seine,

 

L’année qui s’achève a permis au Souvenir Français de poursuivre ses efforts de mutation, de modernisation, d’ouverture et de sensibilisation des personnalités, des médias et des jeunes générations. Pour autant, vous le savez bien, il faut persévérer et convaincre toujours plus afin que les rangs de notre association mémorielle ne s’éclaircissent pas mais se renforcent de générations nouvelles, retraités et étudiants notamment.

C’est pourquoi, je remercie vivement celles et ceux qui se sont investis personnellement dans nos projets, dépassant le cercle traditionnel de leur action.

Dans des conditions parfois surprenantes et des environnements locaux indifférents, nous avons réussi à rendre un légitime hommage aux soldats morts en opérations extérieures au cimetière communal de Bagneux, au cimetière parisien de Bagneux et à Nanterre.

Nous avons également rendu hommage à ce soldat mort pendant la « drôle de guerre » appelée « fausse guerre » par les Anglais ou « guerre assise » par les Allemands mais qui fit tout de même plus de 1500 soldats reconnus « Morts pour la France ».

À Nanterre, où nous n’avons pas de comité, nous avons pourtant rendu hommage à la demande d’une petite association à un marin du commando Kieffer tombé à Ouistreham.

Enfin, récemment, c’est François-Xavier Niessen, fondateur du Souvenir Français, mort il y a 100 ans, que nous avons salué en dignes héritiers de son intuition et de sa réalisation majeure.

Mais à peine évoquées, à grands traits, ces actions de 2019, qu’il nous faut envisager celles à venir.

2020, en effet, constitue déjà une année mémorielle importante car elle sera marquée au long des mois par de nombreux anniversaires, autour de la personne du général de Gaulle puisqu’il s’agira du 130e anniversaire de sa naissance, du 80e  anniversaire de l’appel du 18 juin et du 50e  anniversaire de sa mort.

2020 sera également l’occasion de développer des grands thèmes comme les combattants de la Bataille de France, la Résistance dont celle des lycéens le 11 novembre 1940, ou la IIIème République du 4 septembre 1870.

2020, enfin, nous permettra de rendre hommage à des combattants lointains dans nos esprits mais proches dans nos cœurs : ceux qui tombèrent lors de la guerre de 1870-1871. Dans les 36 départements concernés par cette tragédie, des commémorations auront lieu devant des monuments élevés pour que l’on se souvienne ou près des tombes dans lesquelles dorment à jamais, soldats prussiens, allemands, français ou autres enfants de pays en conflit sur notre vieux continent.

Chacun d’entre nous peut dès lors réfléchir à ces deux périodes qui résument 150 ans de notre histoire : la première marquée par 75 ans de conflits sur notre sol avec nos voisins européens, la seconde par 75 ans de paix acceptée dans le cadre de la construction européenne. 

Une nouvelle fois nos esprits seront guidés par cet enjeu respectueux du passé, soucieux du présent et ouvert à l’avenir.

Comme aujourd’hui, je pourrai mesurer et être fier du degré d'engagement de la majorité d'entre vous malgré pour certains que je salue particulièrement des soucis majeurs de santé. 

Merci une nouvelle fois à toutes celles et ceux qui œuvrent pour que Le Souvenir Français séduise les cœurs et renforce son ancrage dans les villes de notre département. 

Grande association mémorielle qui a déjà consacré 132 années aux Morts pour la France en sauvegardant notamment leur tombe familiale victime d’abandon, le Souvenir Français est plus que jamais utile, nécessaire et indispensable à la Mémoire d’un pays comme le nôtre.

À quelques jours du terme de cette année, le temps est venu pour votre délégué général de vous souhaiter à chacune et chacun malgré les vicissitudes du moment d’agréables fêtes de Noël et de fin d'année et de vous présenter ses vœux chaleureux pour 2020.

Ensemble, continuons à donner du sens et de la force à notre devise "À nous le souvenir, à eux l'immortalité"

 

Claude GUY

Délégué général du Souvenir Français dans les Hauts de Seine

 

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Publié le 13 Décembre 2019

Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.

Un ciel clément, quelques difficultés de circulation, une dizaine de représentants de nos comités, de jeunes porte-drapeaux du lycée Pasteur et du collège Sainte-Croix de Neuilly, de plus anciens, toujours fidèles, sont là dans ce cimetière de plus d’un siècle surplombé par la Grande Arche qui semble le défier depuis 30 ans et l’embrasse de ses tentacules de béton, de verre et d’acier qui cernent le frêle paysage verdoyant du repos. C’est pourtant ce cadre qui accueillait cet après-midi, dans une ambiance propice au recueillement et à une certaine intimité voire communion, la commémoration du centenaire de la mort du fondateur de notre association.

 

La présence de son arrière-petite-fille donnait une dimension familiale, fraternelle et émouvante à ce rendez-vous exceptionnel. Les discours empreints de dignité et de sobriété plongeaient leurs racines jusqu’au tréfonds de l’antiquité grecque lorsque Antigone par sa transgression place l’éthique au-dessus du texte de la loi communément admise.

 

Plus tard, dans la grande salle de la mairie, notre président général aux côtés du maire qui venait de nous rejoindre a su avec talent évoquer Le Souvenir Français, son fondateur, son ambition passée, présente et d’avenir. Le maire dans son intervention a donné toute puissance aux mots « courage » et « dignité ».

 

Mais ce billet ne saurait se terminer sans un grand merci au président du Comité de Neuilly, Philippe Séchet et à celles et ceux qui l’ont accompagné.

Par sa pugnacité, son allant et son enthousiasme, il a su fédérer des énergies pour que cette commémoration soit à la hauteur de l’évènement.

 

Claude Guy (DG92), le 11 décembre 2019

Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.
Commémoration du centenaire de la mort de François-Xavier Niessen.

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Publié le 26 Novembre 2019

26 novembre 2019, un Ravivage de la Flamme sacrée plus poignant encore.

La centaine de délégués généraux du Souvenir Français entrés en séminaire ce matin, 26 novembre 2019, au quartier des Célestins venait d’apprendre la mort de 13 soldats français engagés au nom de la France au Mali.

Unis derrière leur Président général et son conseil d’administration qui déplorait le mort du fils de l’un de ses membres, ils ont observé une minute de silence avant de commencer leurs travaux.

 

En fin de journée à l’Arc de Triomphe, pour le ravivage de la Flamme par le Souvenir Français qui portait ainsi symboliquement le deuil de la Nation, ils étaient rejoints par plus de cent élèves mais aussi par Madame la Maire de Paris, les maires du VIIIème et XVIIème arrondissements, plusieurs députés ou sénateurs, par le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, Gabriel Attal, par la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq et par la ministre des Armées, Florence Parly.

 

La gravité de l’instant se lisait sur les visages tandis que résonnait la sonnerie aux morts.

 

Une fois de plus notre devise « À nous le souvenir, à eux l’immortalité » prenait tout son sens.

 

Claude Guy,

Délégué général des Hauts-de-Seine.

 

 

 

 

Crédit photographique :

  • Souvenir Français 92.
26 novembre 2019, un Ravivage de la Flamme sacrée plus poignant encore.
26 novembre 2019, un Ravivage de la Flamme sacrée plus poignant encore.

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Publié le 20 Novembre 2019

Les crétins du dimanche.

Message de Claude GUY, Délégué général des Hauts-de-Seine.

« Des crétins, objets de plus malins qu’eux, ont une nouvelle fois laissé éclater leurs pustules de haine contre une société qui les a nourris et même protégés. Ils ont saccagé des lieux qui rappellent aux vivants que d’autres jeunes qui méritent le respect ont laissé leur vie il n’y a pas si longtemps pour que les crétins d’aujourd’hui viennent au monde dans un pays de liberté qu’ils voudraient du haut de leur imbécilité réduire.

Nul besoin de leur accorder une importance médiatique mais lisons plutôt ce qu’écrivait notre président général dès ce matin. Eux n’ont d’évidence pas la capacité de lire son texte encore moins d’en comprendre le sens.

Saluons les élus de Paris dont la Maire de la ville mais aussi le maire du XVIIème arrondissement, d’autres maires, d’anciens responsables locaux ou députés ou ministres qui ont répondu à l’initiative du Souvenir Français de se recueillir devant les deux monuments de la capitale dédiés au maréchal Juin. »

 

Message de Serge BARCELLINI – Président-général du Souvenir Français.

« Le 15 novembre à Sarcelles, une stèle qui portait la mémoire des tirailleurs sénégalais a été vandalisée. Le 16 novembre à Paris, le monument qui rend hommage au Maréchal Juin et aux combattants du Corps expéditionnaire d’Italie a été partiellement détruit. Ces deux faits disent beaucoup de notre temps présent.

Alors que le devoir de mémoire s’est érigé en idéologie, nos monuments ne constituent plus des repères pour notre histoire. Alors que l’école française est la plus égalitaire et a longtemps été la plus performante, elle est de moins en moins capable de donner à l’ensemble des écoliers la même connaissance historique.

Alors que les gilets jaunes naissent du territoire, ils enfantent, pour beaucoup en le subissant, la destruction de notre histoire partagée.

Les deux moments de vandalisme dont un seul a été fortement médiatisé doivent d’abord nous interroger.

Qu’est devenue la France, celle que chantait Jean Ferrat et celle qu’aimait de Gaulle ?

Que reste-t-il de la « dette » que nos générations ont contractée avec ces hommes et ces femmes dont certains en particulier pendant la campagne d’Italie sont venus d’Afrique, eux qui ont sauvé notre liberté et notre démocratie ?

Que faire pour freiner le lent et vertigineux déracinement mémoriel que nous constatons ?

Il nous impose l’obligation de repartir à la base, de retrouver la passion de l’éducation populaire, de sauvegarder bénévolement le patrimoine combattant et de respecter scrupuleusement nos tombes et nos monuments.

Ces deux moments de destruction nous obligent. Le Souvenir Français, cette association enracinée dans les terres de l’hexagone, en appel à tous les citoyens de ce pays : rejoignez-nous afin de faire renaître la passion de notre histoire partagée, celle dont Renan disait qu’elle était seule capable de nous garantir « le bonheur de vivre ensemble ».

 

Crédits photographiques :

  • Site www.yahoo.fr et site twitter de Yahoo.
  • Souvenir Français
Les crétins du dimanche.
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Les crétins du dimanche.
Les crétins du dimanche.
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Les crétins du dimanche.
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