Publié le 25 Juillet 2020

Mémorial de la Déportation des juifs des Hauts-de-Seine.

Mémorial de la Déportation des juifs des Hauts-de-Seine.

Histoire du parc de Sceaux.

Au XVe siècle, le futur parc de Sceaux est un domaine agricole de quelques hectares qui s'étend peu à peu au fil de la succession des propriétaires. C'est en 1670 que le parc entre dans l'histoire : Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des Finances du Roi-Soleil, achète le domaine pour le transformer en un lieu de prestige. Il fait restaurer, agrandir la demeure, construire le Pavillon de l'aurore et aménager un jardin. Charles Le Brun, le grand peintre et décorateur de Louis XIV, participe au projet, tandis que les sculpteurs Antoine Coysevox et François Girardon exposent leurs oeuvres dans le parc. Celui-ci est confié à André Le Nôtre, créateur des principaux jardins classiques du XVIIe siècle.

Profitant de sa position élevée, le château propose un parti paysager autour d'une double perspective, l'une dans l'axe du château, la seconde perpendiculaire, réservant la découverte d'une grande cascade qui se prolonge par le bassin de l'Octogone. Ces agencements sont agrémentés de végétaux en parterres ou taillés en rideaux et de nombreux jeux d'eau. 

A la mort de Colbert, son fils, le marquis de Seignelay, acquiert de nombreux terrains et le domaine atteint alors 220 hectares. André Le Nôtre intervient à nouveau et redessine le jardin en créant le Grand Canal. L'architecte Jules Hardouin-Mansart édifie l'Orangerie, dont on peut encore admirer aujourd'hui la plus grande partie du bâtiment.

Le duc et la duchesse du Maine héritent de la magie de ces lieux et y organisent des divertissements dont les "Nuits de Sceaux", demeurées célèbres.

Au XVIIIe siècle, la Révolution entraîne la destruction presque totale du site et son rachat par un riche exploitant agricole, Hyppolite Lecomte. Le duc de Trévise, qui épouse la fille Lecomte en 1828, entreprend la restauration du Domaine. Il fait reconstruire un château de style néo-Louis XIII et retracer les grandes lignes du jardin.

La première guerre mondiale met fin à ce renouveau et il faut attendre 1923 pour que le département de la Seine achète le domaine et protège le patrimoine historique. Les bâtiments et sculptures sont classés Monuments historiques en 1925.

 

Le parc de Sceaux : lieu de mémoire.

 

Dans la partie ouest du parc se trouve le Mémorial de la déportation des juifs des Hauts-de-Seine. Réalisé en fonte de fer, ce mémorial appelé « le Pupitre des étoiles », est l’œuvre du sculpteur Christian Lapie. D’imposantes statues, à forme humaine à peine ébauchée, sont réparties dans une clairière de bouleaux évoquant les lieux de déportation de l’Europe de l’Est.

Au nombre de douze, de tailles différentes, elles symbolisent les douze fils de Jacob, ancêtres des douze tribus d’Israël. Sept d’entre elles sont regroupées, à l’image d’une famille, au centre de quatre pupitres sur lesquels ont été gravés les noms des 972 victimes de la Shoa originaires des Hauts-de-Seine. 

 

L'aigle d'Arménie, oeuvre du du sculpteur Rast-Klan Toros illustre le centenaire du génocide des arméniens de 1915. Cette sculpture représente un aigle au corps d'homme : « la force d'un peuple vivant », selon Wissam Nehmé, président du Club Franco-Arménien d'Antony et conseiller municipal. « Ce monument est un acte de résistance » a conclu Patrick Devedjian, alors président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine.

 

 

Sources :

 

  • Photo du mémorial juif = blog sur la parc de Sceaux – parc-de-sceaux.kazeo.com
  • Photo du mémorial arménien = domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.net
  • Site du Conseil départemental des Hauts-de-Seine : www.hauts-de-seine.fr

 

Mémorial du génocide arménien de 1915.

Mémorial du génocide arménien de 1915.

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Publié le 13 Juillet 2020

Premier hommage à Jacques Chirac.

Ce 13 juillet, à 15 heures, au cimetière du Montparnasse, Le Souvenir-Français rendait hommage, comme il le fait depuis quelques années, à d’anciens présidents de la République. En effet, notre association mémorielle est une association profondément républicaine et toujours placée sous le haut patronage du Chef de l’Etat. Il lui paraît donc important de saluer les vingt qui ont incarné cette fonction et reposent pour l’éternité.

Mais le moment était particulier car il s’agissait d’honorer la mémoire du premier président de la Vème République enterré à Paris et du premier président de la République à avoir rendu visite en cette qualité au siège du Souvenir Français.

On pourrait ajouter qu’il fut le premier à tant faire pour les différentes mémoires qui irriguent notre histoire contemporaine.

En présence de sa fille Claude et de son gendre, Jacques Chirac a reçu l’hommage du Souvenir-Français qui, sous un soleil radieux, déposa une gerbe et les boutons fraîchement éclos du rosier de la Mémoire.

 

 

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine.

Premier hommage à Jacques Chirac.
Premier hommage à Jacques Chirac.
Premier hommage à Jacques Chirac.
Premier hommage à Jacques Chirac.
Premier hommage à Jacques Chirac.
Premier hommage à Jacques Chirac.

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Publié le 4 Juillet 2020

Jacques Sicher de Vaucresson.

Au 3e RPC.

 

Jacques Sicher nait le 3 janvier 1930. A 19 ans, il s’engage dans l’armée et part pour un séjour en Indochine. Il revient en métropole et intègre l’Ecole inter-armes de Saint-Cyr, au sein de la promotion Franchet d’Esperey (1955-56). Il entre ensuite à l’Ecole de l’arme blindée cavalerie de Saumur.

Affecté au 8e RIC (régiment d’infanterie coloniale), il part pour l’Algérie où il est nommé auprès du colonel Marcel Bigeard, au sein du 3e RPC (régiment de parachutistes coloniaux).

A l’occasion d’une opération, non loin de Tébessa, Jacques Sicher est blessé mortellement le 27 février 1958. Il avait 28 ans et était père de trois enfants : Bruno, Benoît et Dominique.

Le sous-lieutenant Sicher était chevalier de la Légion d’honneur, croix de Guerre des TOE avec trois citations, croix de la Valeur militaire avec palme. Il est enterré au cimetière de Vaucresson.

Son nom est inscrit sur la plaque commémorative de l’école Saint-Jean-de-Béthune (Versailles), au Mémorial départemental AFN, sur le monument aux Morts de Vaucresson et sur la plaque commémorative du cimetière, mise en place par la municipalité et le Comité local du Souvenir français.

 

Le découpage administratif en Algérie française.

En 1845, l'Algérie est découpée en trois provinces : province d'Alger, province de Constantine et province d'Oran composées chacune d'un territoire civil (organisé en département, arrondissements et communes), d'un territoire militaire (organisé en subdivisions, cercles et annexes) et de territoires mixtes. Les provinces disparaissent en 1870.

En décembre 1848 le territoire civil de ces trois provinces devient un département français, les territoires mixtes sont supprimés et répartis entre territoires civils et territoires militaires. Le Sud Algérien est divisé en six territoires.

Le 24 décembre 1902, les six territoires du Sud-Algérien sont regroupés au sein des Territoires du Sud. Le 14 août 1905, un décret prévoit que ce territoire est administré par l'Armée et le divise en quatre Territoires : Territoire d'Aïn Sefra, Territoire de Ghardïa, Territoire de Touggourt, Territoire des Oasis, eux mêmes divisés en cercles et annexes par décret le 12 décembre 1905.

En 1955, un quatrième département est créé par découpage du département de Constantine : lé département de Bône.

En 1956, huit nouveaux départements sont créés puis trois en 1958 et deux sont supprimés en 1959 : département de Batna (ou département d'Aurès), département de Médéa (ou département de Titteri), département de Mostaganem, département d'Orléansville (ou département de Cheliff), département de Sétif, département de Tiaret, département de Tizi-Ouzou (ou département de Grande-Kabylie), département de Tlemcen, département de Saïda, département d'Aumale (1958-1959) et département de Bougie (1958-1959).

En 1957, les Territoires du Sud sont supprimés, la partie sud du Territoire est divisée en deux départements "sahariens" : département des Oasis et département de La Saoura.

En juillet 1962 l'Algérie devient indépendante.

 

 

Sources :

http://www.memorialgenweb.org

Informations de Jean-Claude Jorand, Claude Richard et Stéphane Protois.

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