Publié le 31 Août 2014
24 août 2014 : au carrefour des Trois communes, François-Xavier Philipp, président du Comité de Clamart du Souvenir Français prononce le discours de remerciements aux autorités civiles et militaires.
Clamart a participé le dimanche 24 août 2014, avec plus de 60 autres communes de France, au parcours mémoriel de la « Voie de la 2e DB ». Parcours historique. Des bornes sont la colonne vertébrale du parcours, permettant d’identifier le chemin emprunté par cette glorieuse unité blindée pour nous libérer.
Des panneaux ont été posés pour apporter une explication rigoureuse des faits historiques. Ils sont placés au carrefour du rond point du Petit Clamart, au carrefour des Trois communes, devant le centre Jean Arp, sur la place Marquis, et devant l’hôpital militaire de Percy.
Devant une foule de plusieurs centaines de personnes et en présence d’anciens de la 2e DB et de nombreuses personnalités civiles et militaires, la borne du carrefour des Trois communes et les 5 panneaux présents sur la commune ont été inaugurés, le dimanche 24 août 2014. Si ces derniers sont à l’initiative du Souvenir Français, il convient de noter qu’ils ont été financés par la mairie de Clamart et par souscription publique.
* * *
24 août 1944. Brouillard, pluie sur Clamart. Une agitation inhabituelle laisse présager des événements importants.
Un ordre a été donné. Il faut « empêcher les Allemands de fuir ».
Les FFI (Forces Française de l’Intérieur) et des Clarmontois abattent les arbres, déversent des pavés pour dresser des barricades. Des sacs de sable, du bois, d’autres objets bouchent différentes artères de la ville ; un autobus à gazogène de la TCRP immobilise même la côte de Châtillon à la Tour Biret.
Début de soirée, le soleil parvient à trouer les nuages, les cloches se mettent à sonner à toute volée. Les premiers chars de la 2e DB viennent de franchir le carrefour du Petit-Clamart, avec, à leur tête le commandant Massu. L’explosion de joie, d’enthousiasme et d’émotion n’effacera pas la tragédie survenue cinq jours plus tôt avec le martyre des quatorze mitraillés de la rue des Carnets dont deux enfants. Une famille anéantie : les Schmauder.
Mais ces heures historiques sont vécues comme une véritable délivrance. La colonne passe le rond point des Trois communes, descend la rue du Plessis Piquet (devenue depuis rue de la Division Leclerc), la rue de Chevreuse (avenue Jean-Baptiste Clément), la rue de Sèvres (rue Paul Vaillant-Couturier). Arrivée place Marquis, les uns explorent l’avenue Adolphe Schneider, la rue de la Vallée du Bois, la rue de Fleury ; les autres, la rue du bois du Boulogne (rue Henri Barbusse). C’en est fait : Clamart est libéré !
François-Xavier Philippe
Président du Comité de Clamart du Souvenir Français