Publié le 29 Novembre 2023

Ce 26 novembre 2023.

Plus de 80 drapeaux du Souvenir-Français flottaient sous la voûte de l’Arc de Triomphe pour notre ravivage annuel de la Flamme de la Nation.

Cérémonie sobre, présidée par notre président général, Serge Barcellini, en présence notamment de jeunes porte-drapeaux levés tôt le matin pour rejoindre la capitale depuis le Doubs.

On remarquait aussi les adolescents d’un Conseil municipal des jeunes, futurs citoyens responsables et quelques drapeaux de la délégation des Hauts de Seine souvent accompagnés de responsables de comité. Bois-Colombes, Colombes, Issy les Moulineaux, Le Plessis-Robinson, Sceaux purent ainsi échanger en marge de ce rendez-vous qui permet à notre association mémorielle de rendre hommage au Soldat Inconnu et de se souvenir que cette idée naquit dans ses rangs, à Rennes, il y a un peu plus de 100 ans.

 

Claude Guy,

Délégué général des Hauts de Seine

Ce 26 novembre 2023.
Ce 26 novembre 2023.
Ce 26 novembre 2023.

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Publié le 20 Novembre 2023

Des salariés d’Enedis lors de la cérémonie d’hommage aux Morts pour la France.

Des salariés d’Enedis lors de la cérémonie d’hommage aux Morts pour la France.

Cette année encore notre délégation générale a été très sollicitée dans le cadre des commémorations de la Victoire de 1918. Car c’était aussi le centenaire du premier ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe auquel furent associés quelques-uns de nos membres.

Mais c’était aussi la deuxième contribution à l’hommage rendu par une grande entreprise, Enedis, partenaire du Souvenir-Français, à ceux de la Grande Guerre.

Deux autres cérémonies à vocation culturelle cette fois permirent une rencontre avec les sociétaires de la Comédie Française et les artistes de l’opéra Garnier en mémoire des Morts pour la France de ces deux grandes institutions. Jean-Paul Vauquelin, ancien président national des anciens combattants lyriques, baryton de 92 ans qui travailla avec Maria Callas, interpréta a cappella une vibrante Marseillaise.

Enfin, les jeunes des établissements scolaires dépositaires d’un drapeau confié par notre association se distinguèrent. Qu’il s’agisse de ceux de Clamart vainqueurs académiques du concours des Petits artistes de la Mémoire ou de ceux de Neuilly qui prolongèrent dans le respect et l’enthousiasme la convention qui nous unit.

Un soleil citoyen se lève pour éclairer notre avenir.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine

Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.

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Publié le 9 Novembre 2023

Soldats du 101e RI.

Soldats du 101e RI.

Le 101e RI.

Le 101e régiment d’infanterie est créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Légeois. Ce nom provient du fait que l’unité ait été la propriété perpétuelle des évêques de Liège. Au cours du Premier empire, le 101e va s’illustrer à Marengo puis à Bautzen en 1813 ; sous le Second empire, il combat notamment à Palikao, aux côtés des forces anglaises, contre les Chinois et cette victoire permet à la France d’avoir un accès à Pékin.

En 1914, à la mobilisation, le régiment est caserné dans le département de la Seine, à Saint-Cloud, et à Dreux. Il fait partie de la 13e brigade, 7 division d’infanterie et 4e corps d’armée. Son chef de corps est le colonel Ferret. Le régiment est composé d’un état-major, de trois bataillons de quatre compagnies chacun, soit 62 officiers, 3.200 hommes et, ajoute, l’historique du 101e publié par A. Félix à Sartrouville en 1920, 202 chevaux !

L’unité est engagée dès les débuts de la guerre et combat dans les Ardennes puis participe à la bataille de l’Ourcq. En 1915, il est d’abord positionné dans le secteur de l’Aisne, avant d’être intégré à la seconde bataille de Champagne. De là, il se dirige sur Verdun en 1916 puis est déplacé sur la Somme en 1917. Il est également des combats de la Woëvre et de la Marne cette année-là. En 1918, il est placé dans les secteurs de la Champagne avant d’être positionné de nouveau dans l’Aisne.

 

Novembre 1918.

Il est indiqué dans l’historique du régiment : « Le lendemain, le 101e se rend dans la zone des camps autour de la Neuville-en-Tourne-à-Füy, puis à Aussonce où il s'installe le 7 novembre. C'est là que viendra nous trouver la nouvelle de l'armistice ! Les hostilités cesseront à 11 heures, le 11 novembre. Les poilus du régiment fêtent discrètement l'armistice ; aucune manifestation bruyante. Le soir, feu d'artifice dont les Allemands font les frais. En effet, les hommes puisent dans les dépôts de fusées abandonnés, et tard dans la nuit, le ciel est sillonné de feux multicolores, rappelant les plus beaux soirs d'attaques et de coups de main. Les jours suivants apportent des nouvelles sensationnelles, dont l'abdication du Kaiser. Le 14 novembre, le régiment se met en route vers Rethel, étape pénible de 32 kilomètres que tous les hommes font néanmoins de bonne grâce, et va cantonner à Corny. Le colonel s'installe à la mairie où l'attend, d'ailleurs, un cycliste, porteur de la deuxième citation à l'ordre du régiment, et de la décision du maréchal commandant en chef, accordant au 101e le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

Ordre général n° 1476, 4e armée, 29 novembre 1918. — 101e régiment d'infanterie : « Jeté brusquement dans la bataille, sous les ordres du lieutenant-colonel de Benoist, a justifié « à nouveau sa réputation d'unité d'élite. Fier de son glorieux passé et pénétré de l’importance « de la lutte engagée, du 4 au 14 octobre 1918, s'est magnifiquement porté par deux fois à « l'attaque de la position d'Orfeuil, formidablement organisée et âprement défendue ; puis, « oubliant ses fatigues, s'est élancé à la poursuite de l'ennemi, au cours de son repli sur l'Aisne, « repoussant ses violentes contre-attaques et précipitant sa retraite désordonnée ; a contribué, « par son énergie et sa ténacité farouches, et en dépit des pertes sévères qu'il avait subies, à « libérer une notable partie du territoire, des civils retenus par l'ennemi, et à capturer une « certaine quantité de matériel. »

 

1919.

Le 101e rentre à Saint-Cloud et dans la région de Versailles au début de l’année 1919. Les départs s'échelonnent sur les 15 et 16 avril. Les voyages s'effectuent sans incidents, parfois avec une sage lenteur. L'installation dans la caserne Sully des 1re et 2e compagnies, de l'état-major et la C. H. R. rencontre des difficultés, car le casernement de Saint-Cloud est occupé par le 62e régiment d'artillerie de campagne. Le 101e ne revient qu'en locataire et est considéré comme troupe de passage. Le vendredi 18 avril, le colonel et la musique se portent avec le drapeau, au-devant des 2e et 3e bataillons qui se dirigent respectivement vers Suresnes et le fort du Mont-Valérien.

Le général Lebocq, commandant la 7e D. I. (Division d’Infanterie), assiste au défilé sur la place d'armes de St-Cloud. Dès les premiers jours, le service de place absorbe le régiment ; l'installation s'effectue tant bien que mal. A la caserne Sully, la situation est devenue normale, après entente avec le 62e R.AC. Au Mont-Valérien, le 3e bataillon est fort bien logé, tandis que le 2e est encore réparti en cantonnement dans des maisons de Suresnes, plus ou moins bien installé. Les habitants de Saint-Cloud sont heureux de revoir le 101e et font excellent accueil aux éléments qui arrivent.

Le 28 juin, le jour de la signature de la paix, le régiment participe au service d'ordre dans la cour d'honneur du château de Versailles.

 

Au cours de la Première guerre mondiale, le 101e a perdu 81 officiers et plus de 2.100 soldats et sous-officiers.

 

Sources :

  • Archives de la Délégation du 92 du Souvenir Français.
  • Site Memorial GenWeb.
  • Historique du 101e régiment d’infanterie : http://tableaudhonneur.free.fr/101eRI.pdf
  • Site Chtimiste.
  • Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française, par le général Andolenko, Eurimprim 1969.
Caserne Sully de Saint-Cloud.

Caserne Sully de Saint-Cloud.

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Publié le 4 Novembre 2023

Raymond Lions à Meknès.

Raymond Lions à Meknès.

A Vaucresson, Alain Goussard, président du Souvenir Français, nous fait part de la disparition de Raymond Lions, pilier du comité local et figure des anciens combattants, porte-drapeau pendant de nombreuses années.

Raymond Lions était né le 1er juin 1926, fils d’un père militaire et d’une mère institutrice. Le jeune adolescent se voit chargé de famille – nombreuse – dès 1939, alors que son père poursuit la guerre depuis l’Angleterre en tant que pilote de chasse. Pour autant, cinq ans plus tard, il s’engage, dès ses dix-huit ans, et suit les traces paternelles au sein de l’armée de l’Air.

Après une brève période de garnison en Algérie, Raymond Lions est affecté au Maroc de 1945 à 1946 pour y être formé au poste de mécanicien-radio navigant sur bombardier. Dans sa formation, il apprend à reconnaître tous les avions grâce aux bruits des moteurs ! En août 1946, il est envoyé en Indochine pour un séjour de trois ans, en tant que mécanicien-radio navigant.

Après la guerre d’Indochine, Raymond Lions retourne à la vie civile, et poursuit sa carrière dans le secteur de la distribution, au sein des groupes du Bazar de l’Hôtel de Ville et des Galeries Lafayette.

Le 12 octobre dernier, Raymond Lions est décédé à l’âge de 97 ans.

 

La délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine et les comités présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Raymond Lions.

 

Sources :

  • Crédits photographiques : archives familiales Philippe Lions et archives du comité du Souvenir Français.
  • La délégation des Hauts-de-Seine remercie Philippe Lions pour les éléments biographiques.
A Vaucresson, disparition de Raymond Lions.

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