Publié le 25 Mars 2018

"Grandes collectes" organisées avec le concours des Comités du Souvenir Français.

Dans le cadre de la dernière année des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, des collectes d’objets, de documents et de souvenirs familiaux liés à ce conflit sont organisées un peu partout par ou via les Comité du Souvenir Français.

 

Comité de La Garenne Colombes :

 

  • L'Amicale Philatélique et Cartophile et le Comité d'Entente des Associations patriotiques de La Garenne préparent une exposition "multi-collections" sur la Grande Guerre et principalement sur l'année 1918. Cette exposition aura lieu à la Médiathèque du 4 au 12 octobre 2018.

 

  • Si vous avez en votre possession des documents tels que des photos, livres, cartes ou objet divers : maquettes, engins militaires, soldats de plomb, uniformes; etc., et si vous souhaitez les voir exposés, nous vous en remercions par avance et nous vous demandons de contacter :
    • soit Jean-Claude Fleury, président de l'APCG, téléphone : 01-47-60-08-94 et 06-15-35-05-42.
    • soit Pierre Lucas, président du Comité d'Entente des Associations patriotiques, téléphone : 01-47-82-69-10 et 06-80-08-94-33.

 

 

Comité de Châtillon-Bagneux :

 

La mairie va également organiser une exposition à la rentrée 2018. Pour tout renseignement, il convient de se rapproche du colonel Combescure, président du Comité : Dominique Combescure 3, rue Verrières 92220 BAGNEUX – Tél. : 06 76 56 91 07.

 

 

Comité d’Issy-Vanves :-

 

La médiathèque « Le Temps des Cerises » va aussi organiser une exposition à la rentrée. Le système est le même. D’une part, vous pouvez contacter directement la médiathèque qui se trouve Promenade du Verger dans le Fort d’Issy au 01 41 23 80 00.

 

Par ailleurs, pour Issy-Vanves, vous pouvez aussi contacter le président, Frédéric RIGNAULT au 6, allée Maryse Bastié 92320 Châtillon et au 06 16 30 71 77.

 

A chaque fois, les objets seront exposés, assurés et, bien entendu, rendus à leurs propriétaires.

 

 

Par avance : merci !

 

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Publié le 22 Mars 2018

Des écoliers de Châtillon au Mont-Valérien.

Le 6 mars 2018, deux classes de CM2 de l’école élémentaire Marcel Doret de Châtillon (56 élèves), accompagnées de leurs professeurs, Mesdames Le Thi et Jourdieu, se sont rendues au Mont-Valérien, et ont participé en fin d’après-midi au Ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe.

 

Madame Blandine Delfosse, conseillère municipale représentait le maire de Châtillon, Monsieur Jean-Pierre Schosteck.

 

Après un repas pris en commun dans le réfectoire de l’école, en présence des représentants du comité local du Souvenir Français, à savoir le colonel Pierre Keraudren et le porte-drapeau Monsieur Georges Sicard, deux cars, affrétés par la commune, ont emmené la délégation au Mont-Valérien.

 

Sous la conduite des guides de l’ONAC, les élèves ont visité avec beaucoup d’intérêt, la chapelle où étaient parqués les condamnés avant leur exécution, le musée, où une exposition relate l’histoire des fusillés, avec un éventail de lettres adressées avant leur mort, à leurs proches. Puis, les élèves se sont rendus à la cloche-monument sur laquelle sont inscrits les noms des 1.008 fusillés entre 1941 et 1944.

 

Ensuite, les élèves ont été dans la clairière des fusillés où une plaque rappelle leur sacrifice. La visite s’est terminée par le Mémorial de la France combattante où sont enterrés, sous une dalle, sept représentants des différentes composantes des forces combattantes : France Libre, Résistance intérieure, déportés… La 7e place étant réservée au dernier des Compagnons de la Libération après son décès. Compagnons qui restent au nombre de cinq à ce jour.

 

Les guides ont ensuite expliqué les symboliques des quelques hauts-reliefs qui entourent la Croix de Lorraine en grès rose, située au-dessus de la porte d’entrée, et de la flamme de la Résistance française, qui ne s’éteindra jamais.

 

Nous nous sommes ensuite rendus au cimetière américain de Suresnes, près du Mémorial. Les élèves ont pu participer à la descente des couleurs et se rendre compte de la minutie avec laquelle les Américains replient leur drapeau. Le responsable a ensuite fait un exposé sur la particularité de quelques tombes et a souligné que les morts de 1914-1918 et de 1939-1945 nous ont permis de vivre libres.

 

Puis nous avons rejoint l’Arc de Triomphe pour participer au Ravivage de la Flamme. Par groupes de 4, les élèves ont déposé chacun une fleur sur la dalle du Soldat inconnu. Une élève, représentant ses camarades, a participé au Ravivage. Après une vibrante Marseillaise, entonnée par tous les participants, élèves compris, la cérémonie a pris fin.

 

Il faut noter que les guides de l’ONAC ont souligné l’intérêt porté par les élèves à la visite et aux questions pertinentes qu’ils ont posé. Cela prouve la qualité de la préparation effectuée par les enseignants.

 

Les adultes participants, unanimes, ont apprécié cette journée qui restera marquée dans la mémoire des élèves, ainsi que le directeur de l’école, Monsieur Philippart, qui au cours de la journée est resté en contact par SMS avec ses enseignants. Les guides ont donné à ceux-ci un formulaire leur permettant de participer à un concours de dessin relatant cette journée. Le 1er prix sera un voyage sur un lieu de mémoire. Un compte-rendu, effectué par les élèves, sera diffusé dans le magazine « Châtillon-Informations ».

 

 

 

 

Colonel (ER) Pierre Keraudren

Président honoraire du Comité de Châtillon du Souvenir Français

 

 

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Publié le 10 Mars 2018

Encore une première dans les Hauts-de-Seine.

Après la première géolocalisation des tombes lancée il y a peu à Levallois-Perret, le Conseil municipal des jeunes de la ville de Meudon est le premier à être affilié au Souvenir Français dans le département des Hauts de Seine.

 

La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel de ville, en présence du maire, Monsieur Denis Larghero, de plusieurs conseillers municipaux, de président général du Souvenir Français, le Contrôleur général des armées Serge Barcellini, du délégué départemental et de Roland Pachot au nom du comité local.

 

La qualité des interventions de ces jeunes citoyens engagés dans la vie de la Cité, leur enthousiasme et leur compréhension du devoir de mémoire sont à n’en pas douter des vecteurs d’espérance pour l’avenir de notre association. Particulièrement pour les valeurs profondes qu’elle porte afin que vive la mémoire des Morts pour la France.

 

Claude Guy

Délégué général des Hauts-de-Seine

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Publié le 4 Mars 2018

Jacques Cristiani.

Toutes celles et ceux qui ont un jour participé à une cérémonie au Mont Valérien ou sous l’Arc de Triomphe n’ont pas pu rater la présence de Jacques Cristiani. Infatigable porteur du drapeau de l’Association nationale des médaillés de la Résistance française, il était immanquable avec ses fameuses moustaches à la « gauloise » !

 

Jacques Christiani n’est plus. Il est décédé le dimanche 24 décembre 2017, veille de Noël. Ses obsèques religieuses se sont déroulées en la cathédrale Saint-Louis des Invalides le vendredi 29 décembre 2017. Il a été ensuite inhumé dans le caveau de l’Ordre de la Libération au cimetière du Père Lachaise.

 

Né le 20 juillet 1922 à Colmar, Jacques Cristiani tente par deux fois de rejoindre la France libre. Ces deux tentatives se soldent par des échecs. Arrêté une première fois en juillet 1942 à bord d’un bateau sur lequel il pensait pouvoir rejoindre les Forces Françaises Libres, condamné à neuf mois de prison, il est incarcéré à Saint-Paul-d’Evjeaux, puis libéré à l’issue de sa peine.

 

En septembre 1943, Jacques Cristiani rejoint le réseau Navarre à Bordeaux. Le réseau avait été créé par Jacques Henri Simon et Jacques Rebeyrol quelques temps auparavant. Sa centrale été implantée à Paris. Mais, comme bon nombre de réseaux, Navarre est décimé en avril 1944 avec l’arrestation des principaux cadres.

 

Jacques Cristiani ne fait pas exception. Il est arrêté par la Gestapo. Il parvient à leur échapper. A Paris, il rejoint l’OCM (Organisation Civile et Militaire), qui l’envoie en mission en Normandie où il termine la guerre.

 

L’OCM.

 

L’OCM est fondée en décembre 1940 à Paris, par la fusion de l’Equipe française d’Organisation du Redressement (EFOR) de l’industriel Jacques Arthuys et la Confédération des travailleurs intellectuels, animée par Maxime Blocq-Mascart. Dès janvier 1941, des fonctionnaires du ministère des Travaux publics, renforcent l’OCM, sous la direction d’André Boulloche et du couple Georges et Raymonde Ricroch. L’OCM recrute aussi dans la bourgeoisie, l’industrie, parmi les commerçants, les anciens combattants, les professions libérales et les universitaires. Deux tendances politiques sont particulièrement représentées : les conservateurs, souvent maréchalistes mais germanophobes et hostiles à la Révolution nationale, d’une part, et les socialistes d’autre part. La première tendance est majoritaire à l’origine, mais la deuxième l’emporte au cours de la guerre.

 

L’OCM est décapitée le 22 décembre par l’arrestation de Jacques Arthuys.

 

Le nouveau chef est le colonel Alfred Touny, ancien responsable du 2e Bureau de la IVe armée. Pierre Brossolette met l’OCM en contact avec le colonel Rémy, chef du réseau Confrérie Notre-Dame, lié au BCRA du colonel Passy. L’afflux de nouveaux membres en 1942-1943 permet au réseau de se reconstituer, entre autres grâce à des personnalités comme Guy Mollet. En dépit de nouvelles arrestations et du retournement de quelques membres, le réseau réussit à se maintenir jusqu’à la Libération.

 

Après la guerre.

 

Liquidateur national du réseau Navarre depuis la Libération, Jacques Cristiani était membre du Comité de la flamme sous l'Arc de Triomphe depuis 2000. Il était également le porte-drapeau de l'Association nationale des médaillés de la Résistance française depuis 2000, après avoir été durant vingt ans celui de la Fédération des réseaux de la France Combattante jusqu'à la dissolution de celle-ci.

 

Titulaire de nombreuses décorations, Jacques Cristiani était commandeur dans l’Ordre national de la Légion d’honneur.

 

La médaille de la Résistance française.

 

La médaille de la Résistance française a été conférée à environ 65.295 personnes, dont 25.000 à titre posthume, appartenant aussi bien aux Français libres qu’à la Résistance intérieure. Elle a été également attribuée à dix-huit collectivités territoriales, à vingt-et-une unités militaires des trois armées et quinze autres collectivités (lycées, hôpitaux, couvents…).

 

Cette décoration n’est plus attribuée depuis 1947.

 

 

 

Sources :

 

  • Site des Gaullistes de France.
  • Site du Ministère des Armées.
  • Archives du Souvenir Français des Hauts-de-Seine.
  • Site « Musée de la Résistance en ligne ».
  • Encyclopédie Larousse.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Arthur Calmette, L’Organisation civile et militaire, Histoire d’un mouvement de Résistance de 1940 à 1946, Ed. PUF 1961.
  • Daniel Cordier, Jean Moulin, la République des Catacombes, Ed. Gallimard, 1999.
  • Guillaume Piketty, Organisation Civile et Militaire, dans le Dictionnaire historique de la Résistance, Ed. Robert Laffont, 2006.

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Publié le 3 Mars 2018

A Chaville, table ronde sur le conflit algérien.

Le mercredi 21 mars 2018, la mairie de Chaville et le Comité local du Souvenir Français organiseront une table ronde sur le conflit algérien.

 

Celle-ci se déroulera à 20h, à l’atrium de Chaville. L’entrée est libre mais nécessite pour chacun de s’inscrire au préalable aux coordonnées visibles sur cette affiche.

 

Le président du Comité du Souvenir Français, François-Marie Pailler, sera l’un des intervenants de cette table ronde.

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