Publié le 23 Novembre 2017

Cérémonie du dimanche 26 novembre 2017.

Mesdames et Messieurs les présidents de comité, chers adhérents,

Je vous rappelle les termes du message de notre président général que je vous ai déjà transmis.

 

« Le 26 novembre 2017, Le Souvenir Français ravivera la flamme sous l’Arc de triomphe. Le rassemblement est prévu pour 17h45 et la cérémonie commence à 18h30.

En inscrivant cette date dans le calendrier d’une cérémonie bientôt centenaire, Le Souvenir Français a souhaité rendre hommage à Francis SIMON, Président du comité du Souvenir Français de Rennes qui fut le premier à proposer le transfert d’un Soldat inconnu au Panthéon le 26 novembre 1916.

 

L’ensemble des délégués généraux et des membres du conseil d’administration de notre association participeront à cette cérémonie.

 

Dès lors il vous est demandé de mobiliser un maximum d’adhérents des comités de la région Ile-de-France ainsi que le plus grand nombre de porte-drapeaux.

 

La réussite de cette première cérémonie dépend de votre mobilisation.

Je compte sur vous et vous prie de croire, monsieur le délégué général, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Signé : contrôleur général des armées (2s) Serge BARCELLINI, président général de l’association « Le Souvenir Français ».

Claude GUY

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine.

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Publié le 19 Novembre 2017

Le Mois de la Mémoire à Fontenay-aux-Roses.

LES AMIS DU CINÉMA - Le COMITÉ D'ENTENTE QUI REGROUPE : FNACA - SOUVENIR FRANÇAIS – UNC

 

Soutiennent cette seconde édition du Mois de la Mémoire en vous présentant un film d’Alain Resnais : «Muriel, ou le Temps d'un retour», jeudi 23 novembre 2017 à 21 heures, au cinéma le SCARRON. Prix des places: 5€ par personne.

 

Ce film passe en salle en 1963 et obtient à la Mostra de Venise, cette même année, le prix de la critique et Delphine Seyreg le prix de la meilleure interprétation féminine. L'histoire met en scène une femme de quarante ans, Hélène Aughain, vivant à Boulogne-sur-Mer, désireuse de retrouver un passé perdu. Les traumatismes sont puissants pour l'ensemble des personnages, moins de vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que deux conflits lui ont succédé : la guerre d'Indochine 1946-1954 et la guerre d'Algérie 1954-1962.

 

La première marquée par la défaite et la destruction, les deux autres révèlent la volonté des peuples à l'autodétermination et mettent en évidence les incohérences brutales de la nature humaine. Aujourd'hui nous devons comprendre que l'histoire n'est pas écrite pour porter des jugements mais pour nous éclairer sur la difficulté de la reconstruction, sur les pertes irrémédiables causées par la guerre. En ce début des années 1960 le film porte à équivoque dans certaines scènes, aujourd'hui il peut se voir et se comprendre comme une expression d'un désir de Respect, de Liberté et de Paix.

 

Monsieur Guy Bruit, Président de l'association «LES AMIS DU CINÉMA» animera, pour celles et ceux qui le désirent, un échange à l'issue de la projection.

 

Cet échange placé dans le cadre du Mois de la Mémoire nous permettra d'exprimer nos sentiments, nos réflexions et notre désir d'un aujourd'hui tourné vers un avenir de Liberté et de Paix.

 

 

 

Daniel Pasquali

Président du Comité d'Entente et

du Comité du Souvenir Français de Fontenay-aux-Roses

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Publié le 9 Novembre 2017

1956 - Légionnaires embarquant pour Suez. L'Etat-major ne leur a pas dit où ils se dirigaient.

1956 - Légionnaires embarquant pour Suez. L'Etat-major ne leur a pas dit où ils se dirigaient.

Entre fin octobre et début novembre 1956, une opération franco-britannique a lieu pour libérer le canal de Suez nationalisé par le colonel Nasser, raïs d’Egypte. Les Israéliens lancent en parallèle une vaste opération contre les Egyptiens.

 

Pour les Occidentaux, cette action est justifiée par la restitution aux actionnaires qui ont financé et contribué à la prospérité du canal de ce qui, selon le droit international et les accords passés, leur appartient.

 

Octobre 1956.

 

Une réunion secrète se tient en banlieue parisienne entre Français, Britanniques et Israéliens afin de convenir d’une opération visant à prendre le contrôle du canal de Suez et renverser le colonel Nasser, raïs d’Egypte. C’est l’opération Mousquetaire. En échange d’un déclenchement des hostilités par l’Etat hébreu dans le Sinaï, il reçoit de l’armement et une assistance technique dans le domaine nucléaire.

 

Dans la nuit du 24 octobre débute l’opération Jonas. Les premiers chars AMX 13 débarquent dans le plus grand secret sur les côtes israéliennes – alors que les marins français pensent être arrivés en Algérie – ils viennent compléter les rangs des régiments blindés aux côtés des chars Sherman armés de canon de 75 mm.

 

Le plan initial, élaboré par Moshe Dayan – chef d’Etat-major de Tsahal, l’armée israélienne – prévoit une attaque menée par trois brigades d’infanterie ayant pour objectifs la 8e division palestinienne à Gaza, le carrefour d’Abou Ageila tenu par la 3e division égyptienne et par un pôle défensif sur la route d’Oufa à Quseima. La saisie du col de Mitla revient à un régiment parachutiste qui doit ouvrir la route du canal. Les blindés de la 7e brigade sont cantonnés à une attaque de diversion dans la vallée du Jourdain.

 

Suite à une intervention de son commandant, le général Ben Ari, les chars peuvent appuyer l’infanterie dans la progression. Le passé de commando du général Dayan lui fait privilégier l’infanterie aux autres moyens, car il estime que les blindés ne sont pas prêts pour une opération d’une telle ampleur.

 

Du côté occidental, la première phase consiste à bombarder des objectifs égyptiens depuis des bases aériennes placées sur Malte et Chypre.

 

Les chars donnent la cadence.

 

Le 29 octobre, après le parachutage du 890e bataillon sur le col de Mitla, l’infanterie se retrouve bloquée dès son passage de la frontière par les Egyptiens. Les régiments de chars AMX 13 sont employés dans ce raid, mettant à profit leur mobilité bien supérieure à celle des T34/85 ennemis (de fabrication russe), tout en étant appuyés dans leur mouvement par l’aviation.

 

La 27e brigade longe la côte jusqu’à Jiradi, ville fermement tenue par les Egyptiens. Les AMX 13 enveloppent la position et conduisent sur un flanc que l’ennemi pense inextricable. Les armées égyptiennes ne sont pas coutumières des guerres de mouvement aussi brutales. La rapidité des blindés israéliens les amènent à capturer la garnison d’El Arich par surprise sans qu’elle ne puisse réagir.

 

De leur côté, les Français du 2e régiment de parachutistes coloniaux, commandés par le colonel Château-Jobert, et ceux de la 60e compagnie du génie aéroporté, commandés par le lieutenant-colonel Fossey-François sautent respectivement sur Port-Saïd et Port-Fouad. Ces opérations sont couronnées de succès.

 

Le 2 novembre, Tsahal stoppe sa progression à moins de 20 kilomètres du canal de Suez, tandis qu’un autre contingent se lance au sud de la péninsule, conquise trois jours plus tard. C’est à ce moment-là que l’URSS leur demande de se replier sur leur frontière de 1949 en les menaçant d’une riposte nucléaire. Les Etats-Unis font pression de leur côté sur les Français et les Britanniques qui abandonnent l’opération Mousquetaire.

 

Le succès de cette opération blindée brutale dans le Sinaï va fortement marquer la doctrine militaire israélienne. Moshe Dayan devient par la suite l’un de ses plus fervents promoteurs, allant jusqu’à muter ses meilleurs officiers d’infanterie dans la cavalerie. L’arme blindée de Tsahal va alors jouer un rôle majeur tout d’abord dans la guerre de l’eau de 1964-65 puis pendant la Guerre des Six Jours en 1967.

 

Au global, l’opération de Suez pour les Occidentaux aura duré une semaine. Par crainte, entre autres d’une escalade entre les deux grandes puissances que sont les Etats-Unis d’un côté et l’URSS de l’autre, les Nations unies optent pour la légitimité égyptienne et rédigent une résolution condamnant l’expédition franco-israélo-britannique. Nombre d’actionnaires, français, britanniques et égyptiens sont donc ruinés puisque l’Egypte refuse de les indemniser. Il s’ensuivra des cas de suicides parmi les anciens actionnaires français, des manifestations devant l’ambassade d’Egypte, des pétitions mais le tout restera sans effet.

 

 

 

 

Sources :

 

  • TIM n°287 - Texte du capitaine Jean-Baptiste Petrequin.
  • Paul Gaujac, Suez 1956, Édition Lavauzelle, 1986.
  • Général André Beaufre, L'Expédition de Suez, Bernard Grasset, Paris, 1967.
  • Henri Azeau, Le Piège de Suez, Laffont, 1964.
Le président égyptien Nasser annonce à la foule la nationalisation du canal de Suez.

Le président égyptien Nasser annonce à la foule la nationalisation du canal de Suez.

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Publié le 5 Novembre 2017

Les jeunes aussi.

Alors que s'achève la période de quête du Souvenir Français, le nombre de jeunes qui viennent en soutien des "Anciens" se fait plus important.

C'est rassurant et réjouissant comme le prouve ce cliché de quatre élèves à Clichy qui ont parfaitement saisi un mode opératoire efficace.

Aussi, comme à toutes celles et tous ceux qui ont participé à cette action fondamentale, d'une forte portée symbolique, au contact de nos concitoyens, je leur adresse mes plus vives félicitations et mes remerciements.

Ils font honneur à celles et ceux qui nous ont quitté comme cette grande dame saluée par l'article précédent.

 

Claude Guy

Délégué général du Souvenir français pour les Hauts de Seine.

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Publié le 1 Novembre 2017

Paulette Levalleur, née Steudler.

Paulette Levalleur, née Steudler.

Nous apprenons la disparition de notre amie Paulette Levalleur, née Steudler. Elle a été enterrée le 11 septembre dernier dans le cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

Paulette Steudler nait le 11 mai 1921 à Saint-Leu en Forêt, patrie de Louis Bonaparte, roi de Hollande. Au cours de l’été 2011, elle nous confiait : « Je suis née à Saint-Leu-la-Forêt le 11 mai 1921 d’une maman française d’Alger et d’un papa suisse, de Neufchâtel. Mon père ayant trouvé une situation à Londres, notre famille le rejoignit en Grande-Bretagne en septembre 1936. J’ai été élevée dans le culte de la France une et indivisible, comme le dit si bien notre constitution de 1958, et dans l’amour de la Patrie. Pour mes parents le respect des valeurs et le caractère sacré de leurs drapeaux respectifs étaient des éléments essentiels. Nous avons vécu l’invasion de la France avec douleur et déchirement. Aussi, quand le général de Gaulle a lancé son appel en juin 1940, je n’ai pas hésité et je me suis engagée dans les Forces Françaises Libres ».

Paulette devient Auxiliaire féminine de l’armée de terre, membre des Forces Françaises Libre. Elle occupe alors plusieurs postes au Service de Recherches. Puis elle est mutée au BCRA (Bureau Central de Renseignement et d’Actions), sous l’autorité de son créateur, André Dewravin, connu sous le nom de colonel Passy. Elle travaille aux côtés du colonel Rémy et l’aide à assurer la correspondance avec la Résistance. Elle participe également à la mise en forme de notes de renseignements, concernant les repérages de terrains de parachutage, les objectifs à bombarder, notamment les rampes de missiles V1 et V2.

Après le débarquement, Paulette suit ses chefs du BCRA sur Paris puis elle demande à être détachée auprès du colonel Brunschvig de l’armée américaine.

Par la suite, ayant quitté l’armée, Paulette Steudler devient Madame Roger Levalleur. Elle intègre la société Shell où elle travaillera pendant de nombreuses années, dans les services administratifs, et dirigera le Cercle hippique qu’elle a fondé. Avec son mari elle formera de nombreux écuyers et assistera à pas moins de 11 Jeux olympiques !

Paulette Levalleur : « Il y a un grand nombre d’années, j’ai rencontré, lors d’un dépôt de gerbes au cimetière ancien de Neuilly, un personnage portant le drapeau du Souvenir Français. Après une courte discussion, je me suis engagée avec mon époux au Comité de Neuilly-sur-Seine».

Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire (obtenue seulement en 1990), Croix du Combattant volontaire, Médaille de la Résistance, Médaille de la France Libre, Titre de Reconnaissance de la Nation, titulaire du Mérite agricole, Médaille d’Or de la Jeunesse et des Sports, médaillée de la Royal British Legion et l’American Legion, Paulette Levalleur a toujours tenu au Devoir de Mémoire. Il suffisait d’assister à une cérémonie patriotique, pour la voir, avec un drapeau aussi grand qu’elle, toujours fidèle au poste et mille fois consciente de ses devoirs de transmission du savoir et de la connaissance historique.

Disponible pour les autres, Paulette Levalleur était une grande dame. La Délégation des Hauts-de-Seine du Souvenir Français présente toutes ses condoléances à son époux, Roger, ainsi qu’à sa famille et ses proches.

Paulette et Roger Levalleur.

Paulette et Roger Levalleur.

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