Publié le 28 Janvier 2018

Première géolocalisation des tombes dans les Hauts-de-Seine.

C’est donc la ville de Levallois-Perret qui est la première dans les Hauts-de-Seine à entrer dans l’ambitieux programme mémoriel de géolocalisation des tombes des Morts pour la France.

 

La convention signée par la ville avec notre association scelle en effet le désir commun de permettre au devoir de mémoire d’emprunter la voie nouvelle offerte par des outils modernes de consultation, de visualisation et de mémorisation du passé de ceux que nous honorons.

 

C’est comme un signal que beaucoup, j’en suis sûr, percevront et entendront.

 

C. Guy

Délégué général

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Publié le 21 Janvier 2018

Le renouveau du Comité de Puteaux.

Après de longs mois marqués par une forme d’abandon, de tensions locales, d’étiolement et de procrastination, le comité de Puteaux après la démission de sa présidente est sans aucun doute sur la voie du renouveau. En effet, depuis fin novembre, un nouveau bureau s’est constitué autour de Mme Marianne Blondy.

 

La volonté de donner à ce comité toute sa place au sein de notre délégation, de le hisser au niveau qui devrait être le sien et de l’inscrire dans notre dynamique mémorielle est grande.

 

Ce sont donc des vœux chaleureux que je formule pour cette nouvelle équipe à laquelle je transmets le soutien et les pensées cordiales des autres comités.

 

C. Guy

Délégué général 92

 

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Publié le 17 Janvier 2018

1957 en Israël : Pierre Billotte inspecte la garde d’honneur.

1957 en Israël : Pierre Billotte inspecte la garde d’honneur.

Fils du général d'armée Gaston Billotte, tué accidentellement en mai 1940, Pierre Billotte est né le 8 mars 1906 à Paris. Au gré des affectations de son père, il effectue plusieurs séjours à l'étranger, en Pologne et en Syrie, avant de retourner en France et de suivre des études secondaires au collège Stanislas à Paris. Après des études de droit et de sciences, il entre à Saint-Cyr en 1926 et en sort sous-lieutenant (promotion Pol Lapeyre).

 

Affecté au 46e RI pendant deux ans, il est promu lieutenant en octobre 1930, et sert temporairement dans l'infanterie coloniale en Indochine jusqu'en avril 1932. De retour en métropole, il retourne au 46e RI avant d'être admis, à l'âge de 28 ans seulement, comme élève à l'Ecole supérieure de Guerre en 1934. Promu capitaine en décembre 1936, il est stagiaire à l'Etat-major puis, après la déclaration de guerre, affecté au Grand Quartier général.

 

En mars 1940 il est affecté, sur sa demande, à l'Ecole des chars de Versailles puis au Bataillon de chars n° 41 au sein duquel il commande, pendant la campagne de France, la 1ère Compagnie, équipée de chars B 1 bis. Il se distingue particulièrement le 16 mai 1940 en détruisant au canon plusieurs engins ennemis et en mettant les autres en fuite. Le 12 juin, lors d'une mission de sacrifice à Mourmelon, il lutte jusqu'au dernier char placé sous son commandement mais il est blessé à la tête et à la main et fait prisonnier. En 5 jours, il fait trois tentatives d'évasion, en vain.

 

Après plusieurs séjours à l'hôpital, il est interné à l'Oflag II D en Poméranie d'où il parvient à s'évader avec deux compagnons et à rejoindre l'URSS, le 1er février 1941. Considéré comme espions potentiels par les Soviétiques, ils sont jetés en prison à Kaunas avant de retrouver, en avril 1941, environ deux cent autres militaires français évadés d'Allemagne, regroupés dans un camp de prisonniers au sud de Moscou. Les Français s'organisent sous l'autorité du capitaine Billotte, qui est alors l'officier le plus gradé.

 

Les Français demandent à rejoindre la France libre et, en raison de l'agression allemande du 22 juin 1941, parviennent à convaincre les Soviétiques de leur faire gagner l'Angleterre. Le 30 août 1941, le capitaine Billotte embarque sur le Empress of Canada avec 185 camarades et rejoint, par Arkhangelsk et le Spitzberg, l'Angleterre, le 9 septembre 1941. Il signe son engagement dans les Forces françaises libres et est reçu par le général de Gaulle qui l'affecte, malgré son souhait de servir dans une unité combattante, à son Etat-major particulier, avec le grade de chef de bataillon.

 

Promu lieutenant-colonel en décembre 1941, il devient, en mai 1942, chef de l'Etat-major particulier du général de Gaulle. A ce titre il oriente l'action des FFL vers l'outre-mer et vers la résistance intérieure par l'intermédiaire du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) que commande le colonel Passy.

 

Promu colonel en décembre 1942, Pierre Billotte est nommé secrétaire du Comité militaire permanent puis du Comité de Défense nationale à Alger en mai 1943. A de nombreuses reprises, il accompagne le chef du Comité français de la Libération nationale (CFLN) dans ses voyages officiels, notamment aux Etats-Unis et en Italie.

 

Début juillet 1944, le général de Gaulle lui confie le commandement de la force expéditionnaire C destinée à être parachutée, à la mi-août, sur le Massif Central pour y mettre en œuvre le plan "Caïman". Il s'agit d'aider la résistance intérieure par un largage massif de troupes aéroportées et d'officiers chargés d'encadrer et de commander les FFI du centre de la France. Par suite du refus américain, l'opération est annulée. Pierre Billotte est alors nommé commandant en second de la 2e Division blindée du général Leclerc. Débarqué en Normandie le 7 août 1944, il reçoit le commandement de la Brigade blindée de la Division ainsi que le commandement du Groupement Tactique V (GTV). Avec le GTV, il surprend l'ennemi lors de la progression d'Alençon à Ecouché les 11 et 12 août 1944 avant d'être chargé de l'effort principal lors de la libération de Paris.

 

En septembre 1944, il est promu au grade de général de brigade et chargé de former la 10e Division d'infanterie (10e DI) avec des éléments des FFI et des FTP parisiens. Le 11 novembre 1944, à Paris, le général de Gaulle lui remet la Croix de la Libération.

 

En janvier 1945, avec sa division, il prend une part active à l'offensive d'ensemble menée par la 1ère Armée française dans les Vosges. Malgré des effectifs réduits et fatigués, il réussit, du 1er au 6 février 1945, le nettoyage de la poche des Vosges, contribuant avec éclat à la réussite de la manœuvre générale en Haute-Alsace.

 

Avec la 10e DI, il passe en Allemagne en mai 1945 occupe pendant plusieurs mois les fonctions de gouverneur de la Rhénanie Hesse Nassau. Chef d'Etat-major général adjoint de la Défense nationale en décembre 1945, Pierre Billotte est promu général de division en mars 1946. Au même moment, il est nommé chef de la Délégation française de l'Armée de Terre auprès du Comité d'Etat-major des Nations unies aux USA.

 

En janvier 1948, il est nommé chef de la Délégation française auprès du Comité d'Etat-major des Nations unies. En février 1950, il démissionne de son grade et, choisissant la carrière politique, est élu député RPF de la Côte d'Or (1951-1955).

 

Ministre de la Défense nationale et des Forces armées dans le cabinet Edgar Faure (1955-1956), il est élu député UNR-UDT de la Seine et nommé vice-président du groupe UNR à l'Assemblée nationale (1962-1966).

 

Président du Mouvement international de l'Union Atlantique de 1957 à 1966, il est également Directeur délégué de l'hebdomadaire Notre République (1963-1966). Pierre Billotte est de nouveau élu député de la Marne (mars-mai 1967) après avoir été nommé Ministre d'Etat chargé des Départements et Territoires d'Outre-mer dans le gouvernement Pompidou (1966-1968). Maire de Créteil (1965-1977), créateur du nouveau Créteil, il est réélu député RPR du Val-de-Marne (1968-1978). En 1977 il devient Président du Mouvement pour le Socialisme par la Participation.

 

Pierre Billotte est décédé le 29 juin 1992 à Boulogne, à l'hôpital Ambroise Paré. Les obsèques et l'inhumation ont eu lieu le 3 juillet en l'Eglise Saint-Christophe du vieux Créteil.

 

Décorations.

 

  • Grand Officier de la Légion d'Honneur.
  • Compagnon de la Libération - décret du 8 novembre 1944.
  • Croix de Guerre 39/45 (5 citations).
  • Médaille des Evadés.
  • Médaille des Blessés.
  • Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre.
  • Médaille d'Or de l'Education Physique.
  • Chevalier du Dragon d'Annam.
  • Officier de la Légion of Merit (USA).
  • Croix de Guerre (Belgique).
  • Commandeur du Ouissam Alaouite (Maroc).
  • Commandeur du Nicham Iftikar (Tunisie).

 

Principales publications.

 

  • La Fatalité de la Défaite allemande, Londres 1941.
  • Le Temps du Choix, Robert Laffont, 1950.
  • L'Europe est née, Arthème Fayard, 1955.
  • Considérations Stratégiques, Larousse 1957.
  • Du pain sur la planche, Plon 1965.
  • Le Temps des Armes, Plon 1972.
  • Trente ans d'Humour avec de Gaulle, 1979.
  • Le Passé au futur, Stock, Paris 1979.

 

Ajout F. RIGNAULT – DGA SF 92 : notre camarade feu Gabriel Brandela, Président du Comité de Fontenay-aux-Roses du Souvenir Français, a été pendant de nombreuses années l’ordonnance du général Billotte.

 

 

 

© Ordre de la Libération.

 

 

Source :

 

Musée de l’Ordre de la Libération et site : www.ordredelaliberation.fr

Crédit photographique : Encyclopédie Wikipédia.

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Publié le 12 Janvier 2018

Ils sont morts pour la France, à Colombes, en aout 1944.

Un peu partout en Région parisienne des habitants et des Résistants sont tombés sous les balles ennemies au moment de la libération en 1944. Leur souvenir est évoqué chaque année au mois d’août et est, généralement, rappelé par des plaques apposées ici et là. Voici l’exemple de Colombes, raconté par Mme Chantal Barthélémy-Riuz :

 

« Le 20 août 1944, Gaston Goethals mourrait sous les balles allemandes. Il se trouvait avec un petit groupe rue Saint-Hilaire, près de l’ancien cinéma « Colombes Palace », situé à l’entrée de la rue Saint-Denis. Les Allemands tirèrent d’abord au canon sur la mairie, détruisant la verrière et endommageant l’escalier d’honneur. Peut être leur but était-il de délivrer certains des leurs qui avaient été enfermés par les Résistants du groupe Combat dans la mairie avant d’être transférés à Nanterre ; peut-être voulaient-ils, symboliquement, venger leurs camarades. Mais après la mairie, et se dirigeant vers le centre-ville, les soldats continuèrent de décharger leur colère sur tous ceux qui se hasardaient dans les rues. Ils aperçurent un groupe, ordonnèrent sa dispersion. Gaston Goethals n’obtempéra pas aux ordres. Ils l’abattirent.

 

On sait peu de choses sur Jean Geny, qui tomba le 21 août lors d’un mitraillage au carrefour des Quatre Routes, au Petit Colombes, dans un environnement où de nombreuses barricades avaient été dressées par les FTP (Francs-Tireurs Partisans). Depuis deux jours, le boulevard du havre, aujourd’hui boulevard Charles de Gaulle, constituait le principal axe de déplacement des armées allemandes en déroute. Pour ralentir les mouvements de l’ennemi, les résistants avaient semé des « crève-pneus », sur la chaussée. Ces clous à deux pointes, fabriqués spécialement, avaient la particularité de se présenter en toutes circonstances une pointe orientée vers le hait. Ils étaient si efficaces d’ailleurs que les Allemands avaient pris l’habitude de balayer la chaussée devant leurs convois. Pour échapper aux embuscades, ils tirèrent, faisant de nombreux blessés parmi les Résistants et un tué, Jean Geny.

 

D’Augustin Rilova, tué le 25 août, on est seulement assuré qu’il était chaudronnier et vivait rue des Champs Félix. Il était membre des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur). Il était sans doute, soit un Résistant isolé, soit un jeune qui venait de se rallier au mouvement de la libération. Il trouva la mort au Pont de Charlebourg, fauché par une rafale de mitraillette au passage des Allemands en retraite. Ceux-ci jetèrent son corps sur les voies de chemin de fer. Compte-tenu de son jeune âge, 18 ans, cette mort toucha beaucoup les Colombiens.

 

René Lege, jeune combattant volontaire de la Résistance, fut tué, à 23 ans, lors d’un combat contre les troupes allemandes, près du Pont-aqueduc, dit Pont de l’Usine des Eaux. Secrétaire des Jeunesses communistes de Colombes, il s’était engagé dès 1940 chez les FTP. Tourneur à l’usine « Société Mécanique de Précision », il participa à l’impression et la diffusion de publications clandestines. Il s’était en particulier mobilisé contre le STO. Un temps en Normandie, il revint en Région parisienne pour faire sauter la permanence de la Légion des Volontaires Français à la Garenne. Le 25 août 1944, René s’était placé en embuscade avec quelques hommes au Pont d’Argenteuil. Mais les nazis étaient très supérieurs en nombre et prirent rapidement le dessus sur les Résistants. Le lieutenant FTP ordonna la retraite. Repéré par l’ennemi, René Lege fut abattu.

 

Enfin, le jour de la libération de Colombes vit la mort d’André Sarre, gardien de la paix et membre des FFI. Né en 1914, André Sarre travaillait au commissariat de police de Colombes. Depuis le 21 août 1944, les administrations, dont le commissariat, étaient fermées. Ce 25 août, seuls circulaient les Allemands qui fuyaient la capitale. Avenue de Gennevilliers, trois jeunes hommes en civil sortant d’une traction s’opposèrent à deux Allemands en moto. Les Français étaient armés de révolvers, quand les Allemands de mitraillettes. Après quelques tirs, un des trois Français fut grièvement blessé ; c’était André Sarre, qui fut transporté à la clinique de la rue de la Gare, devenue depuis le siège du commissariat de police. André Sarre ne survécut pas à ses blessures."

 

 

 

 

Sources :

 

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Encyclopédie Larousse.
  • Archives photographiques de la Délégation générale du SF 92.
  • Site Internet du comité de Colombes du Modem.
  • Site Internet de Chantal Barthélémy-Riuz, conseillère municipale à Colombes.

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Publié le 9 Janvier 2018

La trésorière départementale mise à l'honneur.

Il était bien normal que celle qui veille sur les comptes de l’ensemble de la délégation, oriente les trésoriers, vérifie, rappelle, complète, corrige, s’investit durant de longues semaines reçoive des mains du délégué général la médaille de Vermeil du Souvenir Français avec bélière laurée à laquelle elle pouvait prétendre.

 

Ce fut chose faite devant un important parterre d’adhérents du Souvenir Français de son comité, en présence notamment de Mr Patrick Ollier, maire de la ville, qui souligna l’engagement de Madame Labour auprès de notre association et l’importance croissante qu’aura le Souvenir Français.

 

Entouraient également la récipiendaire, le président Didrit et Monsieur Labour, délégué général honoraire.

 

Une façon bien sympathique, émouvante et conviviale de commencer l’année 2018.

 

 

Claude Guy

Délégué général du Souvenir français pour les Hauts-de-Seine.

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