Publié le 27 Mars 2017

Au Mont-Valérien, avec des écoliers de Châtillon.

Le Comité du Souvenir Français de Châtillon a organisé une visite du Mont-Valérien et une participation au Ravivage de la Flamme à l'Arc de Triomphe, le mardi 7 mars 2017 pour 45 élèves de l'école élémentaire Léon Gambetta de Chatillon avec 6 accompagnateurs : 3 enseignants, le colonel (h) Pierre Keraudren et un porte-drapeau du comité ainsi qu'une parente d'élèves.

 

Après un repas pris en commun dans une salle de l'école Gambetta, au cours duquel des questions ont fusé, montrant l'intérêt des élèves pour cette journée, l'ensemble des participants a pris le car à 12h45 pour le Mont-Valérien.

 

De 14h00 à 15h30, les élèves ont visité les lieux en commençant par le monument en forme de cloche ou sont inscrits, par année, de 1941à1944, les noms des fusillés. Ils se sont ensuite rendus au musée ou ils ont pu lire des lettres écrites par les condamnés.

 

Puis ce fut la chapelle, ou les martyrs qui attendaient le moment où ils seraient fusillés étaient parqués. Les élèves ont pu lire les graffitis laissés par ces hommes, âgés de 16 à 45ans, et les commenter.

 

Il y avait aussi les cercueils qui servaient à transporter les corps ainsi que les poteaux auxquels ils étaient attachés.

 

La visite comprenait ensuite la clairière des fusillés et le mémorial de la France Combattante. Au cours du périple , les élèves ont posé des questions pertinentes.

 

La journée comprenait aussi la participation au Ravivage de la Flamme de 17h30 à 18h30.

Des adjoints au maire étaient présents:

 

  • Monsieur David Lefèvre, adjoint éducation,
  • Madame Peggy Nicolas, chargée des élections,
  • Monsieur Olivier Bodo,conseiller municipal.

 

Madame Peggy Nicolas a ravivé la Flamme, en compagnie d'une élève, assistés de Monsieur Lefèvre et du colonel Keraudren chargé de l'organisation de cette journée.

 

Les élèves ont ensuite déposé, par groupes de cinq, une rose sur la dalle. Ils ont alors chanté la Marseillaise, accompagnés par tous les assistants.

 

A la suite de cette journée, le directeur de l'école a fait adhérer celle-ci au comité.

 

Un compte-rendu, réalisé par les élèves, sera inséré dans Chatillon information et diffusé sur le site internet de la délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine.

 

Il faut noter que l'école Joliot Curie avait effectue la même visite en 2016 et a adhéré au comité ainsi que deux des professeurs des écoles.

 

 

Colonel (ER) Pierre Keraudren.

Président honoraire du Comité de Châtillon

 

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Publié le 15 Mars 2017

Concert 2017 de l'ONG HAMAP, le samedi 22 avril à Chaville.

Le colonel Joël Kaigre, président de l’ONG HAMAP, nous informe que le 16e concert « Tous en Chœur pour HAMAP Humanitaire » aura lieu le Samedi 22 avril 2017 à 20h30 à l'Atrium de Chaville, 3 parvis Robert Schumann.

 

Plus de 200 Choristes seront sur scène pour nous interpréter des œuvres aussi variées que :

  • « De New York à Rio » par la Chorale White Spirit de Viroflay sous la direction de Magali Lange et au piano Aude Moralès-Robin.
  • « Du Sacré au Sucré » par le Choeur Montansier de Versailles sous la direction de Juliette Hénaff et au piano Marie Vallin.
  • « Transports Express » par les chorales des collèges Racine de Viroflay, Poincaré et Rameau de Versailles, sous la direction de Mireille Durand Gasselin, Dominique André et Cyril Chomiak.

 

Venez nombreux en famille, vos enfants et vos petits enfants sont les bienvenus. L’ambiance est assurée.

 

Tarif normal 16 euros

Tarif groupe, étudiants, chômeurs, seniors plus de 65 ans : 14 euros

 

Vous pouvez passer par les points de vente habituels (réseau FNAC et Ticketnet), ou faire un chèque directement à l’ONG (chèques libellés à l’Ordre de HAMAP-Humanitaire) à envoyer à :

Joël KAIGRE

12 BIS Rue du Belvédère

92370 CHAVILLE

 

Colonel Joël Kaigre : « Les recettes de ce concert serviront à renforcer nos actions dans le monde. En effet, en 2016, votre engagement a permis à :

 

  • 68.210 personnes d’accéder à l’eau potable.
  • 12.034 personnes d’accéder à l’assainissement.
  • 225 personnes d’accéder à l’éducation ou à une formation professionnelle.
  • 6.780 personnes d’accéder à une consultation médicale de base.
  • 20 personnes d’être formées en Irak sur les engins explosifs improvisés.

 

Je compte sur vous et je vous en remercie du fond du cœur ! »

 

 

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Publié le 12 Mars 2017

Les obsèques de Guy Monnerot.

Les obsèques de Guy Monnerot.

La Toussaint Rouge.

Il s’agit du nom donné, en France, à la journée du 1er novembre 1954, durant laquelle le Front de Libération Nationale (FLN) manifeste, pour la première fois, son existence en commettant une série d’attentats en plusieurs endroits du territoire algérien, à l’époque sous administration française. Rétrospectivement, cette journée est considérée comme le début de la Guerre d’Algérie.

 

En Algérie, le 1er novembre est devenu est une fête nationale, la Fête de la Révolution.

 

70 attentats ont donc lieu en cette journée. Il s’agit d’explosions d’engins artisanaux ou d’assassinats. Ils sont réalisés en une trentaine de points du territoire algérien, alors répartis ainsi pour les commandants du FLN :

  • Zone 1 : les Aurès, zone commandée par Mostefa Ben Boulaïd.
  • Zone 2 : Constantinois, zone commandée par Mourad Didouche.
  • Zone 3 : Kabylie, zone commandée par Belkacem Krim.
  • Zone 4 : Algérois, zone commandée par Rabah Bitat.
  • Zone 5 : Oranie, zone commandée par Larbi Ben M’Hidi.

 

Les victimes :

  • Ben hadj Sadok, caïd du douar M’Chouneche.
  • Haroun Ahmed Ben Amar, agent de police.
  • Georges-Samuel Azoulay, chauffeur de taxi.
  • François Braun, garde-forestier près de Saint-Denis du Sig.
  • Laurent François, tué près de Mostaganem.
  • Pierre Audat, soldat à Batna.
  • Eugène Cochet, brigadier-chef à Batna.
  • André Marquet, soldat à Khenchela.
  • Lieutenant Roland Dameaud, officier à Khenchela.

 

Mais le mort devenu symbole de cette journée est l’instituteur Guy Monnerot, assassiné.

 

L’attentat contre les époux Monnerot.

Patrice Herreyre, du journal Le Populaire (distribué à Limoges et dans tout le Limousin, région d’origine des Monnerot) a raconté cet épisode :

 

« Il n’est pas le premier mort de la guerre d’Algérie. Pourtant, Guy Monnerot, le jeune instituteur originaire de Limoges, est devenu le symbole de cette France investie en Algérie et que le FLN voulait frapper.

 

Par la fenêtre du car Citroën qui s'essouffle sur la petite route qui relie Biskra à Arris, Jeanine Monnerot admire, éberluée, la beauté du paysage. Guy, son mari, est en pleine discussion avec le caïd de M'Chounèche, Hadj Sadok. Le véhicule s'engage dans la gorge de Tighanimine, la plaie béante qui balafre cette partie des Aurès. À gauche du bus, s'élève, vertical, l'à-pic du Foum Taghit. À droite, une vingtaine de mètres en contrebas, coule l'oued El-Abiod.

 

 

Au volant, Djemal Hachemi regarde son compteur. Dans quelques centaines de mètres, il devrait apercevoir un barrage de pierre. De mèche avec les insurgés, il a pour consigne de freiner violemment. Les passagers, secoués, ne devraient alors pas opposer de résistance aux hommes de Si Messaoud, de son vrai nom Chihani Bachir.

 

L'embuscade fonctionne à merveille. Hadj Sadok est la cible du commando. Il est conduit sans ménagement hors du car. Le couple d'instituteurs est emmené lui aussi. « Tu as reçu notre proclamation, tonne Si Messaoud en direction du caïd. De quel côté vas-tu te ranger maintenant ? ». Après la tonitruante fin de non-recevoir du notable algérien, les événements s'accélèrent. Un geste de trop, une mauvaise interprétation, un pistolet-mitrailleur trop sensible… La rafale de Sbaïhi, l'un des hommes de Chihani Bachir, transperce les trois prisonniers.

 

Si Messaoud, dont les ordres étaient de ne s'attaquer qu'aux militaires ou aux musulmans pro-français mais surtout pas aux civils, donne l'ordre à Djemal Hachemi de transporter rapidement Hadj Sadok à Arris. En revanche, Guy et Jeanine Monnerot sont laissés pour morts, sur le bord de la route. Lorsque l'ethnologue Jean Servier arrive sur les lieux, vers midi, il est trop tard pour sauver Guy mais il est encore temps de conduire Jeanine à l'hôpital.

 

Le voyage de Guy Monnerot ne va cependant pas s'arrêter là. Il est d'abord inhumé selon la tradition musulmane, dans un linceul blanc. Le 10 novembre 1954, une cérémonie à Batna permettra de lui rendre hommage. Mais c'est à Limoges, le 29 novembre 1954, que l'émotion aura été la plus forte. Des centaines de personnes ont assisté d'abord à l'office donné en la paroisse Saint-Joseph, puis à l'inhumation dans le caveau familial.

 

Même le ministre de l'Intérieur fera connaître son émotion par un court télégramme. «… Stop Je m'incline devant votre douleur Stop François Mitterrand. »

 

 

Sources :

 

  • Encyclopédies Wikipédia, Larousse et Britannica.
  • Site Internet du Journal Le Populaire.
  • Site Internet du groupe de presse Centre-France.

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Publié le 9 Mars 2017

Lino Ventura dans le film "L'armée des ombres" de Jean-Pierre Melville (1969).

Lino Ventura dans le film "L'armée des ombres" de Jean-Pierre Melville (1969).

La génération de la Seconde Guerre mondiale nous quitte. Chaque jour, les pages nécrologiques de nos quotidiens annoncent le décès d’une femme ou d’un homme qui fut résistant, déporté, combattant sous uniforme. On rappelle leurs décorations, on signale leur âge et leurs combats.

Ils nous quittent. Cette disparition n’est pas anodine car cette génération est celle qui a écrit une page essentielle de notre histoire mondiale et de notre histoire de France. Leurs destins individuels ont à un moment donné fusionné avec celui de la Nation.

La disparition de cette génération nous impose une obligation, celle de la faire témoigner et de lui rendre hommage, une dernière fois. Nous ne pouvons pas nous contenter d’attendre qu’ils disparaissent afin de publier un communiqué. Nous devons à l’occasion des journées commémoratives nationales et en particulier des journées de la Déportation, du 8 mai, de la journée de la Résistance et du 18 juin, favoriser la publication dans tous les médias de leur portrait et de leur témoignage.

A la place qui est la sienne, le Souvenir Français souhaite contribuer à relever ce défi en lançant le recensement exhaustif de tous les anciens de la 1ère Armée afin de leur donner une dernière fois la parole. Un hommage qui s'inscrit pleinement dans le respect de l'association Rhin et Danube fusionné dans le Souvenir Français.

Ils sont notre conscience.

Notre devoir, leur rendre un peu, alors qu’ils nous ont tant donné.

 

Serge BARCELLINI

Contrôleur Général des Armées

Président Général de l'association "Le Souvenir Français"

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Publié le 9 Mars 2017

Disparition de Gabriel Brandela.

Nous avons appris le 4 mars dernier la disparition de notre ami Monsieur Gabriel Brandela, qui fut un grand monsieur et le président du Comité de Fontenay-aux-Roses pendant des années.

 

La cérémonie religieuse s’est déroulée ce jour, jeudi 9 mars, en l’église Saint-Pierre Saint-Paul de Fontenay puis Monsieur Brandela a été inhumé dans le cimetière communal.

 

Monsieur Daniel Pasquali, actuel président du Comité de Fontenay-aux-Roses, était présent ce jour et a déposé une gerbe au nom du Souvenir Français et des Comités du département.

 

La Délégation des Hauts-de-Seine présente toutes ses plus sincères condoléances à la famille de Gabriel Brandela et à ses amis.

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Publié le 1 Mars 2017

Le scullpteur et son oeuvre.

Le scullpteur et son oeuvre.

Le 16 février 2017, sous l’immense voûte de fer et de verre du Grand Palais, à Paris, s’est déroulée une touchante cérémonie d’inauguration d’un buste du maréchal de Lattre de Tassigny.

En présence de Monsieur René Roché, dernier président de Rhin et Danube, de Serge Barcellini, actuel président général du Souvenir français et de quelques invités dont votre délégué général, le sculpteur Virgil Magherusan a présenté son œuvre.

En aparté avec le président Roché, j’ai pu l’assurer de la présence de la cravate Rhin et Danube sur nos drapeaux du Souvenir français et de l’ardeur que nous mettions à la sauvegarde de la mémoire.

 

Claude Guy

Délégué général

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