Voici, extrait du site de France 3 Nouvelle Aquitaine en date du 9 mars 2023, un article relatif à l’assassinat du jeune Valentin Francy.
« L’émoi est vif à Brive depuis la découverte du corps sans vie de Valentin Francy. Le jeune Briviste, très impliqué dans la vie associative corrézienne, a été assassiné dans l’appartement où il résidait pour ses études à Paris.
Valentin Francy était un jeune homme très impliqué dans la vie associative Briviste. Il était bénévole aux Restaurants du Cœur, porte-drapeau du Souvenir Français et faisait partie du club des nageurs de Brive. Anthony Garnier, son coach de natation, se souvient : « Avant de partir étudier à Paris, il s’initiait au sauvetage plusieurs fois par semaine. Il était souriant, avenant, et s’intéressait à tout le monde. Quand quelqu’un arrivait dans le groupe, il faisait le premier pas pour l’intégrer au mieux. »
Jacqueline Daurat, déléguée du Souvenir Français pour la Corrèze : « C’était un jeune homme bien et sans aucun problème. Il était notre porte-parole depuis 3 ans. Il s’intéressait à la mémoire parce qu’il faisait des études d’histoire ».
Le corps de Valentin a été retrouvé le samedi 4 mars dans la petite chambre qu’il occupait au rez-de-chaussée d’un immeuble cossu du 16ᵉ arrondissement de Paris. Il a été tué de 18 coups de couteaux entre le 2 et le 4 mars. Ses proches ont prévenu les secours, s’inquiétant de n’avoir aucune nouvelle de lui. Les pompiers l’ont trouvé baignant dans une mare de sang derrière la porte d’entrée.
Les enquêteurs n’ont constaté aucune trace d’effraction et la clef a été retrouvée dans un cendrier du hall d’entrée.
L’immeuble de Valentin est équipé de caméras de vidéosurveillance, la brigade criminelle n’a donc pas tardé à identifier un suspect âgé de 24 ans. Il a été interpellé à son domicile. Il a été placé en garde à vue le mercredi 8 mars dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire.
Mais le 9 mars au matin, cette garde à vue a dû être interrompue. Selon le parquet de Paris : « un examen médical a conclu à l’incompatibilité de l’état de santé du mis en cause avec son maintien en garde à vue. Il a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris ».
Le mobile du meurtre reste pour l'heure inconnu ».
Allocution de Serge Barcelini, président-général du Souvenir Français
« Valentin a été sauvagement assassiné. Il avait 21 ans. Il portait en lui deux passions, celle de l’histoire et se destinait au journalisme, et celle des autres.
Certains diraient la passion de son prochain, ceux qu’il épaulait aux Restos du Cœur ou au Collectif Les Morts de la Rue.
Ces deux passions ont fusionné au sein de notre association qu’il avait rejoint. Depuis trois ans, Valentin portait fièrement le drapeau aux couleurs nationales sur lequel figure la Marianne Républicaine, l’Arc de Triomphe sous lequel repose le Soldat Inconnu et la Flamme de la Transmission.
Valentin était le symbole du renouveau de notre association.
Il était la jeunesse qui croit que partager l’histoire est nécessaire pour faire Nation.
Il a été assassiné par un homme qui n’aurait jamais dû être en liberté. Sa mort nous interroge sur la crise de la psychiatrie en France.
Pour que cet assassinat ne soit pas vain, il nous appartient d’exiger que la France refonde sa politique médicale sans laquelle le vivre-ensemble n’est qu’une expression dérisoire.
Valentin est mort.
Il est notre symbole et il est de notre devoir de lui rendre hommage afin que sa vie – trop courte – serve à notre avenir.
C’est à cela que nous nous engageons, Valentin.
Le Souvenir Français est fier de ce que tu étais.
Le Souvenir Français portera ta mémoire ».