Avant que débute cette cérémonie, nous avons respecté une minute de silence à la mémoire d’Hervé Gourdel, guide de haute montagne né à Nice en 1959. Pris en otage par des djihadistes en Algérie le 22 septembre, il a été exécuté par ses ravisseurs le 24 septembre pour le seul motif qu’il était Français.
Le samedi 28 septembre, à 11 heures, sous un sous un beau ciel bleu, nous nous sommes réunis au cimetière pour cette cérémonie en présence de 21 porte-drapeaux des associations patriotiques de La Garenne-Colombes, de Colombes et de Courbevoie dont Alexis Faverel et Tahar Rouabah, ancien harki, et de jeunes porte-drapeaux Paul et Hugo Belogi, petits fils de Benito Belogi, et Vadim Zacaropoulos. La police municipale était représentée par José Dos Santos, brigadier de police municipale, Gabriel Apcher et François Béal, gardiens de police municipale. De plus, Claude Colas et Roger Poulet, anciens combattants 39-45 étaient également présents. Enfin Rolande et Maxime Raffestin, trésorière et vice-président de l’amicale des Anciens de la 1re Armée française Rhin-et-Danube, ainsi que Christiane Auribault et Germaine Ségard, veuves d’Anciens Combattants de la 2e DB, étaient excusées.
La cérémonie a eu lieu face au monument aux Morts à 11 heures. Cortège habituel depuis l’entrée du cimetière jusqu’au centre de celui-ci. Mise en place des personnalités et des participants par Jean-Pierre Butet, syndic du conseiller municipal.
Honneur au drapeau par Yves Perrée, Premier adjoint au maire délégué aux Associations patriotiques, Arthur Saint-Gabriel, conseiller municipal de Courbevoie, délégué à la gestion des dossiers militaires des anciens combattants et aux affaires militaires, représentant Jacques Kossowski, député, maire de Courbevoie, et Pierre Lucas, président du Comité d’Entente des associations patriotiques.
Allocution d’Yves Perrée qui a rappelé « qu’afin de rendre un hommage solennel aux Harkis, la France avait fait graver aux Invalides et en 26 lieux symboliques l’article premier de la loi du 11 juin 1994 enjoignant de témoigner de la reconnaissance de la France envers les rapatriés, anciens membres des formations supplétives pour les sacrifices qu’ils ont consentis. C’est la démonstration qu’il nous faut porter un regard de vérité sur une histoire méconnue et déformée, celle de l’histoire de nos frères d’armes qui avaient choisi la France pour patrie et attendaient d’elle qu’elle défende leur honneur et leur témoigne l’estime auxquels ils ont droit sans oublier que leurs pères et leurs grands-pères s’étaient déjà engagés dans la glorieuse Armée d’Afrique. A la fin de la Guerre d’Algérie, ils n’ont trouvé leur salut que dans la fidélité à la France dont ils avaient rêvé et qui ne leur a pas fait la place qui leur était due. Il est grand temps de reconnaitre leur sacrifice. C’est pourquoi, aujourd’hui la France rend hommage à ceux qui ont tout donné pour elle. Ainsi, leur loyauté, leur patriotisme, leur dignité d’hommes libres dans un pays libre, seront enfin reconnus. »
Dépôt de fleurs :
- au monument aux Morts par Yves Perrée, Bernard Pailhé, président du Comité garennois de la Société des membres de la Légion d’honneur, et Pierre Lucas,
- au monument aux Morts d’Indochine et d’Afrique du Nord, par Bernard Chaillet, vice-président du Comité d’Entente, président de la 44e section de l’UNC, Sylvianne Steinhof, présidente départe-mentale des Amis de la Gendarmerie 92, et Pierre Bessière, trésorier du comité d’Entente, correspondant garennois de l’Association des Anciens des Forces Françaises en Allemagne et en Autriche,
- au carré militaire par Arthur Saint-Gabriel, Claude Véron, présidente de la 626e section des Médaillés militaires de Courbevoie - La Garenne, et Daniel Foucard, président du Comité d’Entente des associations patriotiques de Courbevoie.
Sonnerie aux Morts, minute de silence terminée par ‘‘La Marseillaise’’.
Aux accents de ‘’la Marche des soldats″ et des ″Africains″, la cérémonie s’est achevée par les remerciements aux porte-drapeaux par les personnalités qui avaient déposé des fleurs. Puis le cortège s’est reformé pour se diriger vers la sortie du cimetière.
Lors du vin d’honneur servi au Théâtre de La Garenne, Yves Perrée, après nous avoir demandé d’excuser le maire qui était retenu par une autre réunion, a remercié les participants et, en particulier, les jeunes porte-drapeaux. Il a salué la présence de Jacqueline et Ibrahim Sayah, à l’origine du jumelage de La Garenne avec Daroun Harissa au Liban, et de José Rodriguez, instigateur à l’origine de celui avec Valpaços au Portugal.
Pierre LUCAS.
Président du Comité d'Entente des Associations patriotiques de La Garenne-Colombes.