Publié le 29 Septembre 2018

A Saint-Cloud, le monument aux morts des athlètes.

Le Monument aux Morts des athlètes du Stade Français.

 

Le 5 novembre 1922, dans le parc de Saint-Cloud se déroule une cérémonie particulière : on inaugure, en présence des ministres concernés, le monument aux morts des athlètes du Stade Français.

 

En effet, le club sportif – alors l’un des plus connus de France – a lourdement payé sa contribution à l’armée française : pas moins de 170 noms figurent sur ce monument.

 

Parmi eux figure Maurice Boyau.

 

 

Maurice Boyau.

 

Maurice Boyau nait le 8 mai 1888 à Mustapha, en Algérie française. Fils de Jean Boyau, entrepreneur de travaux publics landais et de Blanche Nouguier, originaire de l’Aveyron. Doué pour tous les sports, le jeune Maurice se tourne vers le rugby. Il joue d’abord sur les terres familiales, à l’US Dax de 1907 à 1909 puis au Stade Bordelais, à Versailles et enfin au Racing, pendant la Première Guerre mondiale.

 

Maurice Boyau est champion de France de rugby en 1911 avec le Stade Bordelais et il porte, entre 1912 et 1913, six fois le maillot de l’équipe de France, dont deux sélections en tant que capitaine pendant les deux derniers matchs du dernier Tournoi des Cinq nations avant la guerre.

 

Maurice Boyau est mobilisé lorsque la guerre éclate. Il rejoint son affectation de réserve : le 18e escadron de train des équipages du 144e régiment d’infanterie de Bordeaux, où il se présente le 3 août. Il passe ensuite le 10 octobre 1914 au 8e escadron de train des équipages de Dijon, où il officie comme conducteur d’automobiles, pendant une année, avant d’être détaché le 26 novembre 1915 au 1er groupe d’aviation de Longvic pour suivre une formation de pilote.

 

Il reçoit son brevet de pilote militaire le 28 novembre 1915 et est nommé brigadier le 3 février 1916. Ses connaissances techniques et ses talents de meneur d’hommes incitent les autorités militaires à l’affecter comme pilote-instructeur d’abord à l’école d’aviation de Pau puis à celle de Buc (à côté de Versailles) où il est muté le 1er août 1916.

 

Mais Maurice Boyau insiste pour rejoindre une unité de combat. Sa demande est entendue et le 12 octobre 1916, il rejoint l’Escadrille N77, connue sous le nom « Escadrille des Sportifs » en raison du grand nombre d’athlètes de haut niveau qui figure dans ses rangs. Il y passera le reste de la guerre.

 

Il ne reste pas moins sportif et participe à de nombreux matchs de rugby. Avec le Racing Club de France, son nouveau club, il remporte la Coupe de l’Espérance le 28 avril 1918. Il joue contre des Anglais, mobilisés sur le front du nord de la France, contre d’anciens internationaux néo-zélandais, mobilisés eux sur le front de la Somme. Le 12 février 1918, Maurice Boyau est capitaine de l’équipe de l’armée française qui affronte au Parc des Princes l’équipe de l’artillerie d’assaut anglaise des Tanks, formée de soldats venant de diverses nations du Royaume-Uni. Parmi les membres de cette équipe de France se trouve Géo André, qui laissera son nom au stade de l’équipe de rugby du Stade Français.

 

Mais la légende s’écrit. Maurice Boyau devient un As de l’aviation, crédité de 35 victoires aériennes homologuées, la plupart sur des ballons d’observation allemands drachens. Il reçoit la Légion d’Honneur, la Médaille militaire, la Croix de guerre. Et l’histoire s’arrête malheureusement là : il disparaît le 16 septembre 1918 au-dessus de Mars-la-Tour au cours d'un combat aérien dont la victoire est attribuée par les allemands à l'as Georg von Hantelmann. Les causes exactes de sa mort demeurent incertaines et Boyau pourrait également avoir été victime de tirs d'artillerie allemands. Ni son avion ni son corps ne sont retrouvés.

 

Maurice Boyau est cité : « Pilote d'une incomparable bravoure dont les merveilleuses qualités physiques sont mises en action par l'âme la plus belle et la volonté la plus haute. Officier magnifique, animé d'un admirable esprit de sacrifice, fournit, chaque jour avec la même simplicité souriante un nouvel exploit, qui dépasse le précédent. A excellé dans toutes les branches de l'aviation, reconnaissances, photographies en monoplaces, bombardement à faible altitude, attaques des troupes à terre, et s'est classé rapidement parmi les premiers pilotes de chasse. A remporté vingt-sept victoires, les douze dernières en moins d'un mois, en abattant seize drachens et onze avions ennemis. Médaillé militaire et chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Onze citations. »

 

Depuis 1924, le stade de rugby de Dax porte le nom de Maurice Boyau et la municipalité a fait ériger une statue à sa mémoire à l’entrée de ce stade. Son nom est inscrit sur le monument du parc de Saint-Cloud, comme sur la stèle de la Fédération Française de Rugby à Colombes et sur le monument aux morts de Saint-Paul-les-Dax.

 

Sources :

 

  • Encyclopédie Larousse.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Site Memorail GenWeb : www.memorialgenweb.org
  • Archives du journal L’Equipe.
  • Site de la ville de Dax : www.dax.fr

 

Maurice Boyau, à Colombes, en 1918.

Maurice Boyau, à Colombes, en 1918.

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Publié le 16 Septembre 2018

Réunion des présidents et des trésoriers à Issy.

Le samedi 15 septembre 2018, à la Maison des Combattants d’Issy-les-Moulineaux, s’est tenue la réunion des présidents et des trésoriers des comités des Hauts-de-Seine du Souvenir Français.

En dehors de trois comités, excusés, l’ensemble des représentants des Hauts-de-Seine étaient présents. Il est intéressant de noter que notre département est encore l’un des plus « fournis » au niveau des comités communaux. Sur les 36 communes des Hauts-de-Seine, les seules à n’avoir pas de comité de notre association sont les villes de Gennevilliers et Nanterre.

Claude Guy, Délégué général, a exposé les thèmes suivants :

  1. Le nouveau calendrier comptable et ses conséquences, en termes de durée d’exercice, d’abonnements, de gestion bancaire et de trésorerie.

 

  1. La nouvelle règle concernant les reçus fiscaux. Le principe de remplissage de carnets à souche consistant à apporter la preuve des demandes de reçus.

 

  1. L'attribution de SIRET pour chacun des comités qui en fera la demande, ce qui pourra, entre autres, faciliter les demandes de subventions locales.

 

  1. Le FDVA, ou Fonds de Développement de la Vie Associative, afin de recevoir, éventuellement, des fonds de l’ancienne « réserve parlementaire ».

 

  1. Rappels divers, au sujet de la gestion des abonnés à la revue. De plus, deux alto séquanais seront mis à l’honneur en cette fin d’année : Auguste Thin, qui fut le soldat qui désigna le « Soldat inconnu » sous l’Arc de Triomphe et Gustave Durassié, imprimeur à Malakoff, qui fut membre du conseil d’administration du Souvenir Français et créateur de l’association « Ceux de Verdun ».

 

Claude Guy fera parvenir une synthèse de cette réunion dans les jours prochains.

Réunion des présidents et des trésoriers à Issy.
Réunion des présidents et des trésoriers à Issy.

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Publié le 9 Septembre 2018

Alain Arthuis de La Garenne-Colombes.

Enfance.

 

Alain Arthuis nait le 24 mars 1933 dans la Sarthe. Mars 1933… Adolf Hitler est chancelier d’Allemagne depuis quelques semaines. Le NSDAP (Parti national-socialiste de travailleurs allemands) vient de remporter les élections et voilà deux jours que le camp de Dachau a ouvert ses portes pour y enfermer des Allemands réfractaires.

 

Alain Arthuis est le fils d’Yves Arthuis et de Suzanne Blais. Ils sont établis dans la Sarthe. Département qu’ils quittent bientôt pour « monter » à Paris, comme cela se fait toujours aujourd’hui. La famille s’installe à La Garenne-Colombes, dans ce qui n’est pas encore le département des Hauts-de-Seine. Tout jeune, Alain se passionne pour l’aviation. Il pratique le vol à voile et le vol à moteur à l’Aéroclub Guynemer de Bois-Colombes. Elève brillant, il suit ses étude au lycée Saint-Louis à Paris. Bientôt, il passe son Premier degré de pilote.

 

A l’armée de l’Air.

 

En septembre 1952, âgé de 19 ans, il est admis à l’Ecole de l’Air de Salon de Provence, Promotion Colonel Dartois.

 

Louis Dartois est né le 25 septembre 1904. Il entre à Saint-Cyr en septembre 1924, opte pour l’aviation à sa sortie d’école et est breveté pilote en janvier 1928. Il est successivement affecté au 32e régiment d’aviation puis à la 7e escadre aérienne de 1932 à 1939. En juin 1940, il rejoint l’Afrique du Nord, où il participe à l’entrevue de Cherchell, prélude au déparquement allié de novembre 1942. En juillet 1943, il est nommé commandant de l’Ecole de l’Air nouvellement reconstituée à Marrakech, au Maroc. A la fin de la guerre, il est chargé de remettre sur pied le service du personnel de l’armée de l’air. Il trouve la mort dans un accident aérien le 8 septembre 1946 à Nevers.

 

Quelques semaines plus tard, Alain Arthuis part pour le Canada pour se perfectionner au pilotage de l’avion à hélice T6, puis à celui de l’avion à réaction T33. Il revient en France en avril 1955. Il passe son brevet de pilote de chasse sur avion à réaction le 22 juillet 1955 et est affectée dans la foulée à l’Escadrille 3/2 Alsace de Dijon sur Ouragan puis sur Mystère IV A. Peu après, il est promu lieutenant.

 

En Algérie.

 

A son arrivée en Algérie, Alain Arthuis est affecté à l’EALA (Escadrille d’Aviation Légère d’Appui) 1/72 à Sétif sur T6. Il commande un détachement à Bougie, aujourd’hui Béjaïa en Kabylie.

 

Le 7 février 1957, les rapports de l’armée de l’air indiquent son décollage à 10h15 pour une mission de protection des troupes au sol via liaison radio en Grande Kabylie. Son avion est abattu « après 10 passes de tir sur le même axe ».

 

Le lieutenant Alain Arthuis est cité le 16 mai 1957 à l’ordre de l’armée aérienne, Mort en Service Aérien Commandé (SAC) : "Excellent officier pilote de chasse qui depuis son arrivée à l'unité n'avait cessé de faire preuve des plus belles qualités de chef et d'officier. Fanatique du vol, s'était signalé en maintes circonstances par un dynamisme exceptionnel et un courage tranquille forçant l'admiration de tous. A trouvé une mort glorieuse le 7 février 1957 à son poste de pilote alors qu'il effectuait sa 58e mission. Totalisait 700 heures 20 de vol dont 103 heures en opérations".

 

Alain Arthuis était chevalier de la Légion d’honneur, titulaire de la Médaille militaire et Croix de la valeur militaire avec palme.

 

Son corps est rapatrié en France le 11 juin 2008.

 

 

 

 

Sources :

 

  • Benjamin Stora, Histoire de la guerre d’Algérie (1954-1962), La Découverte & Syros, 2004.
  • Pierre Montagnon, Histoire de l’Algérie : des origines à nos jours, Pygmalion, 1998.
  • Site Internet : Mémorial GenWeb – www.memorialgenweb.org
  • Crédit photographique : Patrick Bouju.
  • Site Internet sur la Promotion Colonel Dartois.
  • Encyclopédie Wikipédia.

 

 

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Publié le 1 Septembre 2018

Au caporal Viguier, de Fontenay-aux-Roses.

Georges Viguier.

 

Georges Wilhelm Viguier nait le 5 septembre 1926 à Bessan dans le département de l’Hérault, arrondissement de Béziers. En ce temps-là, au cœur de la Troisième République, les gouvernements se succèdent : Aristide Briand est renversé au profit d’Edouard Herriot, qui va bientôt devoir céder sa place à Raymond Poincaré, qui rétablit l’économie et la confiance des Français. C’est aussi un temps où enfin les puissances se mettent d’accord sur les dettes de guerre, que ce soit avec l’Angleterre ou avec les Etats-Unis. Des traités d’amitié se signent. C’est notamment le cas avec la Roumanie. Et notre empire colonial semble enfin stabilisé. Pour des générations et des générations. Quelques clairvoyants, et au premier titre il convient de citer le maréchal Lyautey, mettent néanmoins en garde pour un juste partage des richesses et un équilibre politique.

 

Georges Viguier quant à lui n’a peut-être que faire de ces considérations politiques. Ses parents sont montés sur Paris. Il suit avec les bagages ! Jeune adolescent, il découvre la Région parisienne sous commandement allemand. Il n’hésite pas – à 18 ans – à faire partie de ses jeunes français qui s’engagent dans la Résistance et œuvrent pour la libération de la capitale. Il suit le mouvement pour « la durée de la guerre » selon la formule consacrée. Il reçoit la Médaille Commémorative 39-45 Agrafe « Barricades ».

 

Puis c’est l’engagement dans la Légion étrangère. Il verra du pays – c’est promis dans les affiches de propagande – et la solde sera tout à fait appréciable par rapport à ce qu’il pourrait gagner en tant qu’ouvrier.

 

Il intègre la Légion étrangère et la prestigieuse 13e demi-brigade.

 

Situation en Indochine.

 

La guerre d’Indochine a commencé en décembre 1946 après le bombardement du port d’Haiphong par la marine française. Marine qui ne faisait que répliquer aux attentats répétés du Vietminh et ses velléités d’indépendance. Ce bombardement n’arrangeant rien d’ailleurs puisque dans la foulée Hö Chi Minh – en tant que leader du Vietminh – donne l’ordre de massacrer le plus d’Européens possible, Français en particulier, et de piller les maisons. « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a un épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme ».

 

Le Vietminh n’a pas encore le soutien de l’URSS et de la Chine (ce sera en 1949). Aussi, aguerrie dans la guerre du peuple, l’armée populaire vietnamienne se fonde sur la mobilité et la dispersion. Il s’agit là de la théorie du tigre face l’éléphant : « Le tigre est tapi dans la jungle. Il va harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, va se vider de son sang et mourir d’épuisement », ajoute Hô Chi Minh. De fait, les soldats communistes se permettent de refuser ou d’accepter le combat. Ils ont l’initiative et les Français du corps expéditionnaire sont généralement en retard et doivent subir. Les coups de main succèdent aux attentats, qui font place aux kamikazes…

 

La 13 en Indochine.

 

Désignée pour faire partie du Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient (CEFEO), la 13e DBLE débarque du SS Ormonde le 6 février 1946 à Saigon, et s’installe au nord de la ville, dans le triangle Gia Dinh – Thu Duc – Hoc Man.

 

Les opérations commencent. Le 19 juin 1946 a lieu le premier combat à Mat Cat, en Cochinchine. La 13 est alors engagée des frontières du Siam jusqu’à Tourane, en passant par la plaine des Joncs. Ses bataillons sont éparpillés :

 

  • Le 1er bataillon s’installe au Cambodge, à la poursuite de Khmers qui se réfugient au Siam.
  • Le 2e bataillon installe son camp au centre Annam afin de défendre Tourane, dégager Hué et surveiller Quang Nam.
  • Le 3e bataillon doit quant à lui affronter les durs combats de Cochinchine, où les embuscades quotidiennes alternent avec des actions de force.

 

La 13e DBLE participe à de nombreuses opérations et bien souvent y laisse bon nombre de  combattants.

 

Pendant le séjour de Georges Viguier, plusieurs histoires arrivent et se racontent de bivouac en bivouac :

 

  1. Le 29 septembre 1946, l’interprète vietnamien du poste de Trunq Chan mélange du datura (hautement toxique) aux aliments : 47 légionnaires sont dans le coma, mais huit autres ont heureusement préféré prendre une douche avant le repas. Voyant l’état de leurs camarades, ils demandent des secours et préviennent ainsi l’attaque.
  2. Un an plus tard, le 19 août 1947, encore une séance d’empoisonnement collectif au poste de Ben Muong. Forts de l’expérience précédente, les ennemis coupent les fils du téléphone et mettent le datura dans le café. Mais un sergent et quatre légionnaires n’ont pas eu le temps d’en boire lorsque l’attaque se déclenche. L’un d’eux traverse inaperçu les lignes ennemies tandis que les autres tiennent tête aux 150 assaillants, pas trop mordants, il est vrai, car ils sont convaincus qu’ils n’ont qu’à attendre pour vaincre sans pertes. Quelques heures plus tard les renforts arrivent et les attaquants deviennent assiégés.
  3. Le 24 avril 1947, la sentinelle du poste « Franchini » voit arriver un groupe de soldats français poussant devant eux un prisonnier ligoté. La sentinelle les laisse pénétrer dans le poste, mais à l’intérieur, sur un signe du soi-disant prisonnier, ils ouvrent le feu, tuant les sept légionnaires et quatre partisans de la garnison.

 

Mais le caporal Georges Viguier n’en verra pas beaucoup plus. Comme bon nombre de ses camarades, il souffre de maladies. Dans un long article sur la guerre d’Indochine, François Goetz (*) indique : « En zone tropicale la dysenterie amibienne, le paludisme, le typhus sont omniprésents. Les conditions du combat ne favorisaient pas l’application des mesures d’hygiène préventives. Dans les rizières et dans la brousse pullulent les parasites, les marches de nuit vous offrent aux piqûres des moustiques. Les premières années de guerre, les moyens médicaux furent insuffisants. Dans quelques bataillons, le médecin-chef distribuait la liste des médicaments de base, en incitant les cadres à se les faire envoyer par leur famille. »

 

Le caporal légionnaire Georges Wilhelm Viguier meurt à l’hôpital militaire de Tourane le 12 septembre 1947. Son corps est rapatrié auprès de sa famille à Fontenay-aux-Roses.

 

 

 

Sources :

 

  • Patrice Gélinet, émission de France Inter 2000 ans d’Histoire : Indochine 1945-1954, histoire d’une guerre oubliée.
  • Général Bigeard, Ma vie pour la France, Ed. du Rocher, 2010.
  • Lieutenant-colonel Jean-Vincent Berte, Indochine : les supplétifs militaires et les maquis autochtones, Collège Interarmées de Défense.
  • Georges Fleury, La guerre en Indochine, Tempus, Perrin, 2003 et Nous, les combattants d’Indochine, Bourin Editeur, 2011.
  • Michel Bodin, Dictionnaire de la guerre d’Indochine, 1945-1954, Economica, 2004.
  • Site de l’association des Anciens combattants et des Amis de l’Indochine : www.anai-asso.org.

 

 

(*) François GOETZ (1927-2008), président de la Fédération Nationale des Combattants Volontaires (1999-2002) était colonel honoraire, commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de la médaille militaire, commandeur de l’O.N.M., 11 fois cité, commandeur des ordres nationaux du Sénégal et du Togo, Officier de l’ordre national du Gabon.

 

 

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