actualite des comites

Publié le 8 Décembre 2017

Quand le colonel décore le général...

Cela peut faire sursauter le photographe pris par l’émotion et la solennité de l’instant.

C’est ce qu’il s’est passé lors de l’assemblée des adhérents du comité de Clamart le 25 novembre dernier. Cet instantané remplacé par une photo des médaillés autour de leur président, en présence des représentants de la municipalité et du délégué général témoignait en tout cas de la vitalité d’un groupe d’adhérents engagés depuis 3 ans dans le lourd projet de la tombe de regroupement qui doit aboutir prochainement.

Claude Guy

Délégué général

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Publié le 19 Novembre 2017

Le Mois de la Mémoire à Fontenay-aux-Roses.

LES AMIS DU CINÉMA - Le COMITÉ D'ENTENTE QUI REGROUPE : FNACA - SOUVENIR FRANÇAIS – UNC

 

Soutiennent cette seconde édition du Mois de la Mémoire en vous présentant un film d’Alain Resnais : «Muriel, ou le Temps d'un retour», jeudi 23 novembre 2017 à 21 heures, au cinéma le SCARRON. Prix des places: 5€ par personne.

 

Ce film passe en salle en 1963 et obtient à la Mostra de Venise, cette même année, le prix de la critique et Delphine Seyreg le prix de la meilleure interprétation féminine. L'histoire met en scène une femme de quarante ans, Hélène Aughain, vivant à Boulogne-sur-Mer, désireuse de retrouver un passé perdu. Les traumatismes sont puissants pour l'ensemble des personnages, moins de vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que deux conflits lui ont succédé : la guerre d'Indochine 1946-1954 et la guerre d'Algérie 1954-1962.

 

La première marquée par la défaite et la destruction, les deux autres révèlent la volonté des peuples à l'autodétermination et mettent en évidence les incohérences brutales de la nature humaine. Aujourd'hui nous devons comprendre que l'histoire n'est pas écrite pour porter des jugements mais pour nous éclairer sur la difficulté de la reconstruction, sur les pertes irrémédiables causées par la guerre. En ce début des années 1960 le film porte à équivoque dans certaines scènes, aujourd'hui il peut se voir et se comprendre comme une expression d'un désir de Respect, de Liberté et de Paix.

 

Monsieur Guy Bruit, Président de l'association «LES AMIS DU CINÉMA» animera, pour celles et ceux qui le désirent, un échange à l'issue de la projection.

 

Cet échange placé dans le cadre du Mois de la Mémoire nous permettra d'exprimer nos sentiments, nos réflexions et notre désir d'un aujourd'hui tourné vers un avenir de Liberté et de Paix.

 

 

 

Daniel Pasquali

Président du Comité d'Entente et

du Comité du Souvenir Français de Fontenay-aux-Roses

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Publié le 1 Novembre 2017

Paulette Levalleur, née Steudler.

Paulette Levalleur, née Steudler.

Nous apprenons la disparition de notre amie Paulette Levalleur, née Steudler. Elle a été enterrée le 11 septembre dernier dans le cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

Paulette Steudler nait le 11 mai 1921 à Saint-Leu en Forêt, patrie de Louis Bonaparte, roi de Hollande. Au cours de l’été 2011, elle nous confiait : « Je suis née à Saint-Leu-la-Forêt le 11 mai 1921 d’une maman française d’Alger et d’un papa suisse, de Neufchâtel. Mon père ayant trouvé une situation à Londres, notre famille le rejoignit en Grande-Bretagne en septembre 1936. J’ai été élevée dans le culte de la France une et indivisible, comme le dit si bien notre constitution de 1958, et dans l’amour de la Patrie. Pour mes parents le respect des valeurs et le caractère sacré de leurs drapeaux respectifs étaient des éléments essentiels. Nous avons vécu l’invasion de la France avec douleur et déchirement. Aussi, quand le général de Gaulle a lancé son appel en juin 1940, je n’ai pas hésité et je me suis engagée dans les Forces Françaises Libres ».

Paulette devient Auxiliaire féminine de l’armée de terre, membre des Forces Françaises Libre. Elle occupe alors plusieurs postes au Service de Recherches. Puis elle est mutée au BCRA (Bureau Central de Renseignement et d’Actions), sous l’autorité de son créateur, André Dewravin, connu sous le nom de colonel Passy. Elle travaille aux côtés du colonel Rémy et l’aide à assurer la correspondance avec la Résistance. Elle participe également à la mise en forme de notes de renseignements, concernant les repérages de terrains de parachutage, les objectifs à bombarder, notamment les rampes de missiles V1 et V2.

Après le débarquement, Paulette suit ses chefs du BCRA sur Paris puis elle demande à être détachée auprès du colonel Brunschvig de l’armée américaine.

Par la suite, ayant quitté l’armée, Paulette Steudler devient Madame Roger Levalleur. Elle intègre la société Shell où elle travaillera pendant de nombreuses années, dans les services administratifs, et dirigera le Cercle hippique qu’elle a fondé. Avec son mari elle formera de nombreux écuyers et assistera à pas moins de 11 Jeux olympiques !

Paulette Levalleur : « Il y a un grand nombre d’années, j’ai rencontré, lors d’un dépôt de gerbes au cimetière ancien de Neuilly, un personnage portant le drapeau du Souvenir Français. Après une courte discussion, je me suis engagée avec mon époux au Comité de Neuilly-sur-Seine».

Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire (obtenue seulement en 1990), Croix du Combattant volontaire, Médaille de la Résistance, Médaille de la France Libre, Titre de Reconnaissance de la Nation, titulaire du Mérite agricole, Médaille d’Or de la Jeunesse et des Sports, médaillée de la Royal British Legion et l’American Legion, Paulette Levalleur a toujours tenu au Devoir de Mémoire. Il suffisait d’assister à une cérémonie patriotique, pour la voir, avec un drapeau aussi grand qu’elle, toujours fidèle au poste et mille fois consciente de ses devoirs de transmission du savoir et de la connaissance historique.

Disponible pour les autres, Paulette Levalleur était une grande dame. La Délégation des Hauts-de-Seine du Souvenir Français présente toutes ses condoléances à son époux, Roger, ainsi qu’à sa famille et ses proches.

Paulette et Roger Levalleur.

Paulette et Roger Levalleur.

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Publié le 18 Octobre 2017

Dimanche 12 novembre : cérémonie oecuménique à Chatenay-Malabry.

Comme chaque année, le Comité du Souvenir Français de Châtenay-Malabry organise une cérémonie œcuménique à la mémoire des soldats morts pour la France.

 

En présence de Serge Barcellini, contrôleur général des armées et président général du Souvenir Français, de Claude Guy, Délégué général pour les Hauts-de-Seine, de Françoise-Marie Belin, présidente du Comité de Chatenay-Malabry et bien entendu de Monsieur Georges Siffredi, maire de la commune, Premier vice-président du conseil départemental, cette cérémonie se déroulera le dimanche 12 novembre 2017, en l’église copte Sainte-Marie-Saint-Marc de Chatenay, à 16 heures.

 

Adresse : Eglise Ste-Marie – St-Marc, 347 bis avenue de la Division Leclerc 92290 CHATENAY-MALABRY.

 

La cérémonie religieuse sera célébrée par :

 

  • Le Père Lucas Guirgis, de l’église copte orthodoxe Sainte-Marie Saint-Marc.
  • Le Pasteur Philippe Kabongo Mbaya, de l’église réformée de Robinson.
  • Jean-Marie Parant, diacre de la paroisse Saint-Germain l’Auxerrois et Sainte-Thérèse d’Avila.
  • Le Père Michel Evdokimov et André Trominoff, diacre de l’église orthodoxe St-Pierre – St-Paul.

 

Renseignements au Souvenir Français de Chatenay-Malabry au 01 46 60 67 89.

 

Drapeaux souhaités. Venez nombreux !

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Publié le 14 Octobre 2017

Des religieuses pendant la Grande Guerre. Exposition à Neuilly-sur-Seine.

À l’occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, les Sœurs de Saint Thomas de Villeneuve proposent du 15 septembre 2017 au 20 janvier 2018 à leur maison-mère de Neuilly-sur-Seine une exposition intitulée :

« Soigner, éduquer, survivre : La vie des Sœurs hospitalières de Saint Thomas de Villeneuve durant la Première Guerre mondiale (1914-1918) »

Présentes en 1914-1918 dans des communautés allant de la Belgique jusqu’à la région parisienne, en pleine zone de guerre, les Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve ont poursuivi leurs actions hospitalière et enseignante pendant les quatre années du conflit, et cela sous des bombardements constants voire sous occupation allemande.

Cette rétrospective met en lumière leur quotidien et le rôle qu’elles ont joué auprès des militaires et de la société civile grâce à des témoignages exceptionnels laissés par les religieuses, mais aussi grâce à une importante collection de photographies inédites.

Informations pratiques :

Adresse : Maison-mère de la Congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve - 52 boulevard d'Argenson - 92200 Neuilly-sur-Seine

Horaires : Du lundi au samedi : 10h-12h et 15h-18h / Le dimanche : 10h30-12h et 15h-17h30

Entrée libre.

À propos de la Congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve.

La Congrégation a été fondée en 1661 par le Père Ange Le Proust. Sa vocation première est le secours matériel et spirituel des pauvres et malades dans les établissements hospitaliers. Au cours des siècles s'est ajoutée la gestion d'établissements scolaires, ainsi que la fondation de missions à l'étranger. La Congrégation est aujourd'hui composée de plus d'une centaine de religieuses réparties entre la France, l'Afrique et l'Amérique.

Sa maison-mère est depuis 1908 à Neuilly-sur-Seine, au 52 boulevard d'Argenson. Elle est notamment un lieu de pèlerinage réputé de par la présence dans sa chapelle d'une statue de Vierge noire, Notre Dame de Bonne Délivrance, vénérée depuis le Moyen Âge.

Téléphone: 01.47.47.42.20 / Site internet: www.congregation-stv.org / Page Facebook : @CongregationSaintThomasDeVilleneuve

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Publié le 2 Octobre 2017

Jean de Saint-Victor de Saint-Blancard.

Jean de Saint-Victor de Saint-Blancard.

« Merci infiniment pour votre présence en ce jour symbolique de la « Saint Michel », un jour de fête honoré par les parachutistes…

 

Nous sommes ici pour rendre un hommage particulier à un Ancien, un élève du lycée Pasteur, né le 2 février 1923 à Neuilly-sur-Seine, décédé le 20 avril 2015. En faisant une recherche sur Internet pour en savoir davantage  sur ce prestigieux établissement scolaire publique construit à partir de 1912, et achevé à l’été 1914, nous apprendrons que ce bâtiment où nous sommes rassemblées a été réquisitionné au début de la Première Guerre mondiale et a pu abriter un hôpital créé par l’Hôpital américain de Paris, situé également à Neuilly, et qui perdurera pendant toute la durée du conflit.

Deux plaques commémoratives, apposées en 1934, rappellent l’histoire de l’ambulance américaine (American Field Service) du lycée Pasteur (1914-1917). Ce bâtiment reçoit ses premiers élèves à la rentrée de 1919 et est inauguré le 18 octobre 1923. La notoriété d’anciens enseignants et d’anciens élèves est marquée par une longue liste de noms connus, de personnalités qu’il m’est impossible de tous citer. Retenons, pour les anciens élèves, et symboliquement, les noms de Gabriel Brunet de Sairigné (officier, Compagnon de la Libération), Jacques Decour (écrivain et résistant), André Kirschen dit André Rossel (résistant et écrivain)…

Vous comprendrez que je puisse associer les noms de ces anciens élèves à un autre nom qui va compléter cette liste après cette cérémonie de dévoilement d’une nouvelle plaque commémorative qui sera apposée dans une salle d’honneur en vis-à-vis d’une plaque honorant la mémoire d’enseignants et élèves « Morts pour la France » pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

Je ne sais pas si Robert (Bob) Maloubier qui rêvait de devenir pilote de chasse a porté son regard vers le ciel, vers le campanile qui est revêtu de quatre inscriptions gravées avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale : « L’heure revient, l’homme ne revient pas » ; « Chaque heure blesse, la dernière tue » ; « L’heure française sonnera toujours » ; et enfin « Quand l’heure sonne, Homme soit debout ».

La famille de Bob était particulièrement cultivée. Ses deux parents ont été professeurs dans un lycée de New-York pendant vingt ans avant de revenir en France. Le frère aîné de Bob, né aux Etats-Unis, possède même la nationalité américaine. Pas étonnant que Robert soit parfaitement bilingue français / anglais dès son plus jeune âge. Sportif accompli, il est notamment membre de l’équipe de natation du Racing Club de France.

Mai 1940… Les troupes allemandes déferlent sur la France, les épreuves du baccalauréat sont reportées à une date ultérieure et Bob quitte Paris en juin avant l’arrivée des envahisseurs. Décidant de rejoindre le général de Gaulle, il connaîtra des échecs pour ses tentatives mais nous n’avons pas le temps de détailler les péripéties qui vont le mener en Afrique, à Bizerte en Tunisie, en Algérie ou après la liquidation de Darlan par leur ami Fernand Bonnier de la Chapelle, Bob et son ami Henri Silhol vont être recrutés comme agents secrets du SOE par un major anglais, Jacques Vaillant de Guélis…

N’hésitez pas à lire ou relire l’ouvrage de Bob « Agent secret de Churchill » – préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac – et / ou un autre livre : « L’espion aux pieds palmés ». Agent secret pendant la guerre, saboteur, co-créateur des nageurs de combats français, il a développé les Forces Spéciales françaises balbutiantes, a formé des espions, n’a sans doute jamais vraiment quitté les services secrets français…

Mais revenons à l’essentiel du sens des inscriptions sur cette plaque commémorative qui va être dévoilée pour rendre hommage à Robert (Bob) Maloubier.

 

L’audace est le contraire de la peur : cela implique une volonté de faire les choses malgré les risques… L’audace peut être mise en relation avec le courage car cela implique là aussi de faire face à la peur à laquelle on est confrontée… Le courage authentique requiert l’existence de la peur, ainsi que le surpassement de celle-ci dans l’action… Depuis Platon, le courage, ou force d’âme, est considéré comme l’une des quatre vertus cardinales, les trois autres étant la prudence, la tempérance, et la justice. L’optimisme, c’est un état d’esprit qui perçoit le monde et l’univers de manière positive et cela remonte à Socrate puis a été professé par Platon et Aristote. Ce sentiment positif en tant que moteur de l’initiative est sans doute une des clefs pour trouver une solution aux problèmes pour surmonter les difficultés, pour vaincre l’adversité. L’abnégation comme renoncement partiel ou complet de soi, et de ses intérêts personnels se devait d’être inscrite pour nous souvenir que Robert Maloubier est un modèle pour les générations actuelles et futures…

 

Chères lycéennes, chers lycéens, pour conclure ces propose introductifs à cette cérémonie, je vous propose de partager une phrase d’Henri de Monfreid : « N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances ».

 

Merci d’écouter maintenant attentivement Monsieur le président d’honneur de ‘Libre Résistance Historique », Monsieur Marcel Jaurant-Singer, né à Neuilly le 27 mai 1921, et qui fut pendant la Seconde Guerre mondiale un agent secret français du Special Operation Executive ».

 

Jean de Saint-Victor de Saint-Blancard.

 

NDLR : les photographies présentées ci-dessous sont issues d’un reportage-photos réalisé par Mr Olivier Ide (Olivier Ide - www.idr-concept.fr  - contact@idr-concept.com  - IDR Concept)."

Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.
Hommage à Bob Maloubier.

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Publié le 27 Août 2017

Chatenay-Malabry : un adhérent mis à l'honneur.

C’est avec fierté que nous avons appris que Monsieur Démottais, adhérent au comité du Souvenir Français de Châtenay-Malabry, avait reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet dernier à Moulins sur Allier.

 

Jeune engagé volontaire pour la durée de la guerre en 1942, peu après ses 18 ans, il fait alors partie du corps expéditionnaire français en Italie qui le conduit à Naples, au Mont Cassin, à Rome et à Sienne. Débarqué en Provence en août 1944, il participe à la campagne de France, de Toulon à la poche de Colmar, puis aux opérations en Allemagne et à l’occupation de ce pays jusqu’en janvier 1946, date de sa démobilisation.

 

Monsieur Démottais est titulaire, entre autres, de la croix de guerre 39/45 et de la médaille militaire. Très longtemps conseiller municipal puis maire de Châtel de Neuvre (03), c’est un adhérent fidèle du comité du Souvenir Français de Châtenay-Malabry.

 

Par ce court billet, la Délégation générale du Souvenir Français dans les Hauts-de-Seine tient à lui rendre un hommage bien mérité.

 

Claude Guy

Délégué Général.

 

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Publié le 26 Juillet 2017

Deux jeunes élèves de Clichy mis à l'honneur.

Le 15 juin dernier, en présence du maire de Clichy, de la principale du collège Jean Macé et du professeur Le Gac, notre délégué général pour les Hauts de Seine, Claude Guy, a remis à deux élèves particulièrement impliqués dans les démarches du Souvenir français un certificat d'engagement en qualité de gardien de la mémoire. 

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Publié le 25 Juin 2017

Normandie - Niémen à Montrouge.

Tout au long de 2017, le Souvenir Français honorera l’escadrille Normandie - Niémen ainsi que ses pilotes.

 

C’est ainsi que le 7 juin, le comité de Montrouge a déposé un bouquet de fleurs sur la tombe de Maurice de Seynes, aviateur de l’escadrille voulue en 1942 par le général de Gaulle pour combattre auprès des Russes sur le front de l’est.

 

De Seynes a contribué aux victoires dans les secteurs de Vitebsk, Orcha, Borissov et Minsk mais dans la journée du 15 juillet 1944, victime d'un début d'incendie dans la cabine de pilotage, il cherche sans succès à atterrir. Il reçoit alors l'ordre de sauter en parachute mais refuse de l’exécuter car son mécanicien Vladimir Bielozub ne dispose pas de cet accessoire indispensable en raison de la place étroite qui lui est dévolue dans l’appareil. Malgré la maîtrise et l’expérience du capitaine de Seynes, l’avion s'écrase au sol lors de l’ultime tentative d'atterrissage.

Normandie - Niémen à Montrouge.
Normandie - Niémen à Montrouge.
Normandie - Niémen à Montrouge.

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Publié le 25 Juin 2017

Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.

Tout au long de 2017, le Souvenir Français honorera l’escadrille Normandie - Niémen ainsi que ses pilotes.

 

Le 9 juin, journée nationale commémorative de la création de l’escadrille de chasse qui deviendrait « Normandie-Niemen », le délégué général du Souvenir Français dans les Hauts de Seine s’est rendu au cimetière d’Issy les Moulineaux où reposent deux anciens de cette prestigieuse unité.

 

Après avoir évoqué le riche passé d’Yves Mahé et d’Albert Mirlesse, il déposa en présence du général de corps aérien (CR) Michel Forget une gerbe sur chacune des tombes suivi par le représentant du préfet des Hauts de Seine qui avait tenu à s’associer à cette cérémonie intime et émouvante.

 

Yves Mahé.

« Yves Mahé, Régiment de Chasse Normandie – Niémen RAF. Yves.

Yves Mahé, vous êtes né le 21 novembre 1919 à Nantes.

 

Photograveur de profession, engagé le 10 octobre 1939 pour la durée de la guerre en qualité d'élève pilote à la base d'Istres vous êtes contraint par l'avancée allemande de juin 1940 au repli en Algérie, à Oran. Mais vous refusez l'armistice et avec plusieurs camarades après quelques tentatives avortées, vous parvenez à rejoindre un Caudron Simoun, dans la nuit du 1er au 2 juillet 1940 qui vous conduit à Gibraltar où vous vous engagez dans les Forces françaises libres pour rallier l'Angleterre.

 

Sur place vous retrouvez votre frère aîné, Jean Mahé, également pilote rallié à la France libre et qui sera, lui aussi, fait Compagnon de la Libération.

 

Volontaire pour le Groupe de chasse « Normandie » dès sa création, vous rejoignez en novembre 1942 le front de l'Est pour combattre auprès des Soviétiques.

 

Abattu par la DCA ennemie au cours d'une mission au sol dans la région de Smolensk, fait prisonnier après quelques heures de marche, blessé à la tête lors de l'atterrissage forcé, vous êtes conduit au camp de Smolensk d'où vous vous échappez le 28 mai 1943. Repris puis emprisonné au camp de Lodz en Pologne, vous tentez sans succès de vous évader à quatre reprises. Evacué avec l'ensemble du camp en juillet 1944 lors de l'avancée de l'Armée Rouge sur Varsovie, vous êtes conduit au camp international de prisonniers de Mühlberg sur Elbe.

 

Le 15 août 1944, vous êtes condamné à mort par le tribunal de la Luftwaffe à Dresde. Vous parvenez à sortir de votre cellule sans vous faire repérer mais sans pouvoir franchir l'enceinte du camp où se trouvent les cellules des condamnés à mort. C'est alors que vous réussissez l'exploit de vivre clandestinement à l'intérieur même de ce camp grâce à votre ingéniosité et la complicité de quelques-uns des 20 000 prisonniers qui sont là. A plusieurs reprises vous vous évadez mais êtes repris sans pour autant être identifié par ceux auxquels vous fournissez systématiquement de faux renseignements. Cette clandestinité éprouvante dura 9 mois, jusqu'au 25 avril 1945, date de la libération du camp.

 

Dès votre sortie vous devenez officier de liaison près du commandement soviétique en qualité d'adjoint au colonel commandant les centres de rapatriement de Torgau et d'Eseinach puis, rentré en France en août 1945, vous revenez au "Normandie-Niémen".

 

Plusieurs affectations vous conduisent à la 6e Escadre de chasse, au Maroc, en Extrême-Orient, à Creil puis à Orange en 1956.

 

Mais le 29 mars 1962, vous décédez en service commandé au cours d'une mission aérienne à Boussu-en-Fagne en Belgique et reposez désormais dans ce cimetière d'Issy-les-Moulineaux.

 

  • Officier de la Légion d'Honneur et Compagnon de la Libération par décret du 20 janvier 1946 ; vous avez reçu la Croix de Guerre 39/45 (6 citations), la Médaille de la Résistance avec rosette, l'Ordre de la Victoire (URSS) et la Croix de Guerre Tchécoslovaque pour les principales.

 

En cette année qui marque le 75e anniversaire de la création du groupe de chasse Normandie-Niémen, le Souvenir français modestement vous honore par ces quelques fleurs.  Car à nous le souvenir, à vous l'immortalité !

 

Le préfet des Hauts de Seine a également souhaité vous rendre hommage par un dépôt de fleurs qui sera effectué par son représentant ».

 

Albert Mirlesse.

Albert Mirlesse, vous le savez, après l'invasion de l'URSS par l'Allemagne qui mène l’opération Barbarossa, le général de Gaulle animé par l’idée de faire contrepoids à l'influence dominante des Anglo-Saxons, déclara qu'un « nouvel espoir était né pour la France ».

 

Tandis que l’ambassadeur du gouvernement de Vichy sur place déclarait : « Les Allemands ne seront pas à Moscou aussi rapidement que nous l'avons espéré, il nous faut donc rentrer ! », l’attaché de l’air de cette ambassade, le lieutenant-colonel Luguet, faussa compagnie à Istanbul au détachement qui rentrait à Vichy pour prendre, lui, la route de Londres.

 

Capitaine, chef du 2e Bureau des Forces Aériennes Françaises Libres, c’est vous qui avez reçu le premier cet officier qui après trois ans en URSS en parlait couramment la langue. A votre question : « Est-il possible d'envoyer des forces aériennes françaises en URSS ? », il répondit « oui ». Cette réponse et l’analyse qui l’accompagnait remontèrent jusqu’au général de Gaulle qui, reconnu comme chef de tous les Français libres par l'URSS, voulut engager des forces militaires françaises sur ce nouveau théâtre d'opérations, pour affirmer la place et la capacité de la France.

 

Il donna l'ordre d'entamer des négociations avec les représentants soviétiques à Londres en vue de déployer une escadrille de chasse sur le front soviétique. Malgré les difficultés, ce groupe de chasse français serait placé sous commandement français, combattrait sous pavillon français et sous uniforme français dans le cadre général des Forces armées soviétiques.

 

Vous avez ensuite contribué à choisir en dépit des protestations des représentants américains et britanniques sur place, le Yak, petit avion de chasse de conception soviétique en toile et duralumin, très rustique, dont le nez fut peint aux couleurs françaises à jamais immortalisées.

 

Bien plus tard, en 1993, des cérémonies officielles marquèrent le cinquantenaire de la première campagne de nos aviateurs en URSS. Une délégation russe fut reçue à Reims, où stationnait le Groupe Normandie-Niémen, et à Paris, sous l'Arc de Triomphe, pour une émouvante cérémonie au cours de laquelle retentit pour la première fois le nouvel hymne russe.

 

Aujourd'hui, le Souvenir français souhaite vous rendre hommage en déposant sur votre tombe ces quelques fleurs en raison de votre rôle, non comme pilote, mais comme l'un des acteurs de l'ombre de cette audacieuse aventure. Le préfet des Hauts de Seine a souhaité à travers son représentant et les fleurs qu’il va déposer vous rendre également hommage. »

 

 

Claude Guy

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine

Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
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