Publié le 29 Mars 2025

Comité de Vanves.

La Délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine annonce la création d’un comité à Vanves. Pour tout renseignement :

 

Le Président du Comité de Vanves est Paul GUILLAUD.

Adresse : 16, avenue du Parc 92170 VANVES.

Email : paul.guillaud.sfvanves@gmail.com

Secrétaire : Pascal LE GOUALLEC.

Trésorière : Nathalie LE GOUALLEC.

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Publié le 26 Mars 2025

À Garches, un beau moment de mémoire partagée.

Dans le cadre de son action de veille en direction des sites de vente sur Internet, Le Souvenir-Français récupère des objets dérobés sur des tombes de « Morts pour la France ».

Ce scandale mémoriel s’est amplifié ces dernières années et pose évidemment l’angoissante question du comportement citoyen, du respect dû aux morts et à leur mémoire ainsi que du lucre organisé sous pseudonymes.

Mais au-delà de ces considérations, Le Souvenir Français a décidé de redonner vie à certains de ces objets comme les drapeaux en les confiant à des établissements scolaires ou les plaques funéraires en les remettant au maire de la commune où est enterré le soldat déclaré « Mort pour la France ».

C’est ce qui fut fait ce samedi 22 mars, à Garches, dans le département des Hauts-de-Seine.

Madame la maire de la ville, Jeanne Bécart, accompagnée de plusieurs conseillers municipaux, a dévoilé avec le président général de notre association, Serge Barcellini, la plaque restaurée et encadrée du jeune garchois, Gaston Blaise, mort au champ d’honneur le 23 mars 1915.

Visible à la médiathèque de la ville, dans cette rue ou fut employé à la librairie de l’époque le jeune Gaston, la plaque est désormais ancrée dans une alcôve au-dessus des livres de Maurice Genevoix dont « Ceux de 14 » qui couvre – le savait-il à l’époque ? – l’histoire tragique du caporal Blaise.

Quelques jeunes vinrent partager ce moment d’émotion, de découverte et d’histoire avec l’évocation par le délégué général pour les Hauts-de-Seine de ce que furent les derniers mois du garchois de vingt ans dont le nom est inscrit dans le marbre du monument aux morts de la ville.

 

Évocation de la mort du caporal Gaston Blaise.

Nous sommes en mars 1915, cela fait déjà plus de 7 mois que par le jeu mortifère des Alliances, la Première Guerre mondiale qui deviendra la Grande Guerre a étendu son manteau de deuil sur une grande partie de l’Europe.

Toutes les familles de France vont connaître les ravages de ce conflit. Celles de Garches n’y échappent pas et parmi ses enfants dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts de la ville figure celui de Gaston Blaise, employé dans une librairie de cette Grande rue où nous sommes réunis.

Né en 1894, il a donc 20 ans lorsqu’il est mobilisé et rejoint le 168e régiment d’infanterie puis le 89e régiment d’infanterie qui doit déloger les Allemands installés depuis septembre sur la butte de Vauquois à l’ouest de Verdun. Haute de 290 mètres, elle domine parfaitement les plaines environnantes et sert d’observatoire pour le réglage de l'artillerie, permettant aux Allemands de couper la voie ferrée reliant Paris à Verdun. L’objectif étant de rendre difficile le ravitaillement par les Français de la place fortifiée de Verdun.

Les deux adversaires veulent à tout prix en devenir maître ou s'y maintenir. Cette butte justifie dès lors d’immenses sacrifices que l’on a du mal souvent à imaginer...

Les Allemands en ont fait une véritable forteresse, flanquée des pièces d'artillerie.

D'octobre 1914 à février 1915, les premières contre-attaques, menées à la baïonnette, sans préparation d'artillerie, vont permettre aux lignes françaises d’approcher aux abords Sud de la butte, mais au prix d'assauts intenses et de sacrifices humains inouïs. À partir du 17 février et jusqu'au 4 mars, les vagues d'attaques françaises successives finissent par épuiser la résistance allemande.

Les pertes sont lourdes : 3 000 tués ou disparus pour l'attaque du 28 février au 4 mars...

À la mi-mars, le front est enfin stabilisé dans la moitié sud du village, les positions françaises mieux protégées pour résister à une contre-attaque menée par les Allemands avec une arme nouvelle et terrifiante : le lance-flammes. La guerre de position s'impose et oblige les soldats à s'enterrer et creuser des kilomètres de galeries, de chambres, d'abris d'où partiront des vagues de combats pour infiltrer le réseau ennemi et lui infliger le plus de pertes possibles.

Cependant dans la nuit du 22 au 23 mars, des patrouilles ennemies aspergent de liquide incendiaire les lignes de la 19e brigade d’infanterie. Les régiments français reculent alors jusqu’à une position moins exposée aux flammes.

À 13h, le 89e régiment, aux côtés du 46e, reçoit l‘ordre de contre attaquer. Les Allemands sont délogés, notamment grâce à l’utilisation des crapouillots, c’est-à-dire des mortiers de tranchée (tel que le mortier de 58 mm T N°2) et leurs torpilles d'artillerie. 

Gaston est gravement blessé au cours de cette journée du 23 mars. Il est évacué vers le Château de Salvange, dans la commune de Raréourt, transformé en ambulance et décède de ses blessures le 24 mars 1915 à deux heures du matin.

Voilà résumée l’histoire tragique de ce garchois auquel le Souvenir Français a souhaité rendre un hommage personnalisé en restituant à vous Madame la maire, cette plaque funéraire découverte sur un site de vente en ligne.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine.

Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.
Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.

Clichés de la cérémonie et pour illustration du propos : mortier de 58 mm T2 avec sa torpille.

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Publié le 25 Mars 2025

A Saint-Cloud, disparition de François Leblanc-Barbedienne.

François Leblanc-Barbedienne s’est éteint le mercredi 12 mars 2025 à l’âge de 89 ans.

Né le 23 août 1935 dans le 16e arrondissement de Paris, François avait été officier en Algérie. Il avait d’ailleurs écrit un long article pour ce site sur son engagement : https://www.souvenir-francais-92.org/article-en-algerie-par-fran-ois-leblanc-barbedienne-118363067.html

Après la guerre d’Algérie, il avait fait carrière dans l’immobilier, au sein d’un grand groupe où il gérait les projets autour du 1% logement. Marié, père de trois enfants, François était très impliqué auprès des associations d’anciens combattants de Saint-Cloud – L’Union Nationale des Combattants pour laquelle il avait été longtemps président – et auprès du Souvenir Français dont il avait assuré là-aussi la présidence du comité clodoaldien pendant des années.

Quand j’ai été nommé président d’Issy-les-Moulineaux puis délégué général adjoint, François a été l’un des premiers à m’accueillir et m’expliquer les us et coutumes de l’association. François était doué, entre autres, d’un humour tout britannique et voulait, à chaque fois que cela était possible, sortir des sentiers battus lors de ses prises de paroles. Faire fi de la bien-pensance pour rappeler des faits historiques incontestables. Et rétablir quelques vérités.

A sa famille, à ses proches, la délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine présente ses plus sincères condoléances.

 

Frederic RIGNAULT

Président du comité d’Issy-les-Moulineaux,

Délégué général adjoint.

 

Sources :

  • Archives de la délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine.

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Publié le 9 Mars 2025

Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.

Alfred Liezer.

Né le 16 février 1923 à Paris, dans une famille juive, étudiant, il habite rue Saint-André-des-Arts dans le 6e arrondissement. Sa famille subit les persécutions antisémites, un administrateur provisoire est nommé à la tête du magasin familial en 1941. Ses parents, Moïse et Ciarna, réussissent à échapper aux rafles.

Alfred Leizer rejoint le maquis du Vercors le 30 juin 1944. Il est affecté à la compagnie Goderville et est nommé sergent. Après l’ordre de dispersion du maquis, il se réfugie avec le capitaine Goderville et plusieurs camarades dans la Grotte aux Fées. Tentant ensuite de quitter le Vercors, il est tué au pont Charvet à Sassenage (Isère) le 1er août 1944.

Pour ses faits d’armes, Alfred Leizer reçoit la croix de guerre avec citation à l’ordre de la division.

 

Cérémonie du 9 mars 2025 au cimetière parisien de Bagneux.

Discours de Claude Guy, délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine :

« Mesdames et Messieurs les élus nationaux, Monsieur le député de cette circonscription, Monsieur le représentant de la Maire de Châtillon, Monsieur le grand rabbin de France et secrétaire général du Souvenir Français (SF) : merci de nous avoir rejoint dans ce cimetière parisien hors les murs, extension de celui de Montparnasse. Merci de l’intérêt et de l’attachement que vous portez à nos associations d’anciens combattants et à celle porteuse des mémoires.

Nous sommes dans un lieu dual, tantôt parisien tantôt balnéolais, de quoi ravir les professionnels du ping-pong ; il invite d’une certaine façon à la rêverie, à une déambulation poétique parmi ces arbres plus que centenaires et ces écureuils qui virevoltent d’une branche à une autre dans la paix sauvegardée de cet endroit.

Mais c’est aussi un lieu de recueillement, de rassemblement particulièrement aujourd’hui autour d’un tronc commun mémoriel « Le Souvenir Français » dont les branches sont très différenciées sur les plans philosophique, politique, confessionnelle mais, qui depuis bientôt 138 ans, a le souci permanent de protéger, sauvegarder, restaurer la mémoire de marbre ou de pierre de celles et ceux déclarés Morts pour la France. C’est ce qui fut fait ici pour restaurer cette tombe où repose Alfred Leizer, avec le concours de l’association nationale des Pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors, de l’Hirondelle-Diables Bleus, amicale du 6ème BCA et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

Aujourd’hui nous sommes donc ici rassemblés pour rendre hommage à un jeune résistant du maquis du Vercors mort à 21 ans dont va nous parler Monsieur Bleicher, président délégué de l’association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors, familles et amis.

Mais auparavant, outre les élus présents, je souhaite dire notre reconnaissance à Monsieur Haïm Korsia, grand rabbin de France, secrétaire général du SF qui représente avec Madame Laurence Thibaut, vice-présidente, notre président général Serge Barcellini ; je salue les délégués généraux de la région parisienne, les présidents de comités et bien sûr les porte-drapeaux et fanions qui ont fait le déplacement en ce dimanche matin. Je n’oublie pas les présidents d’autres associations, adhérents et amis venus parfois de loin pour être avec nous. Soyez toutes et tous chaleureusement remerciés. »

 

 

Sources :

  • Association nationale des Pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors.
  • Souvenir Français 92.
  • Crédits photographiques : Délégation générale du Souvenir Français des Hauts-de-Seine.

 

Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
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Cérémonie en hommage à Alfred Liezer.
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