Les carrés militaires et monuments de Boulogne-Billancourt.

Publié le 6 Août 2009

 

 

Le cimetière de Boulogne-Billancourt, dit l’Ancien cimetière, a été bâti de 1857 à 1858, après l’expropriation d’un terrain proche de l’hippodrome de Longchamp, où il aurait fait mauvais genre d’assister à des enterrements de la part de dames et messieurs venus se réjouir aux courses…

 

 

 

Monuments et Carrés militaires.

 

Ce cimetière comporte de nombreuses stèles et plusieurs monuments dédiés à la mémoire de celles et ceux qui ont donné leur vie pour la France :

 

  • – Un carré militaire pour 54 tombes individuelles de morts pour la France de la guerre 1914-1918.
  • – Un carré militaire de 121 tombes individuelles de morts pour la France de la guerre 1939-1945, et où se trouvent des morts des combats, morts en déportation et des fusillés du Mont Valérien. A noter, une tombe où un couple a été réuni : André et Emma Backmann, certainement morts en déportation en 1943.
  • – Une plaque de notre association : « Familles fidèles à vos tombes, pensez à celles des morts pour la France qu’entretient dans le monde le Souvenir Français ».
  • – Un monument en forme d’obélisque pour rappeler la mémoire des soldats tombés sur le territoire de la commune à l’occasion de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Citons par exemple : Alexandre Cirbeau, Alfred Ducloux, Armand Fremont, Désiré Gossot, tous morts à l’âge de 24 ans.
  • – Un monument de taille imposante rappelant les morts, civils et militaires de la Première et de la Seconde Guerre mondiale ; de la guerre d’Indochine et de la guerre d’Algérie : «Sépulture des militaires et civiles morts pour la France ».
  • – Un monument dédié à la mémoire des Boulonnais morts en déportation : « Ni haine, ni oubli ».
  • – Un monument à la mémoire des victimes des bombardements de 1942-1943. Là où sont inscrits les noms de familles entières : Andrée, Geneviève, Jean, Marie et René Hébert ; Mireille, Denis et Hélène Genovici ; Albert, Georges et Marie Chassin. Et tant d’autres. Boulogne-Billancourt ayant eu à souffrir de nombreux bombardements, entre autres sur les usines Renault.

 

Enfin, de dizaines de tombes de soldats morts pour la France, placées dans des caveaux familiaux, sont éparpillées un peu partout dans le cimetière. Citons par exemple : Camille Moyne, mort à l’occasion du premier conflit mondial, et dont la sépulture porte un remarquable médaillon du défunt ; Pierre Bourrier, mort la France le 26 octobre 1918, à l’âge de 22ans ; le maréchal des logis Albert Georget, mort pour la France en 1921…

 

Retrouvez les clichés du cimetière de Boulogne-Billancourt dans l’album de photographies intitulé « Carrés militaires ».