Le Souvenir Français a contribué aux Journées européennes du patrimoine 2022 à Colombes.
Publié le 7 Octobre 2022
Ci-contre, notre adhérente accueillant les visiteurs ; elle a fourni des fac-similés de journaux et d’affiches de 1939-1940, dont l’affiche de mobilisation du 2 septembre 1939, en bas à droite de la photo. A côté d’elle, un masque à gaz, qu’elle a prêté pour l’exposition.
Dans les locaux de la Maison du Combattant, le comité de Colombes a présenté au public une exposition sur la France durant la « drôle de guerre » entre 1939 et 1940 et sur les évènements importants d’alors, dans la commune, liés à cette période.
L’exposition a été accueillie dans la salle d’honneur de la Maison du Combattant, par l’Union des Anciens Combattants et Affiliés (UACA), association qui gère les lieux. Elle a été installée du 17 au 18 septembre 2022, parmi les collections permanentes que l’on peut y voir. Certaines illustrent cette période : maquette d’un char Renault, reproduction de l’affiche de l’appel du général de Gaulle.
Nous avons eu une aide très efficace du musée municipal d’art et d’histoire de notre ville : rappel d’évènements, textes, photos, maquette d’avion (bombardier Amiot). Nos adhérents ont contribué aussi par des dons de reproductions d’articles de journaux et d’affiches de l’époque : nous nous sommes efforcés de recréer l’atmosphère de ce moment-là, et même avec la présentation d’un masque à gaz !
Des familles sont venues, notamment parce que c’étaient les enfants qui avaient choisi l’exposition, les professeurs ayant demandé de faire une rédaction sur une des expositions proposées dans Colombes.
De l’attaque de la Pologne par Hitler jusqu’au discours du maréchal Pétain appelant à déposer les armes le 17 juin 1940, et l’appel du général de Gaulle à continuer le combat le 18 juin, nous avons déroulé les principaux évènements du début de la guerre pour notre pays : la mobilisation et la déclaration de la guerre à l’Allemagne aux côtés de la Grande-Bretagne, l’offensive dans la Sarre, l’attente, l’expédition en Norvège et l’invasion allemande de notre pays. Pendant ce temps-là, à Colombes, l’usine d’aviation Amiot mettait au point et fabriquait des bombardiers rapides, tandis que les civils allemands de la région parisienne étaient internés en 1939 au stade Yves du Manoir (construit pour les jeux olympiques de 1924), pour des raisons de sécurité intérieure et militaire.
Les visiteurs ont été surpris par ces faits peu connus même localement et ont dialogué avec nous. Au total, un moment d’échanges intéressants.
André Deschamps
Président du comité de Colombes du Souvenir Français