A Colombes : commémoration de la bataille de Buzenval.
Publié le 30 Janvier 2011
Il est des combats et des guerres qui sont presque oubliés et que l’on ne célèbre quasiment plus. C’est le cas de la guerre 1870-1871.Pourtant Colombes et ce qui ne s’appelait pas encore les Hauts de Seine ont connu des combats et en particulier, à Rueil-Malmaison, la bataille de Buzenval (19 janvier 1871), au cours de laquelle 3300 soldats français furent blessés et 700 tués. Deux colombiens étaient parmi eux : Jean Cadoret, blessé, et Eugène Armand Cahanin, mortellement blessé, qui décéda le 9 février 1871.Ce dernier était conseiller municipal de Colombes et servait au 36ème Bataillon de la Garde Nationale.
Durant cette guerre, trois autres colombiens tombèrent sous l’uniforme : François Pottier, Louis Gillet et Edgard Rigaud.
En ce 140ème anniversaire de la bataille de Buzenval, c’est pour leur rendre hommage, ainsi qu’à vingt cinq autres soldats inhumés dans le cimetière ancien, que le Comité de Colombes du Souvenir Français a organisé une cérémonie le 19 janvier 2011 lors de laquelle des fleurs furent déposées sur la tombe d’Eugène Cahanin et au monument aux Morts de 18710-1871 dans lequel reposent les autres soldats par M. Patrice Fichet, président du Comité de Colombes, M. Kamel Essaïed, conseiller municipal délégué, et M. Pierre Nicot, conseiller municipal.
Devant les participants réunis ensuite en la salle d’honneur de la Maison du Combattant, M. Patrice Fichet, rappela la signification profonde de la guerre de 18770-1871dans la lignée de l’épopée de Jeanne d’Arc, de la levée en masse révolutionnaire et de la victoire de Valmy. Ce fut la manifestation, déjà, de l’esprit de résistance, avant que ce terme s’écrive avec une majuscule durant la deuxième guerre mondiale. Les bataillons de garde nationale et de mobiles, les unités de francs-tireurs, constitués de citoyens ayant pris les armes, ont écrit aux côtés des autres corps de l’Armée ont écrit des pages de gloire de l’histoire de France.