A la mémoire de Claude Billand.
Publié le 29 Novembre 2013
Par le transfert de sa sépulture dans le carré militaire, la ville de Bois-Colombes a rendu hommage, le 31 octobre 2013, à l’un de ses enfants tombés lors des combats de la libération de Paris et de ses environs, le 25 août 1944.
En effet, ce jour-là, en début d’après-midi, le maquis de Lorris auquel appartenait Claude Billand progressait le long de la Seine vers le Pont de la Concorde et le Pont Alexandre III, sous un feu nourri. L’objectif était alors de mener l’assaut décisif au ministère des affaires étrangères en coordination avec la 2ème division blindée du général Leclerc.
C’est alors que, face à l’Assemblée nationale, Claude Billand trouva la mort au cours d’une manœuvre témoignant de son courage. Il fut tué par des grenades allemandes sous les yeux de son frère, Georges. Claude Billand aurait eu 23 ans le 29 septembre 1944, il était étudiant en physique-chimie.
L’engagement chez les Billand a été total : le grand-père, sous-lieutenant à la compagnie 1913 du 2e régiment du génie fut cité à l’ordre de l’Armée pendant la Première Guerre mondiale. A la génération suivante, Marcel, frère de Claude, fut arrêté sur son lieu de travail en janvier 1943, au titre du STO et envoyé au camp de prisonniers de Beitsblatter en Allemagne, jusqu’en 1945. Quand au troisième frère, Georges, il était chef de groupe de la 5e section du maquis de Lorris. Il fut blessé lors de l’attaque qui mit fin aux jours de Claude.