A André Balcou, de Marnes-la-Coquette.

Publié le 18 Juillet 2022

A André Balcou, de Marnes-la-Coquette.

André Balcou nait à Paris le 11 mars 1920. A l’âge de 18 ans, il s’engage dans l’aviation à Versailles et signe un contrat de trois ans. D’abord affecté à Istres, au Bataillon de l’Air, il est transféré à Châteauroux le 28 août 1939.

Le 18 septembre 1939, il est affecté à l’École Auxiliaire de Pilotage de Nîmes. Une année plus tard, il est envoyé à la Base Aérienne de Salon-de-Provence. Le 15 avril 1941, il est affecté à l’Escadrille de Chasse 565 ; celle-ci a pour caractéristique d’avoir été créée quelques mois plus tôt (7 janvier 1941) sur l’île de Madagascar et a pour base la ville de Diego-Suarez (nord de l’île).

L’unité est équipée de Morane Saulnier 406. Mais elle n’existera que peu de temps, car début mai 1942, les Anglais débarquent à Madagascar et s’en emparent, le gouverneur français étant resté fidèle au régime de Vichy. Les combats vont durer quelques mois et bientôt un nouveau gouverneur général – Paul Legentilhomme – sera placé au nom de la France Libre.

André Balcou profite de ce débarquement pour signer un contrat avec les Forces Aériennes de la France Libre (FAFL) le 15 novembre 1941. Il rejoint l’Angleterre et reçoit le grade d’adjudant. Le 1er mai 1943, il se porte volontaire pour le Groupe de Combat 3 Normandie opérant sur le front soviétique. Comme tous les pilotes sous-officiers, il est nommé aspirant avant de rejoindre sa nouvelle unité. Il fait partie du contingent de renfort destiné à combler les sévères pertes de l'unité. Le 20 juillet 1943, sous les ordres du commandant Pierre Pouyade, il rejoint enfin le GC3 Normandie, sur la base de Kathionki.

Le 19 septembre 1943, il abat un Ju87 Stuka. Le lendemain, il est tué lors d'un engagement contre un FW190. Il s'abat près du village de Kniaje-Sélo, près d'Ilena. Les Russes l'enterrent alors près du village. En 1953, avec dix autres dépouilles de pilotes français tombés en Russie, sa dépouille sera ramenée en France et inhumée à Béziers.

Son nom est inscrit sur les monuments suivants :

  • Le Mémorial de l’escadrille Normandie-Niemen des Andelys (Eure).
  • Les plaques commémoratives de la mairie de Béziers (Hérault).
  • Le monument aux Morts et la plaque de la mairie de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine).
  • La stèle commémorative du régiment de chasse Normandie-Niemen du Bourget (Seine-Saint-Denis) et celle de Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne).
  • La plaque commémorative Normandie-Niémen de Moscou et celle de Polotniany Zavod (Russie).

 

Sources :

  • Encyclopédie Wikipedia.
  • Encyclopédie Larousse.
  • Site « Memorial GenWeb », fiche individuelle d’André Balcou, relevés de Jean-Claude Vachet, François Passarella, Philippe Frilley, Liliane Haffreingue, Jean-Claude Jorand, Claude Richard, Patrick Malevergne et Thierry Prunier.
  • Site « Mémoire des Hommes », du Ministère des Armées.