Publié le 24 Août 2017

Indochine : le RICM en patrouille de reconnaissance.

Indochine : le RICM en patrouille de reconnaissance.

Le RICM.

Le Régiment d'Infanterie - Chars de Marine, formation blindée, est l'un des deux régiments blindés de reconnaissance de la 9e Brigade Légère Blindée de Marine.

Jeune Régiment, il naît à Rabat au Maroc au début du mois d'août 1914 sous l'appellation de 1er Régiment Mixte d'Infanterie Coloniale. En décembre, il devient le 1er Régiment de Marche d'Infanterie Coloniale. Le RICM, Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc est officiellement crée le 9 juin 1915. Le 17 août 1914, il débarque à Cette (ancien nom du port de Sète). Quatre années durant, il livre des combats qui feront de son emblème le plus décoré de l'armée française. Le 24 octobre 1916, il écrit l'une des pages les plus glorieuses de son histoire lors de la prise du fort de Douaumont.

Après plusieurs années d'occupation en Allemagne, le RICM retourne au Maroc en 1925 où le maréchal Lyautey l'a fait appeler. Dans le Rif marocain, ses opérations sont couronnées de succès. Il rejoint la France et Aix-en-Provence en 1932. En 1939, il quitte Aix-en-Provence pour combattre aux avant-postes en Alsace. Défendant pied à pied le sol français, il perd les deux tiers de ses effectifs.

Dissous après l'Armistice, il est reformé à Rabat en 1940. En 1943, il devient régiment blindé de reconnaissance de la 9ème DIC. Débarqué en Provence le 20 août 1944, il prend Toulon, Mulhouse et arrive sur le Rhin à Rosenau le 13 novembre 1944, le premier de toutes les armées alliées. Il atteint Constance quand a lieu la capitulation de l'Allemagne. Pour le RICM, il n'est pas question de repos ; il débarque à Saigon le 4 novembre 1945. Partout en Indochine, le régiment se montre égal à lui-même au cours de dix années de combats incessants.

Présent durant sept années en Algérie, le RICM s'est illustré lors des grandes opérations de l'Oranais et du maintien de l'intégrité du barrage algéro-marocain. A la fin de l'année 1958, il change d'appellation et devient Régiment d'Infanterie - Chars de Marine.

Le 22 janvier 1963, le RICM arrive à Vannes et s'installe au quartier Delestraint. En 1978, il obtient une 18ème Citation à l'ordre de l'Armée en participant aux opérations du Tchad et du Liban. Après deux nouveaux séjours à Beyrouth en 1982 et 1984, deux escadrons sont engagés au Moyen-Orient dans l'Opération Daguet en 1990-1991. Dans le cadre des efforts de paix de l'ONU en ex-Yougoslavie, le RICM effectue deux mandats en 1992-1993, puis en 1995. En 1994, le Régiment participe avec plus de la moitié de ses effectifs à l'Opération Turquoise déclenchée par la France au profit des populations du Rwanda. Durant l'été 1996, le RICM quitte Vannes et s'installe à Poitiers. Il part aussitôt pour un troisième mandat à Sarajevo en Bosnie, de septembre 1996 à février 1997. Puis en avril, un escadron participe à l'Opération Alba en Albanie jusqu'en juillet. De septembre 1997 à janvier 1998, le RICM met sur pied l'élément de réaction immédiate de la SFOR en Bosnie. A partir de 1998, se succèdent l'Opération d'assistance militaire Aramis au Cameroun, la RCA pour un peloton du 2ème escadron, Djibouti pour les 1er, 2ème et 3ème Escadrons, la Côte d'Ivoire pour 2 pelotons et une partie de l'ECL, la Bosnie encore pour le 4ème Escadron, le Tchad pour le 1er Escadron, le Kosovo pour une SRR et la liste est toujours prête à s'allonger. Ce siècle d'histoire s'achève pour le RICM à Mostar avec le Groupement Tactique Français.

 

Régiment le plus décoré de l’armée française.

Le drapeau du RICM est l’emblème le plus décoré de l’armée française :

Su l’avers :

République française Régiment d'Infanterie - Chars de Marine

Sur le revers :

Honneur et Patrie - La Marne 1914-1918 - Verdun-Douaumont 1916 - La Malmaison 1917 - Plessis de Roye 1918 - L'Aisne - L'Ailette 1918 - Champagne 1918 - Argonne 1918 - Maroc 1925-1926 - Toulon 1944 - Delle 1944 - Kehl 1945 - Indochine 1945-1954

Sur la cravate :

La Légion d'Honneur - la médaille militaire - la croix de guerre 1914-1918 avec 10 palmes - la croix de guerre 1939-1945 avec 2 palmes - la croix de guerre des T.O.E. avec 5 palmes - la croix de guerre de l'ordre Portugais de la Tour et de l'Epée - la cravate bleue de la "Distinguished Unit", inscription "Rosenau" - La croix de l'ordre du mérite chérifien

 

Pierre Aubert de Vincelles.

 

Pierre Aubert de Vincelles nait le 27 juillet 1926 au Mans. Issu d’une vieille famille de la noblesse française, famille de militaires, il intègre Saint-Cyr en 1947. Nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1949, il suit pendant une année les cours de l’Ecole d’Application de Saumur et se porte volontaire pour l’Indochine.

 

Nommé au grade de lieutenant le 1er octobre 1951, il est affecté au régiment d’infanterie coloniale du Maroc. Il est grièvement blessé lors d’une opération à Dinh Xuyen, au Tonkin. Rapatrié à Hanoi, il meurt des suites de ses blessures le 12 novembre 1953 à l’hôpital militaire Lanessan. Une semaine plus tôt, il venait d’être fait chevalier de la Légion d’honneur.

 

Deux ans plus tôt, pratiquement jour pour jour, l’un de ses parents, le chef de bataillon François Aubert de Vincelles tombait également en Indochine, tué au combat à la tête du 2e bataillon du 3e REI (régiment étranger d’infanterie) dans la région de Cho Cay, au Tonkin.

 

Le corps de Pierre Aubert de Vincelles est par la suite rapatrié en France. Il est enterré au cimetière de Neuilly-sur-Seine, dans une sépulture familiale.

 

Il est le parrain de la promotion Corniche Brutionne 2002-2004 du Prytanée national militaire.

 

Le chant de la promotion.

 

 

Lieutenant Aubert de Vincelles

Lieutenant marsouin

Notre Parrain

 

Au cœur de votre jeunesse

Imprégnée des valeurs militaires

Vous avez suivi sans cesse

L'idéal de vos pères

Du Bahut à Cyr

Sans jamais faiblir

Distingué par votre brillant

Vous demeurez persévérant

 

Refrain :

Lieutenant Aubert de Vincelles

Vous brûliez de tout quitter pour l'Indochine

Répondant présent à la victoire qui vous appelle

Héros de marine

Magnifique chef de guerre

La promotion prend exemple sur votre vie

Votre audace et votre foi ont servi la patrie

Héros militaire

 

Au plus fort des combats vous vous lancez

Pour mener votre escadron d'acier

Libérer l'Indochine enchaînée

Soumettre à votre volonté

Ceux qui devant vous

Voulaient résister

A leur destin de trépassés

A votre foi de chevalier

 

Refrain

 

En écoutant que votre courage

Fier cavalier vous avez défié

Dans cette contrée sauvage

Le Viêt Minh avec dignité

Frappant les dangers

Le sabre à la main

Vous luttez avec âpreté

Des rives de l'Annam au Tonkin

 

Refrain

 

Entraînant tous vos hommes au combat

Vous manifestez votre sang-froid

D'un cœur admirable et vaillant

Vous combattez ardemment

Allant de l'avant

Pour votre patrie

L'audace du soldat combattant

Sert à terrasser l'ennemi

 

Refrain

 

Vous saviez que la Mort vous suivait

Dans votre incroyable chevauchée

Mais vous resterez immortel

Car vous siégez dans le soleil

A l'assemblée

Des officiers

Qui comme vous se sont donnés

Faisant de nous leurs héritiers

Refrain

 

Lieutenant marsouin

Mort au Tonkin.

 

 

L'entrée de l'hôpital Lanessan à Hanoi.

L'entrée de l'hôpital Lanessan à Hanoi.

Sources :

 

  • Patrice Gélinet, émission de France Inter 2000 ans d’Histoire : Indochine 1945-1954, histoire d’une guerre oubliée.
  • Georges Fleury, La guerre en Indochine, Tempus, Perrin, 2003 et Nous, les combattants d’Indochine, Bourin Editeur, 2011.
  • Archives du Souvenir Français des Hauts-de-Seine.
  • Archives du Prytanée national militaire de La Flèche.
  • Promotion Corniche Brutionne 2002-2004 du Prytanée national militaire.
  • Site www.8rpima.fr
  • Site de l’association ANAPI – Association des Anciens Prisonniers Internés Déportés d’Indochine : www.anapi.asso.fr
  • Site : www.cheminsdememoire.gouv.fr

 

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Publié le 5 Août 2017

Gilbert Grandval lors d’une inauguration dans la région de la Sarre.

Gilbert Grandval lors d’une inauguration dans la région de la Sarre.

Biographie.

 

De souche alsacienne, Gilbert Hirsch-Ollendorff est né le 12 février 1904 à Paris. Il est, par sa mère, le petit-fils de l'éditeur parisien Paul Ollendorff.

 

Après des études au lycée Condorcet à Paris, il devient, à 23 ans, directeur commercial d'une importante entreprise de produits chimiques, filiale des Phosphates de Constantine. Pilote de tourisme, totalisant de nombreuses heures de vol, il est mobilisé en 1939 comme sous-lieutenant pilote.

 

Gilbert Hirsch-Ollendorff, dès les débuts de l'occupation, aidé par sa mobilité professionnelle, commence à collecter des informations et à participer à des filières d'évasion d'aviateurs alliés. En avril 1943, sous le nom de Grandval, il entre, par l'intermédiaire de Roger Cocteau, en contact étroit avec Jacques Lecompte-Boinet, fondateur en zone nord du mouvement Ceux de la Résistance (CDLR). Entré dans le mouvement, Gilbert Grandval recrute d'abord des effectifs pour CDLR. Le 6 août 1943, il est arrêté à Paris mais, faute de preuves, est relâché au bout de 48 heures. Il entre immédiatement dans la clandestinité et consacre dès lors tout son temps à la Résistance.

 

Fin novembre 1943, à la suite d'arrestations en cascade au sein de la direction de CDLR qui se trouve pratiquement décapité, Grandval, membre du comité directeur de CDLR, est choisi comme chef de la branche militaire du mouvement en remplacement de Pierre Arrighi. Au même moment le Conseil national de la Résistance (CNR) charge CDLR d'organiser la Résistance dans le Nord-est. Grandval va donc concentrer son action sur l'Est, la Région C, où CDLR est le mouvement le mieux implanté mais que Grandval connaît très mal.

 

Après l'armistice, l'Alsace et la Moselle ont été annexées par l'Allemagne tandis qu'une zone interdite, "couloir" protégeant la frontière, a été instaurée. Huit départements de l'Est de la France englobant l'essentiel de cette zone forment, pour la Résistance, la Région C. Parvenant à renouer les fils avec des adjoints de Pierre Arrighi, le chef régional Gilbert Grandval est mis en relation avec André Schock (Diagonale), délégué militaire de la Région C qui lui présente les membres du Bureau des Opérations aériennes (BOA) que dirige Michel Pichard  A Paris, affecté à l'Etat-major FFI, Gilbert Grandval rencontre fréquemment André Boulloche, délégué militaire de la Région P, et Rol, représentant FTP à l'Etat-major FFI. A leur contact, il acquiert une bonne connaissance des rouages de la résistance.

 

Devenu chef régional FFI de la Région C, Grandval, avec Shock, consacre ses efforts à la mise sur pied de son état-major et à la fusion des unités militaires des différents mouvements (Armée secrète, Franc-tireurs et Partisans, Organisation de Résistance de l'Armée) pour former les FFI. Il participe activement aux liaisons avec le BOA. Le contexte régional, la proximité de l'Allemagne, rend les actions très difficiles. En février 1944, sous le pseudonyme de Planète, il remplace André Schock arrêté le 28 janvier à Paris, cumulant ainsi, de façon unique dans l'histoire de la Résistance, les fonctions de chef régional des FFI et de délégué militaire régional. En mars 1944, il diffuse son "Instruction n°1" qui définit toute l'organisation régionale FFI : constitution de l'Etat-major, fédération sous son autorité de toutes les forces de la Résistance, coordination des actions, financement, liaisons, équipement, préparation de la réorganisation administrative une fois la région libérée.

 

En mai 1944, Grandval quitte définitivement Paris et installe son PC dans la Meuse, à Bethincourt. Il fait preuve de remarquables qualités d'organisateur en installant les chefs départements FFI et leurs états-major, développant les équipes d'action immédiate et en intensifiant les sabotages. Les effectifs militaires de la Région C sont de l'ordre de 30 000 hommes à l'été 1944 dont 2 500 maquisards mais assez pauvrement armés.

 

Avec son adjoint Jean Bertin, le colonel Grandval met en place l'application du "plan vert" destiné à détruire les voies de communication ferroviaires. Il installe également les autorités civiles (commissaire de la République, préfets) et les comités départementaux de libération. Il ajoute à ses fonctions celle d'officier d'opérations aériennes et, début juillet 1944, assure des opérations de parachutages de jour dans les Vosges. Il se déplace continuellement, généralement à bicyclette.

 

De retour à Nancy le 20 août 1944, Grandval y reste jusqu'à la libération de la ville le 15 septembre 1944. Il y accueille la 3e armée américaine et installe dans leurs fonctions le commissaire de la République, le préfet, le maire et le comité de libération. De juin à septembre 1944 plus de 1 000 câbles ont été échangés avec l'Etat-major du général Koening, commandant des FFI et on dénombre 700 sabotages ou action de guérilla dans la Région C. Le 20 septembre 1944 le colonel Grandval reçoit le commandement de la 20e Région militaire.

 

Gilbert Grandval, qui a obtenu de garder officiellement ce patronyme, est ensuite nommé dans la Sarre, d'abord comme gouverneur (1946-1948) puis successivement comme Haut-commissaire de la République (1948-1952) et comme Ambassadeur de France (1952-1955). Le 20 juin 1955, il est nommé résident général de France au Maroc mais opposé aux décisions gouvernementales, il démissionne en septembre.

 

Secrétaire général de la Marine marchande en septembre 1958, Gilbert Grandval, militant de l'Union démocratique du Travail (UDT) est nommé secrétaire d'Etat au commerce extérieur en avril 1962 puis ministre du Travail de mai 1962 à janvier 1966. En juillet 1966 il est nommé président de la Compagnie des Messageries maritimes jusqu'à sa retraite en 1972. Gaulliste de gauche, il est président de l'Union travailliste dès sa fondation en 1971.

 

Membre du Conseil de l'Ordre de la Légion d'Honneur et du Conseil de l’Ordre de la Libération. Gilbert Grandval est décédé le 29 novembre 1981 à Paris. Il est inhumé à Saint-Cloud.

 

Décorations

 

  • Grand Officier de la Légion d'Honneur.
  • Compagnon de la Libération - décret du 24 mars 1945.
  • Croix de Guerre 39/45.
  • Médaille de la Résistance avec rosette.
  • Officier des Palmes Académiques.
  • Commandeur du Mérite Maritime.
  • Legion of Merit (USA).
  • Grand Croix du Ouissam Alaouite (Maroc).
  • Grand Croix de l'Ordre National du Mérite (Cambodge).
  • Commandeur de l'Ordre National Malgache.

 

Publications

 

  • La Sarre. Déclaration de M. Gilbert Grandval, Paris 1955.
  • Ma mission au Maroc, Paris 1956.
  • Libération de l'Est de la France, Paris 1974 (avec Jean Collin).

 

 

 

 

Source :

 

Musée de l’Ordre de la Libération et site : www.ordredelaliberation.fr

 

Encyclopédie Wikipédia

 

 

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Publié le 26 Juillet 2017

Deux jeunes élèves de Clichy mis à l'honneur.

Le 15 juin dernier, en présence du maire de Clichy, de la principale du collège Jean Macé et du professeur Le Gac, notre délégué général pour les Hauts de Seine, Claude Guy, a remis à deux élèves particulièrement impliqués dans les démarches du Souvenir français un certificat d'engagement en qualité de gardien de la mémoire. 

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Publié le 22 Juillet 2017

Capitaine Georges Madon.

Capitaine Georges Madon.

Le Souvenir Français a décidé de rendre hommage aux As de la Première Guerre mondiale. Pour rappel, un pilote est déclaré en France As de guerre à partir de 5 victoires homologuées (d'autres ne l'étant pas par défaut de témoignages notamment). 182 pilotes ont reçu ce titre au cours de la Grande Guerre, soit 3% des pilotes français pour un total de 1.756 victoires homologuées.

 

Parmi les As les plus célèbres, il convient de rappeler le capitaine René Fonck (75 victoires et 53 victoires Non Homologuées – NH) ; le capitaine Georges Guynemer (53 victoires et 35 NH) ou encore le lieutenant Charles Nungesser (43 victoires et 11 NH), qui disparut avec François Coli lors d’une tentative de traversée Paris – New York sans escale à bord de L’Oiseau blanc.

 

Dans les Hauts-de-Seine, sont inhumés les As suivants :

 

  • Ss-lieutenant Marcel Noguès, au cimetière de l'Ouest (5e division, tombe 387) à Boulogne-Billancourt (13 victoires et 2 NH).
  • Adjudant Gustave Douchy, au cimetière des Fougères à Sèvres (9 victoires).
  • Adjudant Edmond Pillon, au cimetière des Bruyères, à Sèvres (8 victoires et 6 NH).
  • Ss-lieutenant Fernand Chavannes, au cimetière de Fontenay-aux-Roses (7 victoires).
  • Capitaine Maurice Gond, au cimetière d’Asnières-sur-Seine (6 victoires).
  • Ss-lieutenant Maurice Arnoux, au cimetière de Montrouge (5 victoires).
  • Ss-lieutenant Marcel Bloch au cimetière de Marnes-la-Coquette (5 victoires).
  • Ss-lieutenant Louis Risacher au cimetière de Neuilly-sur-Seine (5 victoires).
  • Capitaine Georges Madon (41 victoires et 64 NH !) au cimetière parisien de Bagneux.
  • Ss-lieutenant Antoine Paillard au cimetière parisien de Bagneux (5 victoires).

 

Comme cela a été fait pour les anciens de Normandie – Niémen, il est demandé aux Présidents des Comités concernés d’organiser un dépôt de fleurs du Souvenir français en hommage à ces As, si possible, autour du 11 septembre. Un résumé de votre action et une ou deux photographies seront les bienvenus.

 

Avec mes remerciements,

 

 

Claude GUY

Délégué Général du Le Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine

 

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Publié le 9 Juillet 2017

Le Souvenir Français va rendre hommage aux Présidents de la République.

Le Souvenir Français a décidé de rendre hommage aux 19 Présidents de la République décédés et inhumés en France. Ce choix est d’abord celui d’une association placée sous le haut patronage de ceux qui incarnent l’Etat.

 

Le 1er février 1906, le Président Emile Loubet signe le décret reconnaissant l’utilité publique du Souvenir Français. Ce président qui avait accordé sa grâce au capitaine Dreyfus, celui aussi qui avait signé la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association, ce président de la « Belle Epoque » fut l’homme de la reconnaissance de notre association. Le 14 octobre 1944, le général de Gaulle alors président du Conseil confirmait ce haut patronage qu’aucun Président ne remit jamais en cause.

 

Ce choix est aussi celui d’une certaine idée de la France. Ces 19 Présidents ont chacun leur personnalité, leur tempérament, leur caractère, leurs contrastes. Même si certains ont laissé dans notre récit national des pages d’ombre, aucun ne fait mauvaise figure dans notre histoire. Aucun n’est sorti du hasard, de l’improvisation. Tous ont incarné la continuité de l’Etat.

 

Le Souvenir Français a souhaité leur rendre hommage. A cette fin, il organisera chaque 14 juillet, une cérémonie sur chacune des 19 tombes des Présidents de la République.

 

Un geste qui permettra à un grand nombre de citoyens de connaître la diversité de ceux qui ont incarné la France. Un geste aussi qui renforcera la volonté du Souvenir Français d’être la grande association mémorielle dont la Nation républicaine a ardemment besoin.

 

Serge BARCELLINI

Contrôleur Général des Armées (2s)

Président Général de l'association "Le Souvenir Français"

 

 

Département

Nom

Lieu d’inhumation

Cérémonie

Aube (10)

Jean CASIMIR PERIER

Pont-sur-Seine

11h00

Charente (16)

François MITTERRAND

Jarnac, cimetière des Grands- Maisons

10h00

Drôme (26)

Emile LOUBET

Montélimar, cimetière Saint- Lazare

10h00

Gard (30)

Gaston DOUMERGUE

Aigues-Vives

10h30

Haute-Garonne (31)

Vincent AURIOL

Muret

 10h00

Jura (39)

Jules GREVY

Mont-sous-Vaudrey

11h00

Lot-et-Garonne (47)

Armand FALLIERES

Mézin

10h00

Haute-Marne (52)

Charles DE GAULLE

Colombey-les-Deux-Eglises

16h00

Meurthe-et-Moselle (54)

Albert LEBRUN

Mercy-le-Haut

11h00

Meuse (55)

Raymond POINCARE

Nubécourt

16h00

Paris (75)

Adolphe THIERS

Paris, cimetière duPère Lachaise, 56e division

16h00

Paris (75)

Félix FAURE

Paris, cimetière du Père Lachaise, avenue principale à côte du monument aux Morts

16h30

Paris (75)

Patrice deMAC  MAHON

Paris, Invalides

15h30

Paris (75)

Sadi CARNOT

Paris, Panthéon

11h00

Paris (75)

Paul DESCHANEL

Paris, cimetière du Montparnasse,  avenue du Nord/avenue de l’Ouest

15h00

Paris (75)

Alexandre MILLERAND

Paris, cimetière de Passy

15h00

Paris (75)

Paul DOUMER

Paris, cimetière de Vaugirard,  13e Division

15h30

Seine-Maritime (76)

René COTY

Le Havre, cimetière Sainte-Marie

9h30

Yvelines (78)

Georges POMPIDOU

Orvilliers

17h00

 

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Publié le 1 Juillet 2017

Les soldats américains débarquent en France.

Les soldats américains débarquent en France.

1917 aux Etats-Unis.

 

Le président Woodrow Wilson, ancien gouverneur de l’Etat du New Jersey, non loin de celui de New-York, a été élu pour un premier mandat le 5 novembre 1912. Il est réélu – de justesse – quatre années plus tard en 1916 sur le slogan suivant : « Nous ne sommes pas en guerre, grâce à moi ». En dépit de relations particulièrement détériorées avec le Reich allemand, les Etats-Unis cherchent à être fidèles à une politique qu’ils suivent depuis près d’un siècle : l’isolationnisme. En effet, en 1823, le président américain Monroe a présenté sa conception de la politique étrangère : que les Etats-Unis n’interviennent pas dans les affaires de l’Europe comme les puissances européennes ne doivent pas intervenir dans celles des Amériques.

 

Tout au long du siècle écoulé, les Etats-Unis ont eu pour but premier de se constituer un vaste territoire géographique et économique. Ils ont dû par la suite affronter une guerre civile – la Guerre de Sécession – particulièrement meurtrière et destructrice.

 

Aussi, n’est-il pas question d’interférer dans ce conflit mondial, mais principalement européen. En janvier 1917, le président Wilson propose qu’il soit mis fin à la guerre en plaidant pour une paix sans vainqueurs. Wilson sait ce que les Etats-Unis doivent à la France pendant la Guerre d’indépendance ; il sait aussi que les Allemands cherchent par tous les moyens à les entraîner dans la guerre (torpillage du Lusitania, ce paquebot anglais où vont périr plus d’un millier de personnes dont près de 200 Américains).

 

Peu à peu, la bonne conscience américaine de neutralité se lézarde. La population n’est pas insensible à des appels d’écrivains, comme Blaise Cendrars, ou de personnalités ayant pour mot d’ordre : « Quand l’Amérique a eu besoin de la France, celle-ci est intervenue. Aujourd’hui, la France a besoin de l’Amérique ! ». Cette même Amérique qui se passionne pour les exploits de jeunes compatriotes qui combattent dans l’aviation française, sous les couleurs de l’Escadrille Lafayette. D’autres jeunes américains – c’est moins connu – s’engagent dans la Légion étrangère (tel le poète Alan Seeger), seule arme pouvant les accueillir, puisque les Etats-Unis ne sont pas en guerre.

 

L’escalade est là : en février 1917, les Etats-Unis rompent leurs relations diplomatiques avec l’Empire allemand. Depuis l’affaire du Lusitania en décembre 1915 et après la décision de l’Allemagne de couler tous les bateaux voguant sur l’Atlantique, la situation n’est plus tenable. L’opinion américaine est prête pour la guerre.

 

En avril, Wilson fait un discours au congrès pour demander une déclaration de guerre à l’Allemagne ; demande acceptée le 6 de ce même mois. Le lendemain, le Panama et Cuba déclarent la guerre à l’Allemagne. La Bolivie, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica, le Pérou, l’Uruguay, la république dominicaine et l’Equateur rompent leurs relations diplomatiques avec cette même Allemagne. Cela traduit bien d’ailleurs le rôle des Etats-Unis dans sa zone d’influence.

 

L’arrivée des troupes américaines en France.

 

Le 3 mai, le corps expéditionnaire est constitué. Les hommes se rassemblent dans les ports d’embarquement, dont Norfolk dans l’Etat de Virginie. Les premiers soldats débarquent à Boulogne-sur-Mer le 13 juin 1917. A leur tête se trouve le général John Pershing. Il est accompagné d’un lieutenant qui deviendra célèbre quelques années plus tard : Patton !

 

Extrait du Journal l’Illustration : « Avec leurs uniformes de drap olive, leurs feutres à larges bords, leurs ceintures à pochettes multiples, cette allure de jeunes cow-boys de l’Ouest américain, ils apportaient une note de pittoresque inédit dans nos décors de guerre ».

 

Pershing multiplie les rencontres officielles durant les semaines qui suivent. Le 28 juin, il assiste, à Saint-Nazaire à l’arrivée de la 1ère division d’infanterie US. Le 4 juillet, jour de fête nationale américaine, il se recueille sur la tombe du marquis de La Fayette au cimetière de Picpus à Paris. C’est à cette occasion que le colonel Stanton lance la phrase devenue célèbre : « La Fayette, nous voilà ! » qui déchaîne l’enthousiasme de la foule massée aux abords du cimetière.

 

Le 21 août, il inspecte les troupes avec le général Pétain. Les consignes du président Wilson sont très claires. L’armée américaine doit restée indépendante. Elle est formée par l’armée française, mais en aucun cas, ses troupes ne doivent être « amalgamées » aux unités françaises.

 

Le déploiement des troupes et les engagements.

 

Pour amener en moins de 18 mois plus de deux millions de soldats, des tonnes de matériels, de munitions, d’armes, de ravitaillement de toutes sortes, les Américains vont créer en France des camps, des ports et des gares. C’est là qu’arrivent, le 26 juin 1917, les premiers bâtiments d’un convoi parti de New York qui amène 14.750 hommes. Le 9 août, une deuxième base américaine est créée à Bassens, en Gironde, puis en septembre, des travaux d’aménagement commencent à Pontanézen, près de Brest, pour la construction d’une véritable ville qui va accueillir 70.000 militaires américains en transit avant de monter au front. A Bassens, les Américains créent un port artificiel capable de recevoir et de décharger vingt navires à la fois.

 

Bientôt, ils relient chacun de leurs ports et de leurs camps par des voies de chemin de fer qui vont jusqu’à l’Ile-sur-Tille (Côte d’Or) en passant par Bourges et par Tours. A Gièvres (Loir-et-Cher), une immense gare régulatrice est installée. Elle comprend deux gares de triage, avec 145 hectares de stockage, un dépôt pétrolier, une usine frigorifique, un arsenal pour les munitions, un atelier de 200 locomotives… En novembre 1918, le personnel américain du chemin de fer s’élève à plus de 30.400 agents pour un parc de 14.000 wagons et de 1.380 locomotives.

 

Le rythme des débarquements de troupes s’accélère et de 78.000 « Sammies » (les soldats de « l’Oncle Sam ») présents au début du mois de novembre, le corps expéditionnaire américain compte près de 150.000 hommes sur le sol de France au 31 décembre. Un an plus tard, ils seront deux millions.

 

L’année 1917 voit ainsi la mise en place de la machine de guerre des Etats-Unis qui, pour la première fois, interviennent dans un conflit à l’échelle mondiale et s’imposent comme une grande puissance.

 

Les combats.

 

En novembre 1917 a lieu le premier engagement des troupes américaines. Il se déroule dans la région de Lunéville. En avril, les Américains combattent près de Saint-Mihiel, au sud-est de Verdun. Le 28 mai 1918, un régiment de la 1ère DIUS est engagé dans la bataille de Cantigny (région de Montdidier). Au prix de lourdes pertes, il tient le village de Cantigny conquis sur la 18e armée allemande. C’est une première consécration de la valeur des troupes américaines.

 

En juin suivant, les troupes combattent victorieusement à Château-Thierry puis au Bois-Belleau. Les pertes sont élevées parmi les 2e et 3e DIUS. Mais elles tiennent !

 

A l’automne 1918, les Américains sont de l’offensive Meuse-Argonne. Le général Pétain confie aux troupes du général Pershing la réduction du saillant de Saint-Mihiel. Le 14 septembre 1918, les Américains sont à Fresnes-en-Woëvre : les Eparges ne sont plus aux mains des Allemands qui perdent en moins de deux jours tout le terrain conquis en septembre 1914 ainsi que 13.200 prisonniers et 460 canons. Quelques semaines plus tard, sous les coups de butoir des armées française et américaine, les Allemands sont repoussés au nord du département de la Meuse.

 

Le maréchal Foch prépare une nouvelle offensive. Elle doit conduire l’armée française vers le sud de l’Allemagne. Quant aux DIUS, elles doivent prendre Metz et la Lorraine. Mais ce plan ne se déroulera jamais. Le 11 novembre, l’armistice est signé.

 

L’aide américaine.

 

L’aide américaine n’a pas été que militaire. D’abord, des millions de colis sont envoyés depuis les Etats-Unis pour les soldats des DIUS, mais pas uniquement : ces colis s’adressent à tous les soldats et aux populations civiles. Par ailleurs, des dons affluent à l’ambassade de France à Washington. Des vêtements, des aliments, des pansements, du tabac, des cadeaux de Noël sont offerts pour les enfants. Des nombreuses associations se mobilisent dans ce sens.

 

Des volontaires des services médicaux, médecins et personnels spécialisés se regroupent au sein de l’Ambulance américaine de Paris qui s’organise très rapidement autour de l’Hôpital américain de Neuilly. De son côté, l’American Volunteer Motor Ambulance, créé par Richard Norton, un ancien d’Harvard, transporte des milliers de blessés. Cette initiative est bientôt rejointe par l’Ambulance Field Service et par l’American Red Cross. De nombreux ambulanciers sont des hommes célèbres, à commencer par Ernest Hemingway.

 

L’aide américaine est aussi visible dans les hôpitaux où les dernières avancées de la recherche outre-Atlantique sont déployées et testées.

 

Un bilan.

 

Au cours de son engagement dans la Première Guerre mondiale, les Etats-Unis ont perdu 117.000 hommes, répartis ainsi : 53.400 tués au combat et 63.115 morts accidentelles ou de maladies (la grippe espagnole ayant fait des ravages). Ils ont eu 206.000 blessés.

 

Puis, pendant les années 1920, le War Departement réalise en France de vastes cimetières et d’impressionnants mémoriaux. L’entretien, la garde et la pérennité des nécropoles et des monuments fédéraux sont confiés à l’American Battle Monument Commission, créée en 1923 et dont le premier président est le général Pershing. A proximité des lieux mêmes des combats ou des lieux de leur installation, les Américains érigent des monuments imposants, notamment la Colonne commémorative de Montfaucon et le Mémorial de Montsec dans la Meuse et la Colonne de Fismes dans la Marne. Beaucoup d’entre eux sont endommagés durant la Seconde Guerre mondiale et reconstruits par la suite. Sur le territoire français, six nécropoles recueillent les corps de 30.066 Américains dont 1.586 inconnus : Aisne-Marne à Belleau et Oise-Aisne à Fère-en-Tardenois (Aisne), Meuse-Argonne à Romagne-sous-Montfaucon (Meuse), Saint-Mihiel à Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle), Somme à Bony (Somme). Les 1.541 Américains décédés à l’hôpital de Neuilly reposent dans la nécropole de Suresnes.

 

 

Sources :

 

  • Encyclopédie Universalis, dictionnaire Larousse, encyclopédie Wikipédia.
  •  André Castelot et Alain Decaux : Histoire de la France et des Français, Larousse.
  • Service historique de la Défense – Site « Mémoire des hommes » du ministère de la Défense.
  • - Pierre Miquel : Le gâchis des généraux, Plon 2001 ; Les Poilus, Plon, 2000 ; Je fais la guerre, Clemenceau, Taillandier, 2002.
  • Yves-Henri Nouailhat, France et Etats-Unis, août 1914-avril 1917, La Sorbonne, 1979.
  • Jacques Pernet, l’Armée américaine en France, Alan Sutton, 2007.
  • Collectif, La Fayette nous voilà, Editions Italiques, 2008.
  • Nadine Bonnefoi, Les Chemins de la Mémoire, n°168, Janvier 2007.
  • Site du Centenaire : www.centenaire.org

 

Au cimetière de Picpus, devant la tombe du marquis de La Fayette.

Au cimetière de Picpus, devant la tombe du marquis de La Fayette.

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Publié le 25 Juin 2017

Normandie - Niémen à Montrouge.

Tout au long de 2017, le Souvenir Français honorera l’escadrille Normandie - Niémen ainsi que ses pilotes.

 

C’est ainsi que le 7 juin, le comité de Montrouge a déposé un bouquet de fleurs sur la tombe de Maurice de Seynes, aviateur de l’escadrille voulue en 1942 par le général de Gaulle pour combattre auprès des Russes sur le front de l’est.

 

De Seynes a contribué aux victoires dans les secteurs de Vitebsk, Orcha, Borissov et Minsk mais dans la journée du 15 juillet 1944, victime d'un début d'incendie dans la cabine de pilotage, il cherche sans succès à atterrir. Il reçoit alors l'ordre de sauter en parachute mais refuse de l’exécuter car son mécanicien Vladimir Bielozub ne dispose pas de cet accessoire indispensable en raison de la place étroite qui lui est dévolue dans l’appareil. Malgré la maîtrise et l’expérience du capitaine de Seynes, l’avion s'écrase au sol lors de l’ultime tentative d'atterrissage.

Normandie - Niémen à Montrouge.
Normandie - Niémen à Montrouge.
Normandie - Niémen à Montrouge.

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Publié le 25 Juin 2017

Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.

Tout au long de 2017, le Souvenir Français honorera l’escadrille Normandie - Niémen ainsi que ses pilotes.

 

Le 9 juin, journée nationale commémorative de la création de l’escadrille de chasse qui deviendrait « Normandie-Niemen », le délégué général du Souvenir Français dans les Hauts de Seine s’est rendu au cimetière d’Issy les Moulineaux où reposent deux anciens de cette prestigieuse unité.

 

Après avoir évoqué le riche passé d’Yves Mahé et d’Albert Mirlesse, il déposa en présence du général de corps aérien (CR) Michel Forget une gerbe sur chacune des tombes suivi par le représentant du préfet des Hauts de Seine qui avait tenu à s’associer à cette cérémonie intime et émouvante.

 

Yves Mahé.

« Yves Mahé, Régiment de Chasse Normandie – Niémen RAF. Yves.

Yves Mahé, vous êtes né le 21 novembre 1919 à Nantes.

 

Photograveur de profession, engagé le 10 octobre 1939 pour la durée de la guerre en qualité d'élève pilote à la base d'Istres vous êtes contraint par l'avancée allemande de juin 1940 au repli en Algérie, à Oran. Mais vous refusez l'armistice et avec plusieurs camarades après quelques tentatives avortées, vous parvenez à rejoindre un Caudron Simoun, dans la nuit du 1er au 2 juillet 1940 qui vous conduit à Gibraltar où vous vous engagez dans les Forces françaises libres pour rallier l'Angleterre.

 

Sur place vous retrouvez votre frère aîné, Jean Mahé, également pilote rallié à la France libre et qui sera, lui aussi, fait Compagnon de la Libération.

 

Volontaire pour le Groupe de chasse « Normandie » dès sa création, vous rejoignez en novembre 1942 le front de l'Est pour combattre auprès des Soviétiques.

 

Abattu par la DCA ennemie au cours d'une mission au sol dans la région de Smolensk, fait prisonnier après quelques heures de marche, blessé à la tête lors de l'atterrissage forcé, vous êtes conduit au camp de Smolensk d'où vous vous échappez le 28 mai 1943. Repris puis emprisonné au camp de Lodz en Pologne, vous tentez sans succès de vous évader à quatre reprises. Evacué avec l'ensemble du camp en juillet 1944 lors de l'avancée de l'Armée Rouge sur Varsovie, vous êtes conduit au camp international de prisonniers de Mühlberg sur Elbe.

 

Le 15 août 1944, vous êtes condamné à mort par le tribunal de la Luftwaffe à Dresde. Vous parvenez à sortir de votre cellule sans vous faire repérer mais sans pouvoir franchir l'enceinte du camp où se trouvent les cellules des condamnés à mort. C'est alors que vous réussissez l'exploit de vivre clandestinement à l'intérieur même de ce camp grâce à votre ingéniosité et la complicité de quelques-uns des 20 000 prisonniers qui sont là. A plusieurs reprises vous vous évadez mais êtes repris sans pour autant être identifié par ceux auxquels vous fournissez systématiquement de faux renseignements. Cette clandestinité éprouvante dura 9 mois, jusqu'au 25 avril 1945, date de la libération du camp.

 

Dès votre sortie vous devenez officier de liaison près du commandement soviétique en qualité d'adjoint au colonel commandant les centres de rapatriement de Torgau et d'Eseinach puis, rentré en France en août 1945, vous revenez au "Normandie-Niémen".

 

Plusieurs affectations vous conduisent à la 6e Escadre de chasse, au Maroc, en Extrême-Orient, à Creil puis à Orange en 1956.

 

Mais le 29 mars 1962, vous décédez en service commandé au cours d'une mission aérienne à Boussu-en-Fagne en Belgique et reposez désormais dans ce cimetière d'Issy-les-Moulineaux.

 

  • Officier de la Légion d'Honneur et Compagnon de la Libération par décret du 20 janvier 1946 ; vous avez reçu la Croix de Guerre 39/45 (6 citations), la Médaille de la Résistance avec rosette, l'Ordre de la Victoire (URSS) et la Croix de Guerre Tchécoslovaque pour les principales.

 

En cette année qui marque le 75e anniversaire de la création du groupe de chasse Normandie-Niémen, le Souvenir français modestement vous honore par ces quelques fleurs.  Car à nous le souvenir, à vous l'immortalité !

 

Le préfet des Hauts de Seine a également souhaité vous rendre hommage par un dépôt de fleurs qui sera effectué par son représentant ».

 

Albert Mirlesse.

Albert Mirlesse, vous le savez, après l'invasion de l'URSS par l'Allemagne qui mène l’opération Barbarossa, le général de Gaulle animé par l’idée de faire contrepoids à l'influence dominante des Anglo-Saxons, déclara qu'un « nouvel espoir était né pour la France ».

 

Tandis que l’ambassadeur du gouvernement de Vichy sur place déclarait : « Les Allemands ne seront pas à Moscou aussi rapidement que nous l'avons espéré, il nous faut donc rentrer ! », l’attaché de l’air de cette ambassade, le lieutenant-colonel Luguet, faussa compagnie à Istanbul au détachement qui rentrait à Vichy pour prendre, lui, la route de Londres.

 

Capitaine, chef du 2e Bureau des Forces Aériennes Françaises Libres, c’est vous qui avez reçu le premier cet officier qui après trois ans en URSS en parlait couramment la langue. A votre question : « Est-il possible d'envoyer des forces aériennes françaises en URSS ? », il répondit « oui ». Cette réponse et l’analyse qui l’accompagnait remontèrent jusqu’au général de Gaulle qui, reconnu comme chef de tous les Français libres par l'URSS, voulut engager des forces militaires françaises sur ce nouveau théâtre d'opérations, pour affirmer la place et la capacité de la France.

 

Il donna l'ordre d'entamer des négociations avec les représentants soviétiques à Londres en vue de déployer une escadrille de chasse sur le front soviétique. Malgré les difficultés, ce groupe de chasse français serait placé sous commandement français, combattrait sous pavillon français et sous uniforme français dans le cadre général des Forces armées soviétiques.

 

Vous avez ensuite contribué à choisir en dépit des protestations des représentants américains et britanniques sur place, le Yak, petit avion de chasse de conception soviétique en toile et duralumin, très rustique, dont le nez fut peint aux couleurs françaises à jamais immortalisées.

 

Bien plus tard, en 1993, des cérémonies officielles marquèrent le cinquantenaire de la première campagne de nos aviateurs en URSS. Une délégation russe fut reçue à Reims, où stationnait le Groupe Normandie-Niémen, et à Paris, sous l'Arc de Triomphe, pour une émouvante cérémonie au cours de laquelle retentit pour la première fois le nouvel hymne russe.

 

Aujourd'hui, le Souvenir français souhaite vous rendre hommage en déposant sur votre tombe ces quelques fleurs en raison de votre rôle, non comme pilote, mais comme l'un des acteurs de l'ombre de cette audacieuse aventure. Le préfet des Hauts de Seine a souhaité à travers son représentant et les fleurs qu’il va déposer vous rendre également hommage. »

 

 

Claude Guy

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine

Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
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Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
Normandie - Niémen à Issy-les-Moulineaux.
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Publié le 25 Juin 2017

2017, année de Normandie - Niémen.

Tout au long de 2017, le Souvenir Français honorera l’escadrille Normandie - Niémen ainsi que ses pilotes.

 

Rappel historique.

Dans les toutes premières heures du samedi 22 juin 1941 débute l’Opération Barbarossa. L’armée allemande envahit l’URSS. Cette offensive entraîne la rupture des relations diplomatiques entre Moscou et le gouvernement du maréchal Pétain. L’ambassade de France fait donc ses bagages. Sur le chemin du retour, le lieutenant-colonel Luguet, qui occupait le poste d’attaché de l’Air, profite de l’escale d’Istanbul pour fausser compagnie à la diplomatie vichyste avec le dessein de rallier la France libre. À son arrivée à Londres, fin 1941, il livre au capitaine Mirlesse, du 2e bureau des Forces aériennes françaises libres (FAFL), son analyse du front de l’Est, avec une guerre d’usure qui ne peut que tourner à l’avantage des Soviétiques.

 

Les deux hommes convainquent le général de Gaulle d’envoyer une force combattante française en URSS. Pour le fondateur de la France libre, l’enjeu d’une telle démarche ne se limite pas au plan militaire. Il y entre aussi d’incontestables considérations politiques. Par cette présence française, fût-elle symbolique, de Gaulle souhaite, aux yeux des Soviétiques qui l’ont reconnu comme chef de tous les Français libres, combler le vide laissé par le départ de la représentation de Vichy. En outre, en visionnaire qui n’entrevoit pas d’autre victoire finale que celle des Alliés, il entend ainsi se positionner en vue des discussions de l’après-guerre.

 

Tout d’abord, de Gaulle pense proposer aux Soviétiques l’envoi sur le front de l’Est d’une division mécanisée, prélevée sur les forces françaises stationnées au Levant. Mais c’est finalement l’idée d’un groupe de chasse qui est retenue. Au printemps 1942, Joseph Staline donne son accord de principe à l’envoi d'un groupe de chasse en URSS avec quatorze pilotes, une quarantaine de mécaniciens, plus le personnel administratif. Soit soixante-deux volontaires. Le GC 3 sera une unité française sous commandement français, intégrée à une division soviétique.

 

Un nom pour la postérité.

Suivant la tradition, chaque unité des FAFL doit prendre le nom d’une province française. C’est « Normandie » qui l’emporte. Outre le fait qu’il est agréable à l’oreille, ce nom sonne comme un hommage à la tentative malheureuse de débarquement à Dieppe, en août 1942. L'unité comprend des jeunes gens venus d’horizons géographiques et sociaux différents. Il y a des nobles, des bourgeois, des ouvriers, des étudiants, des gens de droite, des gens de gauche, des apolitiques… Mais tous se rejoignent sur l’essentiel, comme l’a très bien résumé Jacques de Saint-Phalle qui rejoindra le « Normandie » en Russie : « Je ne voulais pas rester sous la botte allemande. Et en plus il y avait l’attrait du vol. On n’est pas allé là-bas pour défendre des idées politiques. Il se trouve que les Soviétiques nous ont fourni les moyens de faire notre guerre ». Le jeudi 12 novembre 1942, c’est le grand départ vers le front de l’Est, un théâtre d’opérations et des conditions de vie à des années-lumière de ce tout ce qu’ont pu connaître jusque-là les pilotes et les mécaniciens.

 

Trois semaines plus tôt, les Allemands ont connu à El-Alamein en Egypte leur première défaite mais dans l'Europe occupée, l'issue de la guerre paraît encore très incertaine. La témérité des pilotes français n'en est que plus grande...

Le GC 3 atteint la base d'Ivanovo, ville située à 250 km au nord-est de Moscou. L'instruction des Français va durer du 2 décembre 1942 au 14 mars 1943. Après avoir testé les différents types d'appareils - dont certains anglais ou américains - proposés par le commandement soviétique, le commandant d'unité Jean Tulasne et son adjoint le capitaine Albert Littolff arrêtent leur choix sur le Yak soviétique, ce qui va droit au cœur de leurs hôtes. Dans ses versions successives (Yak 1, Yak 9 puis Yak 3) , ce petit chasseur en toile et duralumin, rustique mais très maniable, satisfera toujours les Français face aux pilotes chevronnés de la Luftwaffe et à leurs redoutables avions entièrement métalliques, les Messerschmitt 109 et autres Focke-Wulf 190.

 

La première campagne du « Normandie » débute le 22 mars 1943. Les combats vont succéder aux combats, toujours plus âpres, aux cours desquels les victoires s'accumulent avec leur inévitable lot de pertes. Celles-ci vont devenir si importantes que des renforts sont nécessaires. Ils arriveront à compter du 10 mai 1943.

 

Le 19 juin, pour la première fois, le quotidien La Pravda publie le nom de cinq officiers français décorés de l'« Ordre de la Guerre pour la Patrie ». Le 14 juillet, le « Normandie », unité minuscule sur l'immensité du territoire soviétique, voit flotter le drapeau français lors d'une prise d'armes de dix minutes entre Français et Soviétiques. Trois jours plus tard, c'est au tour du commandant Tulasne de ne pas rentrer. Il est remplacé à la tête de l’unité par le commandant Pierre Pouyade, tandis que le sous-lieutenant Albert et le capitaine Préziosi obtiennent la 30e victoire du groupe.

Notons qu'un an plus tard, pour récompenser l'unité de son rôle déterminant dans le franchissement du fleuve Niémen, le 21 juillet 1944, à Alytous (Lituanie), Staline l'autorise à accoler le nom de Niémen à Normandie, comme il est de tradition dans l'armée russe. C'est comme cela qu'elle entrera dans la postérité sous le nom de « Normandie-Niémen »...

 

Vers la consécration et la gloire.

En août 1943, l'ensemble du personnel technique français est muté au Moyen-Orient et remplacé par du personnel soviétique. De ce fait, le « Normandie » perd ses compagnons de la première heure mais gagne cette spécificité qui va contribuer à forger sa dimension symbolique : des pilotes français et des mécaniciens russes réunis dans une même unité. C'est une première dans l’Histoire.

 

Retiré exsangue à l'orée de l'hiver, le groupe va séjourner jusqu’au printemps 1944 à Toula où il est transformé en régiment à quatre escadrilles grâce au renfort de nombreux pilotes venus d'Afrique du Nord. Forte de soixante et un pilotes, l'unité entame sa deuxième campagne le 25 mai 1944. Les premières pertes ne vont pas tarder.

 

Le 28 mai, le Yak 9 de Marcel Lefèvre, une des figures emblématiques du groupe, prend feu à l’atterrissage à la suite d’une fuite de carburant. Transformé en torche, le pilote meurt de ses brûlures à l’aube du 6 juin 1944 alors que les Alliés débarquent sur les plages de sa Normandie natale. Les autorités soviétiques lui organiseront des obsèques en grande pompe à Moscou.

Nouveau drame le 15 juillet 1944 : à son tour victime d’une fuite de carburant, le lieutenant Maurice de Seynes regagne précipitamment le terrain de Doubrovka d’où il a décollé quelques minutes plus tôt. Aveuglé par les vapeurs d’essence qui envahissent son cockpit, il tente vainement à plusieurs reprises de se poser. Les Soviétiques lui ordonnent de sauter. De Seynes refuse car il ne veut pas abandonner à une mort certaine son mécanicien Vladimir Bielozoub qu’il a embarqué à l’arrière de son avion, comme cela se fait couramment pour les courts trajets d’un terrain à l’autre. Et Bielozoub, lui, n’a pas de parachute... Après plusieurs autres tentatives infructueuses, le Yak 9 s’écrase et explose, tuant ses deux occupants. L’aristocrate parisien et le paysan de la Volga ont été enterrés l’un à côté de l’autre à Doubrovka. Le sacrifice de Maurice de Seynes a un retentissement énorme en URSS et va entrer dans les livres d’Histoire comme symbole de l’amitié indéfectible entre la France et la Russie.

 

Les actes de bravoure deviennent le quotidien des aviateurs français au cours de cette seconde campagne. Le 16 octobre, en cent sorties, le « Normandie-Niémen » s'octroie 29 victoires sans une seule perte. Deux jours plus tard, en quatre-vingt-huit sorties, les casseroles d'hélices tricolores abattent 12 avions. Le 20 octobre, soixante-neuf sorties, 11 victoires, le 22, cinquante-six sorties et 14 autres victoires sans perte.

 

Le 27 novembre 1944, le « Normandie-Niémen » a le privilège d'être la première unité française à stationner sur le sol allemand. Le lendemain, les lieutenants Albert et de la Poype sont élevés à la dignité de « Héros de l'Union Soviétique ».

 

Le 9 décembre, le général de Gaulle accueille à Moscou tous les pilotes français, qui reçoivent honneurs et décorations. Après l’intermède officiel et festif du voyage à Moscou, le « Normandie-Niémen » retourne sur le front à la mi-décembre 1944 pour sa troisième et dernière campagne. Les 19, 21 et 23 janvier 1945, l'héroïsme du « Normandie-Niémen » est récompensé par trois citations à l'ordre du jour du maréchal Staline. Le 21 février, il ne reste que vingt-cinq pilotes. Le 12 avril, le lieutenant Georges Henry abat un Focke-Wulf 190, ce qui sera la dernière victoire du « Normandie-Niémen ». Quelques heures plus tard, ce même pilote en sera également le dernier mort, tué par un mitraillage au sol.

 

Le 9 juin 1945, considérant le comportement exemplaire des pilotes français sur le front soviétique, le maréchal Staline estime qu'il serait injuste de les désarmer. Il leur fait don de leurs avions Yak qui vont se poser le 20 juin au Bourget devant une foule énorme venue les accueillir en héros.

 

Ainsi se termine l'épopée commencée le 22 mars 1943. Le « Normandie-Niémen » a obtenu 273 victoires confirmées, 37 probables et 47 avions endommagés en 869 combats aériens. Quatre pilotes ont été élevés à la dignité de « Héros de l'Union Soviétique » : Marcel Albert, Roland de la Poype, Jacques André et Marcel Lefèvre. Vingt-et-un ont été faits Compagnons de la Libération par le général de Gaulle. Quarante-deux de ses pilotes sont morts pour la France sur un total de quatre-vingt-dix-sept qui participèrent aux trois campagnes.

 

L’épopée continue.

Le « Normandie-Niémen » est l’unité de chasse possédant le palmarès le plus fourni mais également le taux de perte le plus élevé de l’aviation française. Basé à Mont-de-Marsan depuis 2011, le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen » vole aujourd’hui sur Rafale et participe aux frappes aériennes contre DAECH en Syrie.

 

Ces mots du journaliste et écrivain russe Ilya Ehrenbourg (1891-1967) résument parfaitement ce que représente pour la Russie l’engagement des pilotes de la France Libre aux côtés de l’Armée Rouge à partir de la fin de l’année 1942 : « Il ne s’agit évidemment pas d’arithmétique. Que signifiait un groupe de pilotes, même des meilleurs et des plus hardis, dans un combat gigantesque où l’on s’affrontait par millions ? Il s’agit d’amitié, d’élan du cœur, qui sont plus chers aux peuples que tous les discours et les déclarations. Il s’agit du sang versé sur la terre russe. Et la Russie n’oubliera jamais que les Français, pilotes au “Normandie”, sont venus chez nous avant Stalingrad ».

 

 

 

Sources :

  • Site herodote.net
  • Encyclopédie Wikipédia
  • Encyclopédie Larousse
  • Encyclopédie Britannnica

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Publié le 25 Juin 2017

Réunion des Présidents à Issy.

Le samedi 10 juin 2017, les présidents du Souvenir Français des Hauts-de-Seine se sont retrouvés dans la Maison du Combattant d’Issy-les-Moulineaux. Maison qu’ils connaissent bien puisque la réunion s’y déroule chaque année.

 

La Délégué général, Claude Guy, a présenté un certain nombre de réformes et de nouvelles directives qui vont s’appliquer pour certaines dès ce nouvel exercice :

 

  • Rappel de la neutralité absolue du Souvenir Français.
  • Les mandats vont passer à trois ans.
  • Il est également rappelé que le Comité est bien l’échelon de mise en œuvre des actions du Souvenir Français. Le Comité est lié à une commune ou un regroupement de communes.
  • Mise en place de la notion de « vacance » et notion de « mise en sommeil d’un comité » pour une durée d’un an maximum en cas de manquement grave à l’éthique de l’association, pour irrégularités financières ou tout autre motif grave.
  • Un comité peut être dissous sur demande d’un délégué général.
  • Remplacement : le délégué général peut demander au président général de révoquer le président d’un comité ; il va de soi que cette décision doit être dûment motivée et argumentée.
  • En cas d’usurpation du nom du Souvenir Français, une action en justice sera entreprise.
  • Les noms des réunions changent : l’assemblée générale du comité devient « réunion annuelle des adhérents ». Ceci étant motivé par le fait que le comité n’a pas d’existence juridique en tant que telle ; il n’a pas de personne morale.
  • Il est convenu qu’à l’avenir l’exercice du Souvenir Français repasse selon un mode calendaire, soit du 1er janvier au 31 décembre.
  • Cotisations : la cotisation de base reste à 10 Euros ; la revue reste à 5 Euros. Par contre, est membre bienfaiteur celui ou celle qui apporte une somme de 50 Euros ou plus.
  • La date du ravivage de la Flamme est fixée au 26 novembre, qui est la date du discours fondateur de l’idée su Soldat Inconnu par Francis Simon, en 1916. Il était président d’un Comité du Souvenir Français à Rennes. Francis Simon fera également l’objet d’un timbre par La Poste.
  • Le Souvenir Français s’est par ailleurs engagé à ce qu’aucune tombe des soldats morts en OPEX ne passe en déshérence.
  • Revue : on compte maintenant 47.500 abonnés à la revue du Souvenir Français.
  • Chancellerie : création d’une cravate du Souvenir Français pour les adhérents (adhérentes) méritants et qui auront eu 15 années de médaille de vermeil avec bélière laurée.
  • A propos de médaille, le Souvenir Français a demandé la création d’un contingent pour les activités mémorielles au sein des Ordres nationaux.
  • D’un point de vue financier, la quête 2016 a été un très bon cru avec une somme totale pour le département des Hauts-de-Seine de plus de 16.000 Euros. Rappel : les cotisations sont à envoyer avant la fin de l’exercice (fin juin ou fin septembre au plus tard) et les abonnements sont à envoyer fin juillet.
  • Concernant les adhérents, le Souvenir Français déplore la perte de 6.000 adhérents au niveau national.
  • Rhin et Danube : 15 drapeaux ont été récupérés par des collèges ou des lycées. Il est à noter que l’ensemble des établissements scolaires prend un très grand soin des drapeaux et que ces derniers sont souvent de sortie mémorielle.

 

Réunion des Présidents à Issy.
Réunion des Présidents à Issy.
Réunion des Présidents à Issy.
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