Publié le 13 Octobre 2012

 

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Loi sur le 19 mars 1962 ?!

Une proposition qui divise les Français

 

Le Comité d’Entente des Associations Patriotiques apprend avec surprise que le Sénat va examiner, le 23 octobre 2012, une proposition de loi de 2002 visant à faire du 19 mars une journée nationale du souvenir et de recueillement de la guerre d’Algérie et des événements en Tunisie et au Maroc.

 

Aucune concertation n’a prévalu dans l'action menée par quelques Parlementaires et le Comité y voit un risque grave de division de la communauté nationale.

 

Déjà en décembre 2001, le Secrétaire d’État aux anciens combattants avait préconisé de ne pas retenir cette date, en raison de la forte opposition d’une majorité d’associations d’anciens combattants, ce qui est toujours le cas aujourd’hui.

 

Le Comité rappelle qu'il existe déjà une journée nationale concernant cette période de l'histoire, le 5 décembre. Un monument a été érigé au quai Branly.

 

Il rappelle que seules, deux associations, ont choisi le 19 mars pour leur recueillement. C'est leur choix, cela n'a pas été celui des Présidents de la Vème République y compris le Général de Gaulle et François Mitterrand.

 

Il rappelle que la loi du 28 février 2012, votée par la très grande majorité des Parlementaires, assure que la mémoire de TOUS les Morts pour la France est honorée le 11 novembre en même temps que la Victoire et la Paix.

 

En conséquence, le Comité d’Entente, avec les 30 associations signataires représentant 1,2 millions membres, met en garde contre ce projet qui ne peut que raviver des divisions anciennes que l'élan de tant de Français et de Parlementaires pour honorer tous ceux qui sont morts pour la France avait fait oublier.

 

Le sérieux, la lucidité et le souci de l'intérêt général doivent l'emporter pour qu'enfin le calme s'impose dans le souvenir de ces moments douloureux de notre histoire nationale.

 

 Liste des associations signataires du Communiqué

 

 

-       Le Souvenir Français

-       Fédération Nationale André Maginot (FNAM)

-       Union Nationale des Combattants (UNC)

-       Union des Aveugles de Guerre (UAG)

-       UBFT «Les Gueules Cassées»

-       Société des Membres de la Légion d’Honneur (SMLH)

-       Association amicale des élèves et anciens élèves de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, La Saint-Cyrienne

-       Association des anciens élèves de l’Ecole Navale (AEN)

-       Association des anciens élèves de l’Ecole de l’Air (AEA)

-       Société d’entraide des élèves et anciens élèves de l’école des officiers de la Gendarmerie Nationale (Le Trèfle)

-       L’Epaulette, Association d’officiers

-       Association des Combattants de l’Union Française (ACUF)

-       Association des Anciens Enfants de Troupe (AET)

-       Association Nationale des Anciens et amis de l’Indochine et du souvenir indochinois (ANAI)

-       Association Nationale des Commissaires de la Marine (ANCM)

-       Amicale de l’EMSST (MINERVE)

-       Promotion Victoire Coëtquidan 1945

-       Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite (ANOCR)

-       Amicale des Anciens Combattants Indochinois

-       Association Nationale des Anciens Prisonniers et internés déportés d’Indochine (ANAPI)

-       Les Amis de Saint-Cyr et Coëtquidan

-       Association de Soutien à l’Armée Française (ASAF)

-       Fédération Nationale des Anciens d’Outre-mer et Anciens Combattants des Troupes de Marine (FNAOM/ACTDM)

-       La Fraternelle Militaire

-       Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère (FSALE)

-       Union Nationale de Coordination des Associations Militaires (UNCAM)

-       Union Nationale des Associations de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (UNAALAT)

-       Union Nationale des Anciens Combattants d’Indochine, des TOE et d’AFN (UNACITA)

-       Union Nationale des Sous-officiers en Retraite (UNSOR)

-       Association Nationale des Participants aux Opérations Extérieures (ANOPEX)

-       Association Nationale des Réservistes de l’Infanterie (ANORI)

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Publié le 5 Octobre 2012

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Notre congrès se déroulera le samedi 13 octobre à Boulogne-Billancourt où nous serons reçus par le président Daniel Jouin.

 

Voici le programme :

·         - A partir de 8h00 : accueil des Comités à la médiathèque Landowski, 26 avenue Morizet 92100 Boulogne.

·         - 8h45 : ouverture de l'assemblée générale, séance de travail, intervention des Présidents, remise de médailles.

·         - 11h00 : départ en car vers le cimetière P. Grenier, accueil des personnalités au square du Souvenir Français.

·         - 11h15 : cérémonie au monument aux morts et sur les carrés militaires.

·         - 11h45 : formation du cortège devant l’entrée du cimetière et départ en défilé vers la mairie derrière la Musique de la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris.

·         - 12h15 : remise du nouveau drapeau du comité et aubade devant les escaliers d’honneur.

·         - 12h45 : discours du Délégué général et de Monsieur le maire puis vin d’honneur offert par la municipalité dans les salons d’honneur de l’Hôtel de Ville.

·         - 13h30 : repas de l’amitié servi au collège Bartholdi, 30 rue de l’Ancienne Mairie.

Nous comptons vivement sur la participation, nombreuse, des membres de chaque comité de notre département.

 

Votre Délégué général,

André LABOUR.

 

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Publié le 28 Septembre 2012

 

JM DUHAUT

 

 

 

Le vendredi 14 septembre 2012, en présence d’Hervé Marseille, sénateur-maire de Meudon, de Jean-Jacques Guillet, député-maire de Chaville et de Denis Larghero, conseiller général, notre ami Jean-Marie Duhaut, président du Comité de Meudon du Souvenir Français et Délégué général adjoint pour les Hauts-de-Seine, a reçu les insignes de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur.

 

Dans son discours, tout en pudeur et émotion, Jean-Marie a tenu à exprimer ses remerciements à ses amis et à sa famille : « Dans mes fonctions professionnelles, mes mandats de maire-adjoint, mes activités associatives, j’ai souvent été absent, j’ai souvent laissé mon épouse s’occuper, le soir, des enfants et je m’en excuse. Mais si j’ai pu néanmoins passer mes valeurs, de travail, de respect, de fraternité à mes enfants, ces valeurs reçues de mon père et de mes grands-parents, alors j’ai quelque peu réussi ce que j’avais entrepris », a-t-il indiqué.

 

 

Toutes nos félicitations Monsieur le Président !

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Publié le 16 Septembre 2012

 

Mont Valerien - 11-2008-Lysiane Tellier

Mont Valérien – Novembre 2008 : Monsieur Roger Karoutchi, alors ministre en charge des Relations avec le Parlement, Monsieur le préfet des Hauts-de-Seine et Madame Lysiane Tellier.

 

Le conseil d’administration départemental de l’Union Nationale des Combattants s’est réuni le jeudi 5 avril 2012. A cette occasion, le président Joseph Muller a tenu à rendre hommage à Madame Lysiane Tellier, pour son travail au sein de l’UNC 92 – et du Souvenir Français de Bourg-la-Reine – et son passé de résistante :

 

« Permettez-moi de vous présenter quelqu’un que vous ne connaissez pas. Il s’agit du sous-lieutenant Bourguignon, alias Bob dans les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Le sous-lieutenant Bourguignon est officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, croix de guerre 1939-1945 et médaillé de la Résistance française.

 

Fin 1942, Bob établit des contacts avec le créateur du maquis Lagardère qui était son professeur d’escrime puis avec le commissariat de Châtellerault qui fabriquait de faux-papiers d’identité pour les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO). Il est chargé du renseignement et est agent de liaison entre les groupes de résistants. Bob effectue les franchissements de la ligne de démarcation dans la Vienne, vers Chausigny, afin de conduire les jeunes dans les forêts de l’Indre sous le prétexte fallacieux de fabriquer des charbons de bois. Il contrôle et ravitaille ces groupes en vue de former le maquis.

 

Début 1944, Bob prend contact dans l’Indre avec un officier de l’armée de l’Air recherché par la milice. Il lui fait passer la ligne de démarcation pour le faire rentrer en zone occupée où il sera caché chez les parents de Bob jusqu’au Débarquement ! Ensemble, ils rejoindront le maquis appelé Chouan. Dans ce maquis, le sous-lieutenant Bob s’investit dans l’organisation et les liaisons. Il participe aux combats de Coussay-les-Bois, Lussac-les-Châteaux et Chausigny en s’occupant des blessés. Le 25 juillet 1944, sous le feu violent de l’ennemi, il réussit à évacuer les blessés graves, en particulier le lieutenant commandant le maquis. Cela vaut au sous-lieutenant Bourguignon une citation à l’ordre de la division avec attribution de la croix de guerre 1939-1945. Il lui revient en pénible obligation de prévenir du décès de leurs proches, les familles des tués au combat.

 

Malgré la libération d’une grande partie du territoire, des poches de résistances allemandes subsistent dans plusieurs endroits. Bob part avec son groupe combattre sur le front de Saint-Nazaire jusqu’à la fin de la guerre. Il obtiendra la médaille de la Résistance française en 1946 et travaillera au 5ème bureau du ministère de la Guerre. Malheureusement, suite à la vie dans le maquis, ses poumons ont été atteints et il est opéré d’un pneumothorax et passe deux ans en sanatorium suivis d’une mise en congés maladie jusqu’en 1952 et d’une retraite anticipée avec pension militaire d’invalidité.

 

Je tenais, en ce jour, à vous présenter le sous-lieutenant Bourguignon, alias Bob, qui n’est autre que notre présidente d’honneur de l’UNC 92 : Lysiane Tellier et qui a été notre présidente départementale d’octobre 1998 à aujourd’hui. Sa modestie et sa pudeur lui ont interdit de vous communiquer durant 14 ans cette période de sa vie que je viens de vous révéler. »

 

 

 

Sources :

La Voix du Combattant – Numéro 1776 – Juillet et Août 2012.

 

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Publié le 11 Septembre 2012

 

 

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Le prochain congrès départemental de la Délégation générale des Hauts-de-Seine se déroulera le samedi 13 octobre 2012 à Boulogne-Billancourt. Chaque président de comité recevra prochainement l'ensemble des indications et l'agenda de cette journée.

 

La Délégation générale.

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Publié le 14 Juillet 2012

 
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1945 : le sergent Mias en tenue de combat.
 
« Période de guerre, la France était occupée, la vie était difficile pour la grande majorité de nos compatriotes. Heureusement, il restait l'espoir et beaucoup d'exaltation patriotique, notamment chez les jeunes.
C'est ainsi, qu'après un scoutisme semi clandestin (interdit par l'occupant) et une participation aux équipes d'urgence de la Croix Rouge lors des bombardements, je me suis dirigé tout naturellement vers un Groupe FFI de Colombes, du mouvement MNPGD, dirigé par le commandant Favart, dit "Roger-Colombes", ce qui m'a permis de prendre part à la libération de Paris et de Colombes. Mais la tâche n'était pas terminée pour autant.
Après une démarche infructueuse en direction de la 2ème DB du général Leclerc, j'ai rejoint, début septembre 1944, avec une quarantaine de camarades FFI, dont Clouet, Decan, Entringer, Mouttet et bien d'autres, une unité FFI en formation : le Bataillon 12/22 "LIBERTE", au château de Madrid, à l'orée du Bois de Boulogne, à Neuilly. Ce Bataillon du Mouvement MNPGD était commandé par le colonel Patrice (Pelat) et le commandant Champarneau. Il était composé de volontaires issus des FFI de la Région parisienne.
 
L'entraînement était intensif dans le Bois de Boulogne, mais en contrepartie, il y avait également les gardes statiques de points sensibles à Paris et en banlieue. Nous ne pouvions nous satisfaire longtemps de cette inaction ; nous ne nous étions pas engagés pour rester l'arme au pied.
 
Aussi, avons-nous, un peu, forcé le destin. Un premier groupe est parti vers les Commandos d'Afrique du colonel Bouvet, un autre à la Brigade "Alsace-Lorraine" du colonel Berger (Malraux), au moment de la Campagne d'Alsace de la 1ère Armée du général de Lattre de Tassigny.
 
Le mien a quitté la Caserne Dupleix, avec 3 jours de vivres, pour se diriger sur la 1ère Demi-brigade de Chasseurs de Lorraine du colonel Pochard, pendant la Campagne de Lorraine de la 3ème Armée US du général Patton, au sein du "Corps d'Armée fantôme" du général Walker, le 20ème CA-US.
 
Le reste du Bataillon a rejoint le front de l'Atlantique, dans le cadre du Détachement d'Armée de l'Atlantique du général de Larminat, devant les poches de Royan, La Rochelle et Pointe-de-Grave. C'est ainsi qu'éclata dans plusieurs directions le Bataillon de Marche 12/22.
 
Mais bien que dispersés, ses éléments allèrent tous, avec le même esprit, vers un seul but : la Victoire !
En ce qui me concerne, j'étais devenu chasseur à pied, à la 1ère Demi-brigade, qui se composait des 8ème BCP du commandant Pugliesi-Conti, 16ème BCP du commandant Aubry et 30ème BCP du commandant du Pavillon. Incorporé au 16 (mais détaché au 8 pendant une certaine période), je me suis fondu, avec notre groupe de Parisiens, dans le noyau de base du Bataillon, composé de maquisards de l'Aube.
Ensuite, des Lorrains sont venus nous rejoindre. Nous avons débarqué à Hayange, devant Metz, après un parcours sinueux. Nos patrouilles s'infiltrent avec les Américains entre les forts et pénètrent dans la ville. Celle du sous-lieutenant Hugel, du 16ème, parvient au Palais du Gouverneur et le chasseur Weltz hisse le drapeau tricolore sur l'édifice. Petit à petit, Metz est libérée, bien que des coups de feu claquent encore dans les rues et que la ceinture des forts résiste toujours.
 
Nous montons en soutien à Fort-Moselle, puis nous partons à Marange, en position. Retour impromptu à Metz, pour participer à une revue et à un défilé devant les généraux de Gaulle, Giraud, Juin et Dody (ce dernier : Gouverneur Militaire de Metz) et Monsieur Diethelm, ministre de la Guerre.
 
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Après cet intermède, nous montons sur Saint-Avold, puis sur Freyming et Merlebach pour prendre possession des mines de charbon, avant un éventuel sabotage des Allemands, en retraite. Pour cette mission, trois détachements sont formés. Celui du 16ème BCP du sous-lieutenant Quintrand passe le premier, suivi par celui du 30ème BCP et celui du 8ème BCP.

 

Avec les GI'S de la 80ème DI-US, nous occupons Freyming et Merlebach. Nous déplorons hélas, la perte du médecin auxiliaire, tué à Merlebach, alors que l'ennemi occupe toujours Forbach et y restera jusqu'en mars 1945. Suite à changement de secteur, nous sommes passés en revue par les généraux américains : Patton, Walker, et français : Koeltz et Dody, le 11 mars 1945 à Luxembourg (au Grand Duché).

Puis, retour en position de soutien, à Vaudoncourt, où l'aspirant de Saulnay est tué. Nous déplorons également la mort du sergent Clouet, à Varize. Peu après, le sous-lieutenant Quintrand est tué avec deux chasseurs en franchissant la frontière allemande.

 

En ce qui me concerne, je pénètre en Sarre avec le 8ème BCP et la 3ème DI.US, jusqu'à Merzig - trois blessés graves chez nous et un américain - attaque de harcèlement de notre cantonnement. Après cette mission, je retrouve mon 16ème à Baumholder où nous participons au nettoyage de la région et faisons des prisonniers. Le sergent Thibaut est blessé. Pendant que les Américains vont faire leur jonction avec les Russes, nous restons en Rhénanie, conformément aux ordres reçus, dans le but d’intégrer une nouvelle division : la 2ème DB. Mais les combats cesseront avant. Le 8 Mai 1945, c'est la Victoire !

 

Quelle a été notre vie pendant cette période ? Celle de tous les Combattants : progressions, coups durs, patrouilles, défense de positions, repos, changements de secteur, des joies, des peines, des moments de cafard, de peur, dont on parle rarement, mais aussi des instants exaltants, malgré la crainte des mines et des gardes statiques de nuit, seul à veiller sur la vie des copains qui dorment. A ce propos, je me souviens d'une nuit, sur les bords de la Nied gelée, dans mon "trou Gamelin" au FM, avoir été alerté par des craquements répétés et à force de fixation dans le noir, avoir cru discerner des ombres en mouvement, à l'abri des saules bordant la rivière.

 

Patrouille ennemie et risque de jets de grenades ? Faut-il effectuer un tir d'interception, peut-être prématuré, ou observer encore ? Moments intenses d'anxiété, se terminant fort heureusement, dans le cas présent, par un constat risible : la glace craquait suivant les variations de température.

Il est vrai que l'hiver 1944/45 fut particulièrement rude, la neige dépassait 60 centimètres et le thermomètre marquait -15 à -20° en Lorraine et en Alsace ; nous ne le savions pas, faute de thermomètre. Cette situation climatique difficile et les circonstances nous obligeaient un jour, à faire du café avec de la neige fondue dans le casque lourd, par manque d'eau.

 

Il me reste en souvenir être resté 25 jours équipé, sans pouvoir me dévêtir, même la nuit, lors des périodes de repos sur la paille humide, afin de ne pas se laisser surprendre.

Puis, vint le dégel et la boue, et d'autres problèmes. Une seule chose était immuable : les repas froids des "fameuses" rations.

 

Au milieu de ces épreuves, une grande camaraderie, un partage fraternel, une amicale solidarité et une grande cohésion régnaient, sans doute engendrés par les joies, les peines, les efforts consentis ensemble et les risques encourus. De cette période subsistent des amitiés durables.

Puis vint la récompense, une sorte d'apothéose : le Défilé de la Victoire, du 18 Juin 1945, sur les Champs-Elysées, à Paris, où chaque Unité Combattante était représentée.

Hommage suprême, nous sommes passés sous l'Arc de Triomphe, comme nos Pères, les Poilus, en 1919.

 

Ensuite, nous sommes allés porter le légendaire béret des Chasseurs sur les rives allemandes de la Moselle, en occupation, de Trèves à Coblence, en passant par Bernkastel, Wittlich et Cochem, comme infanterie portée de la 2ème DB du général de Langlade, ce qui m'a permis de retrouver trace de camarades du Bataillon 12/22 "Liberté" à Diez-Oranienstein (près de Limbourg), incorporés au 46ème RI. - Régiment de La Tour d'Auvergne (10ème DI du général Billotte), qui tiendra garnison jusqu'en 1994, à Berlin et sera prochainement recréé comme régiment de Réserve au Fort de Vincennes. La boucle était bouclée.

 

En ce cinquantenaire, chacun se remémore sa petite expérience personnelle et doit penser intensément à nos glorieux Morts pour que vive la France. C'est la noble tâche permanente du Souvenir Français. Rejoignez-nous, pour perpétuer leur souvenir ».

 

 

Claude MIAS

Vice-Président du Comité de Colombes du Souvenir Français


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NDLR : ces souvenirs ont été écrits en 1995 ; la Délégation générale du Souvenir Français des Hauts-de-Seine remercie le lieutenant-colonel Patrice Fichet, président du Comité de Colombes, pour nous avoir permis de diffuser cet article.

 

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Publié le 25 Juin 2012

 

 

Anori

 

Sous le patronage du général de division Patrick RIBAYROL,

 

Commandant les écoles militaires de Draguignan,

 

Commandant l’École  de l’Infanterie,

 

 

 

le lieutenant-colonel (h) Patrice FICHET, président,

 

et les membres du conseil d’administration de l’ANORI

ont l’honneur de vous convier à assister

aux cérémonies de la célébration de la Saint Maurice, patron des Fantassins,

 

 

le vendredi 14 septembre 2012  ‏   : Ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe

(Rassemblement terminé à 17h45 en haut des Champs Elysées)

avec la Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs à pied, alpins et mécanisés

et la fanfare du 27ième BCA

 

***

 

le samedi 15 septembre 2012 à 16h au Fort-Neuf de Vincennes

 

Dépôt de gerbe à la plaque en l’honneur des élèves des Préparations Militaires

à l’initiative du Conseil de Région Ile de France de l’UNOR (rassemblement terminé à 15h45)

 

Commémoration des combats de SIDI-BRAHIM

et cérémonie de transmission du Drapeau des Chasseurs du 7ème BCA au 13ème BCA

 

 

 

Autour de ces cérémonies, la FNAC organise plusieurs manifestations auxquelles vous êtes conviés le matin :

 

-de 8H30 à 12H : Visite du Mémorial des Chasseurs au Château de Vincennes (Pavillon du Roi)

 

-à 10H30 : Conférence sur un RETEX d’OPEX par un chef de corps d’un Bataillon de Chasseurs au Fort Neuf

 

-à 12H15 : dépôt de gerbes par les Chasseurs au monument aux Morts de Vincennes

 

-à 13h15 : déjeuner amical de la FNAC au Fort Neuf (dans la limite des places disponibles-inscription et règlement obligatoires avant le 4 septembre 2012)

 

 

*

 

 

Pour toute ces manifestations :

 tenue 21 (interarmées B2) ou civile sombre - Se munir de cette invitation

RSVP à l’aide du bulletin ci-joint avant le 4 septembre 2012

 

 

Pour de plus amples informations et éventuellement les modifications de dernière minute des cérémonies, connectez vous sur le site de l’ANORI : http://anorinfanterie.free.fr

 

 

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Publié le 9 Juin 2012

 

Charles H. Rivkin

Charles Rivkin, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en France, au Mémorial La Fayette.

 

 

Le samedi 26 mai dernier, à l’occasion du Memorial Day, Monsieur l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en France, Charles Rivkin, a indiqué sa satisfaction de la signature de la convention du 12 avril 2012, entre Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense, et le général Merrill McPeak, président de l’American Battle Monuments Commissions.

 

Cette convention était très attendue, le mémorial subissant depuis des mois d’importantes infiltrations d’eau. Charles Rivkin a alors précisé : « Ce mémorial est un endroit sacré où reposent pour l’éternité les premiers soldats américains morts pendant la Première Guerre mondiale, sous commandement français ».

 

Gérard Longuet, tout en qualifiant la convention de « document historique » s’est félicité de cet « engagement militant pour les générations futures qui témoigne de l’amitié indéfectible entre le peuple français et le peuple des Etats-Unis ».

 

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Publié le 30 Mai 2012

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Le Décret n°2005-547 du 26 mai 2005 institue une journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" en Indochine. Cette journée est le 8 juin de chaque année.

 

Dans les Hauts-de-Seine, comme partout en France, de nombreuses communes vont célébrer cette commémoration. Généralement, des indications sont données grâce aux panneaux municipaux.

 

A Colombes, à l'invitation de Monsieur le lieutenant-colonel Patrice Fichet, président du comité local du Souvenir Français, cette cérémonie se déroulera devant le monument aux Morts, à 19h00. 

 

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Publié le 28 Mai 2012

 

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La réserve citoyenne est une composante de la réserve militaire. Constituée de volontaires agréés auprès d’autorités militaires en raison de leurs compétences, de leurs expériences ou de leurs intérêts pour les questions relevant de la défense nationale, la réserve citoyenne a pour objet d’entretenir l’esprit de défense et de renforcer le lien entre la Nation et ses forces armées.

 

L’agrément des réservistes citoyens s’effectue le plus souvent auprès des officiers généraux commandant de zone de défense ou des chefs de corps et commandants de base, pour une durée de trois ans. Il se fonde autour d’un projet développé en commun entre chaque réserviste citoyen et l’institution militaire.

 

Peuvent devenir réservistes citoyens, sans condition d’âge ou d’aptitude physique :

 

  • - les personnes volontaires issues de la société civile, sans passé militaire. Elles se voient attribuer un grade à titre honorifique,

 

  • - les anciens militaires, au terme de leur période de disponibilité, les réservistes opérationnels, au terme de leur engagement. Ils sont admis avec le grade qu’ils détiennent.

 

Les réservistes citoyens bénéficient d’une information continue (conférences, exposés, journées d’information, accès à des centres d’information défense). Ils peuvent s’impliquer, en qualité de collaborateurs bénévoles du service public, dans différentes activités dont notamment les actions de communication et de relations publiques favorisant l’esprit de défense, la contribution au devoir de mémoire, l’aide au recrutement de l’active comme de la réserve, et à la reconversion des militaires.

 

Ces actions de relais s’exercent dans plusieurs directions, et particulièrement :

 

  • - vers les collectivités locales, avec les correspondants défense des municipalités,

 

  • - vers le monde de l’éducation, pour soutenir l’enseignement de défense, première étape du parcours citoyen prévu par la loi,

 

  • - vers le monde du travail et de l’entreprise,

 

  • - vers la jeunesse par le biais des réservistes locaux à la jeunesse et à la citoyenneté.

 

Enfin, les associations de réservistes, d’anciens militaires, ainsi que celles dont les activités contribuent à la promotion de la défense nationale, peuvent se voir attribuer la qualité de partenaire de la réserve citoyenne pour une durée déterminée.

 

 

Lettre du CEMAT de mars 2012, présentée dans le bulletin de l’Association des Sous-officiers de Réserve des Hauts-de-Seine.

 

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