Publié le 18 Janvier 2010

 

L’Assemblée Générale de notre Comité se tiendra le

 

 

 

SAMEDI 23 JANVIER 2010 à 10H00

(Recouvrement des cotisations à partir de 09H00)

 

L’ORANGERIE  – Rue de la Mairie  – 92350 Le Plessis-Robinson

 

Au cours de cette réunion, présidée par Monsieur André LABOUR, Délégué Général pour les Hauts de Seine, les points suivants à l’ordre du jour seront traités :

è  Rapport d’Activité 2009

è  Rapport Financier 2009

è  Actualisation des Cotisations

è  Questions Diverses

è  Pot de l’Amitié

 

En vous remerciant de votre fidélité et par avance de votre présence à cette Assemblée Générale, je vous prie d’agréer chers Adhérents, chers Amis, mes sentiments les plus cordiaux.

 

 

 Bernard MARTIN

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Publié le 15 Janvier 2010

 

2009-12-17, Chatenay 039




Le samedi 19 décembre 2009 s'est déroulé le concert organisé par le Souvenir Français des Hauts-de-Seine et le Comité de Chatenay Malabry.

Après une présentation de Madame Françoise-Marie Belin, présidente du comité, et les interventions de Laurent Torre, Jean-Dominique Catherine, vice-présidents du comité, André Labour a rappelé les missions et les valeurs de notre association. Ensuite, Monsieur le député-maire de Chatenay-Malabry, Georges Siffredi a parlé des efforts de sa commune pour le Devoir de Mémoire.

Monsieur le docteur Alain Farges a, par la suite, réalisé un exposé sur les motivations, la constitution, les missions de l'escadrille Normandie-Niémen, tout en indiquant l'existence du Mémorial de l'unité qui se trouve aux Andelys.

Monsieur André Labour a remis la médaille d'Honneur du Souvenir Français au docteur Alain Farges et à Jean-François Asnières, administrateur du Mémorial.

La seconde partie était relative au spectacle donné par les Choeurs de Paris, sous la direction de Christian Gouinguène et des Cosaques de Kouban.

Plus de 400 personnes avaient assisté à cet hommage, particulièrement émouvant et passionnant. Retrouvez les photographies de l'événement dans l'album intitulé : "2009-12-19, Chatenay Malabry".

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Publié le 11 Janvier 2010

Jean de Lattre de tassigny - 1889-1952

 

Ce jour, 11 janvier 2010, cela fait 58 ans que disparaissait le général Jean de Lattre de Tassigny, héros de la guerre d'Indochine. L'Indochine, c'était loin ; cela ne concernait que les militaires de carrière et c'était un temps où les Français étaient bien divisés sur le fait de conserver, ou pas, des colonies. Il a fallu attendre un film, en 1993, puis les témoignages se sont multipliés.

Enfin, dans les années 2000, la République a reconnu cette guerre en une commémoration officielle. Retrouvez les héros de la guerre d'Indochine, quel que soit leur camp, et les images de ce qui fut "la Perle de l'Empire colonial français", dans l'album de photographies intitulé "004 - Indochine". N'oublions pas.

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Publié le 8 Janvier 2010


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« Loin des états-majors, la vie du soldat est faite le plus souvent de courage, de volonté, de patience. Parfois, en un instant, elle est teintée d’héroïsme… dans une simplicité qui touche au sublime.

 

 

 

C’était en novembre 1944, dans un secteur montagneux, en Savoie. Des éléments de la 4ème Division marocaine de montagne (DMM) étaient postés non loin du village de Termignon, à la frontière entre la France et l’Italie. Nous avions face à nous, une division mongole, dont les cadres étaient des officiers allemands. A la suite de multiples accrochages avec les tirailleurs marocains, nos ennemis s’étaient rendus à l’évidence qu’il leur était préférable de se tenir tranquille. Néanmoins, le commandement français estimait ne pas être à l’abri d’infiltrations. Il faut savoir que les Mongols s’étaient rendus coupables d’exactions abominables parmi les populations des communes de Saint-Michel et de Saint-Jean-de-Maurienne. L’injustice était totale : les plaintes déposées auprès de la Kommandantur étaient restées lettres mortes.

 

Aussi, le commandement demanda au génie d’installer des barbelés truffés de mines anti-personnelles. Quelques jours plus tard, les travaux étaient réalisés, grâce aux sapeurs de la 1ère section de la 2ème compagnie du 82ème bataillon du génie divisionnaire de la 4ème DMM (dont le chef de section était le lieutenant Croisé).

 

La neige se mit à tomber plusieurs jours durant. Puis le froid fit place à un redoux aussi soudain qu’inattendu. La terre se tassa, laissant apparaître les sommets des mines piégées. Un lieutenant d’infanterie visitant le passage s’en aperçut et prononça cette phrase : « Il faut de la bonne volonté pour sauter sur vos mines ». Le reproche n’était pas acceptable. Des discussions eurent lieu afin de savoir quelle attitude adopter. Le génie déclara qu’il était préférable que les mines fussent camouflées. Un volontaire se présenta : le caporal Jullié, le plus charmant des garçons qui soit. Bachelier à 17 ans, il s’était engagé quelques mois plus tard et avait rejoint le 19ème régiment du génie, basé à Hussein-Day.

 

Jullié se dirigea alors vers le champ de mines. Le sergent-chef que j’étais alors lui cria : « Eh Jullié, avez-vous les goupilles de sécurité ? ». Il me répondit : « Oui, chef. Ne vous en faites pas. »

 

Et ce furent ses dernières paroles. Nous entendîmes une explosion. Nous nous précipitâmes vers le barrage. Jullié était là, devant nous. Etendu sur le côté. La tête arrachée par la déflagration. Il ne restait que le fond de la boîte crânienne. Que s’était-il passé ? Vraisemblablement le vêtement du caporal Jullié avait dû s’accrocher dans un barbelé, tirant sur le fil de la mine piégée provoquant son fonctionnement. Ou encore le percuteur avait-il été libéré avant que le malheureux ne place la goupille de sécurité. Quoiqu’il en soit, le jeune homme gentil qui me parlait une minute plus tôt était mort. Pour dégager son corps, il fallut prendre mille précautions.

 

Après cette tragédie, le commandant du bataillon décréta dans une note de service que tout champ de mines ne devait être modifié en aucune façon.

 

Des dizaines d’années sont passées. Je n’ai jamais effacé de ma mémoire la mort du jeune caporal Eugène Jullié, tué le 6 novembre 1944 par l’une de nos mines ».

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Publié le 21 Décembre 2009



Le carré militaire du Plessis-Robinson est le dernier article de la série pour notre département des Hauts-de-Seine. A partir du mois de janvier prochain, nous vous proposerons de découvrir des aventures, des anecdotes, des épopées d'anciens combattants ou de jeunes du département morts pour la France, de même que les actualités de la délégation générale et de ses comités.
 




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Un nom dû à la littérature anglaise !

 

 

 

La ville du Plessis-Robinson, située dans l’arrondissement d’Antony, tient son nom du héros de Daniel Defoe : Robinson Crusoe. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, la commune s’appelle Le Plessis-Piquet. Un restaurateur, Monsieur Gueusquin, grand admirateur de ce roman d’aventures, décide de baptiser son établissement « Au Grand Robinson ». C’est un succès immédiat et incroyable ! On vient de toute la Région parisienne pour s’y restaurer en écoutant de la musique. Bientôt, les noms de la commune et de la guinguette se confondent…

 

Et en 1909, par décret du Président de la République, la commune du Plessis-Piquet devient Le Plessis-Robinson !

 

 

 

 

Le carré militaire.

 

Le cimetière du Plessis-Robinson comporte deux tombes de Français (quatre soldats) et de Prussiens (12 soldats) morts en 1870-1871 et des monuments commémorant les dernières guerres.

 

Le carré militaire contient près d’une cinquantaine de tombes individuelles, récemment repeintes en blanc, de Robinsonnais morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie. A noter, la tombe commune de Robert (1901-1944) et de Georges Lelièvre (1922-1954).

 

 

La guerre d’Algérie : 1962 ou 1964 ?

 

Les Robinsonnais morts pendant la guerre d’Algérie sont les suivants :

 

- Jean Blanchaud, Albert Castille, Roland Celin, Jacques Cheneval, Guy Gaurand, Bernard Lecureur, Jean-Marie Lemaître, Roger Lemoine, Pierre Mohier, Jean-Pierre Seguin, Serge Sibot.

 

Dans le carré militaire se trouve également la tombe de Pierre Née, mort en 1964 en « service commandé ». Peut-il être déclaré mort pendant la guerre d’Algérie et mort pour la France ?

 

Le 19 mars 1962, les Accords d’Evian sont signés. Le bilan est terrible : du côté français, on déplore la perte d’environ 25.000 soldats et 2.800 civils ; du côté algérien, les estimations sont entre 250.000 et 300.000 morts.

 

L’indépendance de l’Algérie est ensuite proclamée le 1er juillet 1962. Il s’agit pour notre pays de rapatrier des centaines de milliers d’hommes. Cela ne se fait pas en quelques semaines. De plus, les Accords d’Evian stipulent (« clauses secrètes ») que certaines bases restent sous contrôle de la France pendant cinq ans, le temps pour notre pays de se perfectionner dans certaines armes (par exemple, des essais nucléaires sont effectués à cette époque dans le Sahara). Les escarmouches entre Français et soldats de l’Armée de Libération Nationale ne sont pas exceptionnelles : au cours de l’année 1962, après la date du 1er juillet, la France compte plus de 500 soldats déclarés « morts pour la France » ; 122 pendant toute l’année 1963 et encore 46 en 1964 (déclarations du Service historique du ministère de la Défense).

 

Une association d’anciens combattants comme l’UNC (Union Nationale des Combattants) se bat ainsi pour que les militaires tués jusqu’en 1964 soient tous reconnus comme « morts pour la France ».

 

Retrouvez les photographies du carré militaire du Plessis-Robinson dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

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Publié le 18 Décembre 2009

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Village de Maurice Chevalier et de nombreux artistes, Marnes le Coquette est l’une des communes les plus petites et les moins peuplées du département des Hauts-de-Seine.

 

 

 

De fait, le nombre d’habitants morts pour la France pendant les deux conflits mondiaux est très peu élevé et leurs noms figurent tous sur un petit monument aux morts érigés au cœur du cimetière communal… séparé de celui de Ville d’Avray par un simple muret.

 

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Publié le 15 Décembre 2009

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Vanves au début du 20ème siècle.

 

 

 

Située aux portes sud de Paris, Vanves, au début du 20ème siècle, offre la vision d’un bourg encore rural. Ça et là, des cultures maraîchères subsistent – les siècles précédents le « beurre de Vanves » est réputé sur toute les tables de la noblesse et de la bourgeoisie parisiennes – et côtoient quelques industries, dont l’une des plus importantes est la blanchisserie.

 

La population de cette commune peu étendue, qui vient de voir son territoire coupé en deux du fait de la création de Malakoff, est faite d’une petite bourgeoisie, d’artisans et d’ouvriers parisiens. Ils ont élu domicile à Vanves, quittant Paris, ville devenue chère et dont de trop nombreux immeubles sont insalubres. Peu à peu, Vanves se transforme, des avenues nouvelles, larges, sont percées. La population augmente atteignant le chiffre de plus de 10.000 habitants. La Première Guerre mondiale va opérer une saignée terrible dans la jeunesse vanvéenne : plus de 700 jeunes hommes perdent la vie entre 1914 et 1919.

 

 

 

Le carré militaire.

 

Parmi les monuments du cimetière de Vanves, il convient de citer la croix commémorant les morts pour la France de la guerre franco-prussienne : « Morts pour la Patrie ! Ici reposent les restes mortels 67 soldats morts en défendant le sol sacré de notre France ».

 

Des personnalités militaires sont également enterrées à Vanves, comme le général Bernard Saint-Hillier, Compagnon de la Libération, grand-croix de la Légion d'honneur, héros de Bir-Hakeim et de l’Algérie, mort à Paris le 28 juillet 2004.

 

Le carré militaire du cimetière de Vanves comporte 212 tombes dont 202 sont individuelles. Quelques noms :

 

- Alice Laliberte, le 28 novembre 1914.

- Léon Rouvel, du 367ème régiment d’infanterie, mort le 30 mars 1915.

- Joseph Denis, du 1er régiment de zouaves, mort pour la France le 26 septembre 1918.

- Adolphe Fauchille, du 21ème régiment d’infanterie, mort pour la France deux jours après l’armistice, le 3 novembre 1918.

 

 

La grippe espagnole.

 

Une ligne entière du carré militaire regroupe des morts pour la France pendant les années 1918 et 1919. Ainsi, Marcel Rebouillat, tué à l'ennemi, adjudant au 59ème bataillon de chasseurs à pied, mort le 18 juillet 1918 ; François Barbet, du 7ème régiment d’artillerie, mort le 27 janvier 1919 ; Pierre Campan, du 14ème régiment d’infanterie, mort le 10 mars 1919…

 

Pour certains, il s’agit de morts à la suite de blessures ; pour d’autres, ce sont des victimes de la « grippe espagnole ». En 1918, une grippe virale, due à une souche extrêmement violente (H1N1) se répand très rapidement partout dans le monde. Son surnom est dû au fait que la famille royale d’Espagne est touchée par la pandémie, et que ce pays publie régulièrement des données sur les évolutions de la maladie.

 

Les explications du bilan humain, de 30 millions à près de 100 millions de morts dans le monde selon les estimations, sont multiples : organismes fragilisés des jeunes hommes faisant ou ayant fait la guerre ; privations des populations civiles ; inexistence des médicaments (les antibiotiques viennent d’être inventés mais ils ne seront pas utilisés avant le début des années 1930), contagiosité très forte… Certains spécialistes des grandes pandémies mondiales pensent qu’à l’époque un Terrien sur deux, soit environ près de 500 millions de personnes, est touché par la « grippe espagnole »…

 

Retrouvez les photographies du carré militaire de Vanves dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

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