Publié le 11 Août 2009

 

Jacques Vignaud (en haut – 2ème à partir dr.) et ses camarades du 93ème R.I.

 

 

Rue Foucher Lepelletier à Issy-les-Moulineaux. Nous rencontrons Jacques Vignaud, directeur commercial à la retraite (monde de l’édition). Sous le regard apaisant de statues de Bouddha – Madame Vignaud est d’origine thaïlandaise – Jacques Vignaud entreprend le récit de son engagement de 1944.

 
« Je pense souvent à ce mot de Maurice Druon : « Ce sont cent mille jeunes pouilleux qui, en se levant spontanément, ont sauvé l’honneur de la France ». J’avais à peine 18 ans en 1944 et pour moi l’engagement était évident. Mais comment faire ? En fait, tout s’est déroulé le plus naturellement possible. Un après-midi d’août 1944, alors que nous nous baignions dans un petit village de ma Vendée natale – à Pilorge – deux des plus âgés de notre bande d’adolescents nous disent qu’ils ne rentreront pas chez eux le soir. Ils nous demandent de les suivre et de prendre le maquis. C’est l’enthousiasme général. Le temps d’écrire un mot à nos parents, et avec notre sac de plage pour tout bagage, nous quittons le village, laissant le plus jeune garçon chargé de distribuer nos mots d’adieux !

 

Nous partons pour la forêt de Mervent, en Vendée. L’attente est interminable. Tout à coup, nous voyons un camion se rapprocher. Nos aînés nous demandent la plus grande discrétion. Certains ont peur : « Et si c’était un piège ? ». Le camion est proche maintenant. Il s’arrête. Une bâche se soulève. Et apparaissent des parachutistes en uniforme, casqués et solidement armés. Nous apprenons qu’ils font parties des fameux SAS britanniques. Nous sommes conquis ! Pour nous, qui ne connaissions que les uniformes de la Wehrmacht, la SS et les Gardes Mobiles de Réserve – à la solde de Vichy – l’apparition relève du merveilleux. Notre liberté commence.

 

Nous sommes transportés dans un manoir, proche de la commune de la Chapelle aux Lys. Les parachutistes nous habillent, expliquent le retrait des troupes allemandes dans les ports de l’Atlantique, forteresses puissamment armées. Il s’agit de créer des actions de sabotage et d’embuscade afin d’harceler les regroupements des unités ennemies.

 

Mes premières missions sont assez simples. A vélo, je dois reconnaître les environs et rechercher des lieux d’approvisionnement en carburant. Les repérages faits, les réquisitions peuvent commencer.

 

Quelques jours plus tard, une section régionale des Gardes Mobiles de Réserve obtient son ralliement à notre unité de Français Libres. La situation est cocasse : ceux pour qui nous étions encore des « terroristes » peu de temps avant, viennent nous congratuler et nous féliciter de notre engagement. Les effectifs sont tels que plusieurs groupes sont formés. En récompense de m’être vanté d’avoir déjà conduit un camion, j’obtiens le volant d’un Citroën 11 CV ! Sur la route, avec les conseils d’anciens, j’achève mon « école de conduite ».

 

Notre groupe se dirige vers Marans (Charente-Maritime). Là, nous intégrons le 93ème régiment d’Infanterie – le régiment des Vendéens – et prenons position. L’une des caractéristiques de l’armée est bien la discipline. Mais pour nous, qui débordons de vitalité, pas question d’attendre. Avec un de mes camarades, nous quittons notre poste et nous dirigeons dans le no man’s land. A quelques kilomètres, les forces allemandes ont placé des unités chargées de protéger le repli vers ce qui devient la « poche » de La Rochelle. Nous marchons depuis un moment, quand nous tombons sur deux soldats de la Wehrmacht. Nous les mettons en joue. Ils n’opposent aucune résistance, lèvent les bras et hurlent qu’ils sont autrichiens, qu’ils n’ont rien à voir, avec « cet Hitler ». Nous qui pensions recevoir des félicitations à notre retour, prenons une engueulade sévère de notre commandant de poste, pour avoir pris des initiatives sans ordres précis.

 

Nous sommes mutés dans l’unité du lieutenant Gayard, qui dirige la 2ème compagnie du 93ème R.I. Le chef de poste, l’adjudant Denis, nous donne l’ordre aussitôt d’attaquer des éléments avancés, proches de notre campement de la ferme dite La Prée. Nous sommes quatre, et, en nous dissimulant d’arbre en arbre, nous progressons jusqu’à ce que nous parvenions en vue des ennemis. A ce moment-là, je mets mon fusil-mitrailleur en position de tir, et le pourvoyeur prépare les chargeurs pour son alimentation. Nous sommes tous les quatre allongés sur le sol, bien dissimulés dans l’herbe, aux pieds de grands arbres. Lors de la visée, j’aperçois distinctement les uniformes de la Wehrmacht autour du poste. L’adjudant donne l’ordre : « Feu » ! Je tire et je vide en rafales plusieurs chargeurs, jusqu’à ce que nous constations que le canon du fusil mitrailleur est devenu rouge ! Dès le début de notre attaque, les Allemands se sont couchés. Mais ils se ressaisissent et nous devons nous replier sous les rafales de leurs mitrailleuses.

 

Fort de ce fait d’armes, le soldat Baugé et moi-même, obtenons une permission d’une journée que nous passons dans la petite ville de Marans. Juste le temps nécessaire pour que les Allemands attaquent notre ferme… Nos camarades ont pu s’enfuir sans pertes. Alors, avec Baugé, nous nous installons dans une nouvelle ferme, assez proche, au lieu-dit Saint-Léonard. Là, grâce aux animaux d’élevage et la gentillesse des paysans, nous pouvons voir venir.

 

Le 15 janvier 1945, par un froid sibérien, les Allemands attaquent tous nos postes. Il s’agit pour eux de se procurer du ravitaillement. Nos forces se battent avec courage. Les pertes sont nombreuses. Toutes les fermes sont prises d’assaut. Avec Baugé, nous devons, une fois de plus, reculer face à un ennemi bien plus puissant que nos mitraillettes légères. Dans notre retraite, nous croisons des compagnons d’infortune. C’est à cinq, que, pour échapper aux balles ennemies, nous décidons de traverser le canal de Marans à la Rochelle, en empruntant la passerelle d’une petite retenue d’eau. Sous les tirs intenses, nous devons descendre dans le marais. Les tirs continuent. Alors, nous brisons la glace et nous nous enfonçons dans l’eau profonde. Persuadés que le froid nous emportera, les Allemands se replient. Leur approvisionnement est bien plus important que cinq pauvres jeunes gars.

 

Nous devons nous sauver. Et vite, car en plus l’un de mes camarades a reçu une balle dans le pied. Pour cela, nous faisons deux groupes : deux vont partir avec le blessé et se rendre aux ennemis ; avec Baugé, nous décidons de poursuivre notre retraite. Nous devons traverser à nouveau un canal. La glace, qui semblait épaisse, cède en plusieurs endroits. Nous voilà trempés jusqu’aux os. Il est très clair que nous ne pouvons, sans risque grave, rester des heures dans cette situation. Nous nous dirigeons vers une maison isolée. Après avoir brisé un volet, nous accédons aux chambres du premier étage et nous empruntons des serviettes et quelques vêtements. Enfin, nous allons pouvoir dormir…

 

Mais dès notre réveil, nous entendons distinctement des voix qui semblent être toutes proches. En examinant plus attentivement, nous découvrons avec horreur qu’un poste de garde composé de plusieurs soldats allemands s’est installé dans la nuit. L’un d’eux s’approche. C’est certain : il va découvrir les vêtements boueux que nous avons laissé dans la cuisine. Nous allons être pris. De fait : les soldats pénètrent dans la maison. Nous entendons leur progression. Se battre ne servirait à rien, nos armes ont été perdues pendant la traversée du canal. Alors, levant les bras bien haut, il ne nous reste plus d’à nous rendre.

 

Les Allemands nous emmènent jusqu’à Marans ; de là, nous montons dans un train blindé en direction de La Rochelle. Comme des centaines de nos compatriotes, nous voilà prisonniers dans la caserne Renaudin. Dès l’instant où je rentre dans la cellule, ma conviction est faite : me sortir d’ici au plus vite. Certains des nôtres préfèrent ne pas bouger, la victoire finale étant proche. Ils n’ont pas torts. Pour autant, pas question de se laisser faire.

 

La caserne Renaudin est presque entièrement désaffectée ; seul notre étage – le premier – est occupé. Nous nous apercevons qu’un véritable dédale de couloirs compose le bâtiment. L’un d’eux donne sur le mur de notre cellule. Il suffirait de percer ce mur – qui semble bien avoir été ajouté – pour sortir. Nous utilisons les toilettes pour évacuer les gravats. Tout le monde s’y met : les soixante-trois prisonniers de notre grande cellule vont tour à tour nous aider – nous sommes une dizaine bien décidés à nous faire la belle – à faire disparaître les preuves de nos travaux. Du côté allemand, l’encadrement officier et sous-officier, conscient de l’infériorité du moral de ses troupes, tente de compenser cette faiblesse par des manifestations d’autoritarisme excessives et spectaculaires, pour impressionner. Nous recevons à n’importe quel moment du jour et de la nuit des visites. Parfois, ils sont imbibés de cognac et de pineau… « J’ai donné l’ordre de tirer sur les prisonniers qui tenteront de s’évader et vous serez fusillés ! ». Mais l’espoir a changé de camp.

 

La date de l’évasion est fixée au 12 février 1945. En fin d’après-midi, alors que la nuit commence à tomber, nous passons par le trou que nous avons creusé ; nous descendons en bas de l’escalier et parvenons, sans trop de soucis, jusque dans la cour. Il nous faut maintenant la franchir et parvenir de l’autre côté, vers les fameuses toilettes. Ça ne sent pas bon, mais jamais cette odeur ne nous a paru si opportune. Le mur d’enceinte s’offre à nous. Nous devons, pour l’escalader et descendre de l’autre côté, attendre que le faisceau du projecteur et que le gardien avec son chien soient loin. Au moment opportun, nous sautons à l’extérieur. Pour autant, rien n’est encore joué. Il faut maintenant traverser la ville et nous rendre à notre point de rencontre : une maison dont un gardien nous a donné la clé, cachée dans une boule de pain. Dans une rue de La Rochelle, nous croisons une patrouille allemande. La chance est avec nous. Il ne s’agit que de « pépés » débonnaires, qui n’ont certainement pas envie de se créer des problèmes. Nous nous rendons dans la maison afin d’y passer la nuit. Au petit jour, des Résistants viennent nous chercher ; nous montons sur un bateau pour être exfiltrés vers l’île d’Aix. Puis ce sera Fouras et Rochefort.

 

C’en est terminé de notre guerre. Bientôt les Allemands se rendent en masse. Notre joie est indescriptible. Pourtant. Ombres funestes. Je pense à tous nos camarades qui n’ont pas eu notre chance, qui se sont battus et ont été tués, qui se sont fait prendre, alors que la liberté s’offrait à eux. Ainsi, je pense particulièrement Paul Couzinet, Joseph Martin et Paul Rolland, qui ont été arrêtés alors qu’ils étaient au rez-de-chaussée de la caserne et que les premières évasions venaient d’être découvertes. Ils ont été lâchement abattus par la soldatesque ennemie et c’est un crime impardonnable. Nos combats sont demeurés au second plan, inconnus. Mais cela n’est ni tout à juste ni tout à fait bon. Le Devoir de Mémoire est indispensable si l’on veut que nos jeunes disposent encore aujourd’hui du patrimoine national que nous avons contribué à reconquérir. »

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Publié le 6 Août 2009

Villeneuve La Garenne 008

 

 

 

Dernière commune du département des Hauts-de-Seine quant à la date de sa création, le 29 avril 1929, les quartiers des Grésillons et de Villeneuve étaient auparavant rattachés à la commune de Gennevilliers (ce qui est toujours le cas du premier d’ailleurs), Villeneuve-la-Garenne se situe à l’extrême nord-est du département, et est bordée par la rive gauche de la Seine.

 

Comme de nombreuses communes parisiennes, Villeneuve-la-Garenne a subi des bombardements importants et dramatiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, celui du 2 août 1944 qui visait les usines de distilleries des charbons français du Nord – Pas-de-Calais.

 

Le cimetière de Villeneuve-la-Garenne possède un carré militaire de dimension modeste, comprenant vingt tombes individuelles. Un monument d’ampleur, « Villeneuve à ses morts » rappelle les noms de tous les Villéno-garennois qui sont morts pour la France, en 1914-1918, 1939-1945 et pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie.

 

Enfin, il convient de citer la tombe de trois légionnaires, sur laquelle a été apposée une plaque du comité local du Souvenir Français, « A nos légionnaires » et qui regroupe les restes de Mickael Durow (1921-1974), Daniel Brezigar (1928-1982), Anton Frankl (1923-1986).

 

Retrouvez les clichés du cimetière de Villeneuve-la-Garenne dans l’album de photographies intitulé « Carrés militaires ».

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Publié le 6 Août 2009

 

 

Le cimetière communal de Châtillon, rue Pierre Brossolette, comporte plusieurs monuments et un carré militaire.

 

 

 

Il convient donc de mentionner le monument dédié à la mémoire des soldats morts pendant le conflit franco-prussien : « Chatillon aux Défenseurs de la Patrie ; ici reposent 55 soldats français tués aux combats de Chatillon 1870-1871 ; soldats connus : capitaine Fauveau du 16ème d’Infanterie, caporal Charoy du 12ème, sergent Gaspe du 38ème, Brayadre, d’un bataillon de Chasseurs à pieds ».

 

Le monument aux morts de 1914-1918, orné de palmes et de couronnes, « Chatillon à ses enfants 1914-1918 » présente, comme bien trop souvent, plusieurs noms de mêmes fratries : trois enfants de la famille Sandrin ; deux chez les Trinocque, chez les Champion, les Barroux, les Bernard… A noter, un patronyme particulier : P. Duchefdelaville…

 

Le carré militaire des tués, déportés, fusillés de 1939-1945 comporte 22 tombes individuelles dont l’une est particulièrement émouvante : « Violet Simone, 32 ans ; Calogni Louise, 30 ans ; Calogni Jocelyne, 6 ans ; Sayous Jeanne, 35 ans ; Sayous Yvette, 36 ans ; Borngesser Georges, 73 ans ; le 3 juin 1940 ».

 

Se trouvent également dans ce cimetière une stèle à la mémoire des morts pour la France 1939-1945 de l’Arsenal de l’Aéronautique et une stèle, imposante par sa taille, dédiée aux morts de Chatillon de la Seconde Guerre mondiale : morts aux Armées, fusillé par les Allemands, morts en déportation, disparus, victimes civiles, morts pour la Résistance, morts en captivité. Sur cette même stèle figurent les morts en Indochine, en Afrique du Nord.

 

Le 25 septembre est la date retenue pour l’hommage national aux Harkis. Le 25 septembre 2001, à cette stèle a été ajoutée une plaque : « Guerre d’Algérie, 1954-1962, hommage national aux Harkis, soldats de France ».

 

Retrouvez les clichés du cimetière de Chatillon dans l’album de photographies intitulé « Carrés militaires ».

 

 

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Publié le 6 Août 2009

 

C’est à Bois-Colombes, en 2008, que s’est déroulé le congrès départemental du Souvenir Français.

 

 

Quartier réservé à la chasse et à la promenade, le « bois de Colombes » obtient, en 1896, son « indépendance », après une dizaine d’années de démarches, tracasseries administratives et luttes en tout genre. Cette même année, le maire décide d’acheter une partie de l’ancienne redoute de Gennevilliers pour y installer son cimetière. Pas question d’aller chercher refuge à Colombes…

 

Ce cimetière comporte un carré militaire de morts pour la France de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale, un monument rappelant les morts des guerres d’Indochine et d’Algérie, ainsi qu’une stèle : « Aux résistants déportés – 1939-1945 ».

 

Il est à noter que les tombes individuelles des morts pour la France portent encore la croix de fer forgé, en forme d’épée, du Souvenir Français.

 

Retrouvez les clichés du cimetière de Bois-Colombes dans l’album de photographies intitulé « Carrés militaires ».

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Publié le 6 Août 2009

 

 

Le cimetière de Boulogne-Billancourt, dit l’Ancien cimetière, a été bâti de 1857 à 1858, après l’expropriation d’un terrain proche de l’hippodrome de Longchamp, où il aurait fait mauvais genre d’assister à des enterrements de la part de dames et messieurs venus se réjouir aux courses…

 

 

 

Monuments et Carrés militaires.

 

Ce cimetière comporte de nombreuses stèles et plusieurs monuments dédiés à la mémoire de celles et ceux qui ont donné leur vie pour la France :

 

  • – Un carré militaire pour 54 tombes individuelles de morts pour la France de la guerre 1914-1918.
  • – Un carré militaire de 121 tombes individuelles de morts pour la France de la guerre 1939-1945, et où se trouvent des morts des combats, morts en déportation et des fusillés du Mont Valérien. A noter, une tombe où un couple a été réuni : André et Emma Backmann, certainement morts en déportation en 1943.
  • – Une plaque de notre association : « Familles fidèles à vos tombes, pensez à celles des morts pour la France qu’entretient dans le monde le Souvenir Français ».
  • – Un monument en forme d’obélisque pour rappeler la mémoire des soldats tombés sur le territoire de la commune à l’occasion de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Citons par exemple : Alexandre Cirbeau, Alfred Ducloux, Armand Fremont, Désiré Gossot, tous morts à l’âge de 24 ans.
  • – Un monument de taille imposante rappelant les morts, civils et militaires de la Première et de la Seconde Guerre mondiale ; de la guerre d’Indochine et de la guerre d’Algérie : «Sépulture des militaires et civiles morts pour la France ».
  • – Un monument dédié à la mémoire des Boulonnais morts en déportation : « Ni haine, ni oubli ».
  • – Un monument à la mémoire des victimes des bombardements de 1942-1943. Là où sont inscrits les noms de familles entières : Andrée, Geneviève, Jean, Marie et René Hébert ; Mireille, Denis et Hélène Genovici ; Albert, Georges et Marie Chassin. Et tant d’autres. Boulogne-Billancourt ayant eu à souffrir de nombreux bombardements, entre autres sur les usines Renault.

 

Enfin, de dizaines de tombes de soldats morts pour la France, placées dans des caveaux familiaux, sont éparpillées un peu partout dans le cimetière. Citons par exemple : Camille Moyne, mort à l’occasion du premier conflit mondial, et dont la sépulture porte un remarquable médaillon du défunt ; Pierre Bourrier, mort la France le 26 octobre 1918, à l’âge de 22ans ; le maréchal des logis Albert Georget, mort pour la France en 1921…

 

Retrouvez les clichés du cimetière de Boulogne-Billancourt dans l’album de photographies intitulé « Carrés militaires ».

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