Publié le 24 Juillet 2024

A Asnières, le SNU, la France Libre et le Souvenir français œuvrent ensemble.

Le SNU, la Fondation de la France Libre et le Souvenir Français œuvrent ensemble.

 

Ce fut récemment le cas à Asnières où l’enthousiasme des jeunes SNU (Service National Universel) vint soutenir comme nous le résume Monsieur Michel Kempf de la fondation de la France Libre pour les Hauts de Seine-Asnières une démarche à saluer : « Début juillet pendant quatre jours à l'initiative de la délégation de la Fondation de la France Libre des Hauts-de-Seine, et avec le Comité du Souvenir Français d'Asnières-Clichy, six jeunes du SNU sont intervenus au cimetière ancien. 

La mission consistait à rechercher les tombes de Morts Pour la France, ainsi que celles de personnes célèbres, puis à un débroussaillage des tombes du carré militaire et à un nettoyage des stèles des fusillés.

En effet, dans le cadre de l'anniversaire des 80 ans de la Libération de la France, le comité d'Asnières célébrera le 1er novembre prochain les 80 ans du retour des corps des fusillés. Enfin, pour terminer leur mission certains ont participé à la cérémonie du ravivage de la Flamme de la nation sous l'Arc de Triomphe ».

 

Sans doute un premier pas vers la géolocalisation…

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine.

A Asnières, le SNU, la France Libre et le Souvenir français œuvrent ensemble.
A Asnières, le SNU, la France Libre et le Souvenir français œuvrent ensemble.
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A Asnières, le SNU, la France Libre et le Souvenir français œuvrent ensemble.

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Publié le 18 Juin 2024

Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.

Sous la direction de Monsieur le maire, Patrick Ollier, en collaboration avec le Comité d’entente « Anciens combattants et mémoire » et le Souvenir Français, présidé par Didier Garnot, la ville de Rueil-Malmaison a organisé plusieurs cérémonies à l’occasion du 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie.

 

Au cimetière des Bulvis, un hommage a été rendu au capitaine de corvette Guy Simon (1917-2005). En 1939, le jeune officier est privé par la guerre de son tour du monde sur la Jeanne d’Arc. Il vit la Seconde Guerre mondiale à bord du croiseur Duguay Trouin, bâtiment de la Force X, réfugiée à Alexandrie en Egypte en accord avec les Britanniques. Guy Simon subit, en tant qu’officier de marine, les tragédies de Mers El-Kébir en 1940 et le sabordage de la flotte à Toulon en 1942. Deux années plus tard, à bord du Georges Leygues, il sera l’un des rares Français à prendre part aux deux débarquements (Normandie en juin puis Provence en août 1944).

Plus tard dans la journée, la ville de Rueil a organisé une seconde cérémonie au monument aux morts du collège-lycée de Passy-Buzenval et le chœur des élèves de cette école a chanté la Marseillaise. Cette journée s’est conclue par la diffusion du film Le jour le plus long au cinéma Ariel.

Voici ci-dessous les photographies prises au cours de cette journée de commémorations.

 

Source et crédits photographiques :

Site de la ville de Rueil : www.villederueil.fr

Souvenir Français – Comité de Rueil-Malmaison.

Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.
Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.
Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.
Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.
Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.
Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.
Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.
Cérémonies du D Day à Rueil-Malmaison.

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Publié le 3 Juin 2024

80 ans après, ils sont revenus.

Ce dimanche matin 2 juin 2024, au cimetière américain de Suresnes, 70 vétérans du Débarquement de Normandie participent à une cérémonie intime. Ils ont entre 96 et 107 ans.

Le Souvenir-Français était présent avec son délégué général pour les Hauts de Seine et un drapeau de notre association.

Quelques mots du représentant de l’American battle monument commission ; les hymnes chantés par une chorale américaine ; une homélie suivie d’un unique dépôt de gerbe et de la sonnerie aux morts marquent cette émouvante cérémonie, étape de celle plus grandiose sur les plages de Normandie.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts de Seine.

80 ans après, ils sont revenus.
80 ans après, ils sont revenus.
80 ans après, ils sont revenus.
80 ans après, ils sont revenus.

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Publié le 27 Mai 2024

Memorial Day 2024 : le Souvenir Français leur rend hommage,

Les quatre Rafale sont parfaitement alignés et forment un losange qui perce les quelques nuages surplombant le monument de l’escadrille Lafayette à Marnes la Coquette. Leur passage effectué, la cérémonie du Memorial Day 2024 peut commencer avec plusieurs évocations de ces soldats américains, pilotes volontaires, venus en France servir sous le drapeau français au sein de la Légion étrangère avant même l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique.

Une quarantaine d’entre eux formeront avec quatre officiers français l’escadrille « américaine » qui prendra très vite le nom de « Lafayette » en hommage au marquis français qui s’illustra lors de la guerre d’indépendance des Etats-Unis. L’escadrille est créée en 1916, composée de ces pilotes américains qui firent preuve d’un courage, d’une abnégation et d’un esprit de sacrifice qu’une telle cérémonie nous rappelle avec émotion chaque année.

Souvenons-nous aussi que sous ce monument reposent dans la crypte 68 corps américains ainsi que deux officiers français de l’escadrille qui voulaient pour l’éternité être aux côtés de leurs camarades.

Plusieurs porte-drapeaux du Souvenir-Français et quelques présidents de comité sont présents tandis que le délégué général pour les Hauts de Seine dépose une gerbe qui prend place auprès de celles des autorités américaines et françaises.

En ce dimanche de fin mai, le Memorial Day se poursuit au cimetière américain de Suresnes dans un hommage aux 1.565 soldats américains morts sur le sol français lors des deux conflits mondiaux du siècle dernier.

Toujours impeccablement tenu, recouvert d’un épais gazon, l’ensemble offre une magnifique plongée sur la Ville Lumière tandis que de petits drapeaux aux couleurs américaines et françaises flottants au-dessus de chaque emplacement nous rappellent le prix de la liberté et l’ardente obligation de se souvenir.

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine

 

Crédits photographiques :

  • S. GUEVEL
  • L. VERGUNOV
Memorial Day 2024 : le Souvenir Français leur rend hommage,
Memorial Day 2024 : le Souvenir Français leur rend hommage,
Memorial Day 2024 : le Souvenir Français leur rend hommage,
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Rédigé par Souvenir Français des Hauts-de-Seine

Publié le 26 Mai 2024

De g. à dr : Christine Helary-Olivier, conseillère municipale déléguée aux Affaires militaires ; Frédéric Rignault, président du Souvenir Français ; colonel Claude Guy, délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine ; général Jean-Claude Ichac, président d’honneur du Souvenir Français à Issy ; général Jean-Claude Allard.

De g. à dr : Christine Helary-Olivier, conseillère municipale déléguée aux Affaires militaires ; Frédéric Rignault, président du Souvenir Français ; colonel Claude Guy, délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine ; général Jean-Claude Ichac, président d’honneur du Souvenir Français à Issy ; général Jean-Claude Allard.

Le général de division (2S) Jean-Claude Allard est président du comité du Souvenir Français de Chatenay-Malabry et du comité de la Société des membres de la Légion d’Honneur de Chatenay-Malabry et Fontenay-aux-Roses.

Les deux comités permettent actuellement la diffusion d’une exposition, qui retrace sur 20 panneaux l’histoire de l’Ordre de la Libération et illustre ses valeurs : « s’engager, combattre, mourir » avec les portraits de 13 Compagnons, montrant la grande diversité des parcours, des engagements, des combats.

Cette exposition, itinérante, fait actuellement une halte en la mairie d’Issy-les-Moulineaux, et ce du 21 au 31 mai 2024, avant d’être déplacée à Fontenay-aux-Roses puis dans les Alpes de Hautes-Provence.

Ce vendredi 24 mai 2024 a été l’occasion pour Madame Christine Helary-Olivier de recevoir le général Allard, ainsi que les représentants du comité local du Souvenir Français et le colonel Guy, délégué départemental de l’association.

Mme Helary-Olivier a remarqué – et remercié le général Allard – de la mention relative au RMT (régiment de marche du Tchad), unité filleule de la ville et de Madame Simone Michel-Lévy, résistante française et employée de la Direction des Recherches et du Contrôle Technique (DRCT), anciennement située à Issy-les-Moulineaux (André Santini avait inauguré une rue à son nom).

Cette exposition est à la disposition des comités du Souvenir Français du département, ainsi que des comité SMLH. Il conviendra de prendre contact avec le général Allard.

 

A Issy-les-Moulineaux, visite de l’exposition sur l’Ordre de la Libération.
A Issy-les-Moulineaux, visite de l’exposition sur l’Ordre de la Libération.
A Issy-les-Moulineaux, visite de l’exposition sur l’Ordre de la Libération.
A Issy-les-Moulineaux, visite de l’exposition sur l’Ordre de la Libération.
A Issy-les-Moulineaux, visite de l’exposition sur l’Ordre de la Libération.
A Issy-les-Moulineaux, visite de l’exposition sur l’Ordre de la Libération.

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Publié le 19 Mai 2024

Les Compagnons de la Libération des Hauts-de-Seine : à Clamart, Robert Quilichini.

Biographie.

Robert Quilichini est né le 27 décembre 1912 à Neuillé-le-Lierre en Indre-et-Loire.

Admis à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1930 (promotion Joffre), il en sort deux ans plus tard avec le grade de sous-lieutenant et est affecté au 4e régiment de tirailleurs sénégalais (4e RTS). Désigné pour l'Indochine en juin 1933, Robert Quilichini est muté au 9e régiment d'infanterie coloniale (9e RIC), puis, promu lieutenant en 1934, il quitte l'Indochine en 1936.

Désigné ensuite pour servir en AOF, il débarque à Dakar en juillet 1938 et rejoint le 8e bataillon de tirailleurs sénégalais (8e BTS).

Dès juin 1940, refusant l'armistice, le lieutenant Quilichini quitte le Dahomey et passe au Nigeria britannique. Il y rencontre notamment Henri Laurentie, secrétaire général du Tchad, envoyé par le gouverneur Eboué prendre contact avec les autorités anglaises. Robert Quilichini débarque au Cameroun, à Douala, dans la nuit du 26 au 27 août 1940, pour rallier le territoire avec le colonel Leclerc et une vingtaine d'hommes. Il est alors affecté au 1er régiment de tirailleurs du Cameroun (1er RTC) avec lequel il prend part à la campagne du Gabon. Promu capitaine, il passe, fin novembre 1940, au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST). Bientôt affecté à l'Etat-major de la Colonne Leclerc il prend part aux campagnes du Fezzan, de Tripolitaine et de Tunisie où il est blessé par éclats de mine, le 24 février 1943, au cours des combats de Ksar Rhilane. Le lendemain, il est évacué sur l'Egypte avant de suivre une longue convalescence d'un an en Afrique du Nord.

Nommé chef de bataillon, Robert Quilichini est affecté à la tête du 1er Bureau de l'Etat-major de la 2e Division blindée et fait mouvement avec son unité vers l'Angleterre en mai 1944. Le 1er août, il débarque à Arromanches avant de d'obtenir, un mois plus tard et après de multiples demandes, le commandement du 1er Bataillon du régiment de marche du Tchad (RMT). Faisant preuve d'un grand sens tactique, il se distingue notamment pendant les campagnes des Vosges et d'Alsace, nettoyant le terrain boisé entre Meurthe et Vezouze, traversant Sarrebourg sous un feu meurtrier et passant le premier la Sarre à Sarraltroff, enlevant d'un seul élan les puissantes défenses de Mittelbronn, bastion avancée de la défense du col de Saverne.

Il termine la guerre au grade de lieutenant-colonel.

En 1946, il est désigné pour prendre le commandement des Troupes françaises de Chine au Yunnan. En 1947, il est affecté en Allemagne et, l'année suivante, en Afrique où il prend le commandement du Détachement motorisé autonome de l'AEF. En 1952, Robert Quilichini passe quelques mois au cabinet du chef d'Etat-major de l'Armée avant de retrouver, avec le grade de colonel, le commandement en Indochine du secteur de Son Tay.

Adjoint au général commandant les territoires du Sud Algérien en 1955, il reçoit ses étoiles de général de brigade en 1960 et devient commandant supérieur des Forces armées de la Côte française des Somalis. Commandant supérieur interarmées du groupe Antilles-Guyane en 1965, Robert Quilichini est en 1969, avec le grade de général de division, commandant des Troupes françaises de l'Afrique centrale. Promu général de corps d'armée, il est nommé, en 1970, inspecteur des Troupes de Marine avant d'être admis, en 1972, en 2e Section (réserve).

Robert Quilichini est décédé le 20 septembre 1979 à Bayonne. Il est inhumé à Clamart dans les Hauts-de-Seine.

 

Distinctions.

  • Grand Officier de la Légion d'Honneur
  • Compagnon de la Libération - décret du 12 juin 1945
  • Grand-Croix de l'Ordre National du Mérite
  • Croix de Guerre 39/45 (6 citations)
  • Croix de Guerre des TOE (3 citations)
  • Croix de la Valeur Militaire
  • Médaille Coloniale avec agrafes "Fezzan", "Tripolitaine", "AFL", "Tunisie", "E-O"
  • Croix du Combattant 39/45
  • Croix du Combattant Volontaire 39/45
  • Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
  • Médaille des Blessés
  • Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
  • Médaille Commémorative 39/45
  • Médaille Commémorative d'Indochine
  • Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et du Maintien de l'Ordre en AFN
  • Commandeur du Nicham Iftikar (Tunisie)
  • Grand Officier du Million d'Eléphants (Laos)
  • Grand Officier du Parasol Blanc (Laos)
  • Commandeur du Dragon d'Annam
  • Commandeur de l'Etoile Noire (Bénin)
  • Commandeur du Ouissam Alaouite (Maroc)
  • Commandeur de l'Etoile d'Anjouan

 

© Ordre de la Libération.

 

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Publié le 7 Mai 2024

Il y a 70 ans : Dien Bien Phu. Le Souvenir Français n’oublie pas.

Le mot du Président-général.

Le 7 mai 1954, les armées françaises étaient vaincues à Dien Bien Phu.

Le 20 juillet 1954, la signature des accords de Genève mettait fin à la longue histoire de la présence française sur les terres indochinoises.

La France n’a pas à rougir de son œuvre dans ces terres asiatiques. Ce fut une histoire partagée, faite de pages de lumière – l’économie, l’urbanisme, l’éducation, la santé …. – et d’ombre – en particulier cette longue guerre d’Indochine, qui, de 1946 à 1954, fit plus de 500 000 morts [1].

70 ans sont passés. Alors que nous rapatrions 6 corps de combattants retrouvés à Dien Bien Phu, il nous appartient de nous souvenir.

D’abord de ceux qui, au nom de la République, ont combattu en Indochine.

Souvent victorieux, mais combien de fois souffrant – souvenons-nous de ceux qui furent prisonniers après Dien Bien Phu, souvent dans les camps viet que la République française a reconnus au même titre que les camps de déportation nazis [2]. Souvenons-nous aussi des combattants coloniaux et des combattants vietnamiens qui étaient à nos côtés [3].

 Tous étaient la France.

 70 ans sont passés. Alors que le Vietnam, le Laos et le Cambodge ont su développer une vie économique dynamique, alors que le tourisme est partout présent et s’empare de la « cuvette de Dien Bien Phu », il nous appartient d’être capable de construire une histoire partagée avec chacun de ces trois pays.

 70 ans sont passés. Le temps est venu d’une histoire complète et scientifique et d’une mémoire apaisée.

Serge BARCELLINI

Contrôleur Général des Armées (2s)

Président Général de l'association "Le Souvenir Français"

 

 

 [1] 500 000 morts dont 100 à 150 000 assassinés par le Viet Minh - 59 745 tués pour le corps expéditionnaire - 58 877 tués pour les forces vietnamiennes à nos côtés.

[2] Sur les 36 979 prisonniers français depuis 1945, 10 754 furent rendus (28%) dont 6 132 furent hospitalisés. Une mortalité égale à celle des camps de déportation nazis.

[3] Sur les 59 745 tués du corps expéditionnaire, 26 923 combattants originaires du Vietnam ; 12 997 sous-officiers et soldats français ; 2 005 officiers français ; 17 810 légionnaires et tirailleurs africains et nord-africains.

L’ensemble de ces chiffres provient de l’ouvrage du Général Yves Gras, Histoire de la Guerre d’Indochine, Editions Plon, 1991.

Dans les Hauts-de-Seine.

De nombreux soldats originaires des Hauts-de-Seine sont morts pendant la bataille de Dien Bien Phu ou quelques jours plus tard dans les camps de prisonniers. C’est le cas de Pierre Coupard, officier au 7e régiment de tirailleurs algériens, mort des suites de ses blessures au Camp n°1 le 18 juin 1954. Ses restes sont au cimetière de Levallois-Perret.

Une exposition au siège du Souvenir Français.

Le 15 mai sera organisée le vernissage d’une exposition au siège du Souvenir Français, sur le thème de la guerre d’Indochine. Cet événement est organisé conjointement avec l’ASAF (Association de Soutien à l’Armée Française) et l’ONAC-VG. Il convient de s’inscrire pour y participer. Les modalités sont indiquées dans l’affiche ci-après.

 

Sources :

  • Site MemGen Web – Fiche de Pierre Coupard.
  • Contributions de Jean-Pierre Enault, d’Alain Girod et Bernard Butet.
  • Archives du Souvenir Français – Délégation des Hauts-de-Seine.
  • Lettre nationale n°94 du Souvenir Français.
  • Crédit photographique : ECPAD.
Il y a 70 ans : Dien Bien Phu. Le Souvenir Français n’oublie pas.

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Publié le 29 Avril 2024

Le 13ème rallye citoyen des Hauts de Seine s’achève.

Sous le regard de l’imposante croix de Lorraine du mémorial de la France combattante, 200 jeunes scolaires et leurs professeurs achèvent le rallye citoyen 2024 des Hauts de Seine. Nous sommes le 25 avril 2024.

En raison de la préparation des Jeux Olympiques qui mobilise de nombreux acteurs de la vie citoyenne et associative, ce rendez-vous annuel méritait d’être en effet avancé de quelques semaines malgré le frimas du matin. 

Après des épreuves tant physiques que morales, voire intellectuelles, qui se déroulèrent tout au long de la journée dans les douves du Mont-Valérien, le temps du recueillement en hommage à celles et ceux tombés dans ce haut lieu de la Mémoire nationale appelait au silence. Seule la sonnerie aux Morts emplissait de son murmure répété la profondeur de l’esplanade « abbé Stock ».

Plusieurs médailles furent alors remises par les autorités avant que les récompenses pour les équipes gagnantes viennent saluer les efforts cumulés tout au long de cette journée.

Beaucoup de livres, de visites programmées, de bandes dessinées comme celle du Souvenir-Français « Avec le maréchal Juin » donnèrent à la jeunesse rassemblée l’occasion de prolonger cette journée qui fut aussi celle de la réflexion.

Comme il est de tradition, en présence de la préfète chargée de l’égalité des chances, de plusieurs élus municipaux ou départementaux, du chef de corps du 8e régiment de transmissions, du représentant de l’académie de Versailles, de celle de l’ONaCVG, des membres de la délégation militaire départementale, des représentants des associations et des équipes de bénévoles qui organisèrent cette journée, un lâcher de pigeons - ceux du dernier pigeonnier militaire d’Europe - mit fin à ce rendez-vous départemental des Hauts de Seine.

Félicitations et grand merci à toutes celles et ceux qui se mobilisèrent pour ce succès.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine

 

Légendes des photographies :

  1. Photographie de groupe.
  2. Echanges avec un porte-drapeau.
  3. Dans l’attente des résultats.
  4. Les porte-drapeaux.
  5. Le DG92 du Souvenir Français remet un prix à une équipe gagnante.
  6. Les représentants officiels.

 

Crédits photographiques :

  • S. Guével.
  • Délégation des Hauts-de-Seine du Souvenir Français.
Le 13ème rallye citoyen des Hauts de Seine s’achève.
Le 13ème rallye citoyen des Hauts de Seine s’achève.
Le 13ème rallye citoyen des Hauts de Seine s’achève.
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Le 13ème rallye citoyen des Hauts de Seine s’achève.

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Publié le 8 Avril 2024

A Asnières-sur-Seine : le LCL Rançon, mort pour la France en Algérie.

Pierre Rançon nait le 17 septembre 1918 à Picquigny dans le département de la Somme. Il est le fils de Louis Rançon et de Marie-Adélaïde Vixe.

En 1939, il intègre l’Ecole Spéciale Militaire, promotion de l’Amitié franco-britannique (1939-1940) et y suit les cours à Aix-en-Provence entre 1940 et 1944. Lieutenant le 19 mai 1944, il est nommé au grade de capitaine à titre temporaire le 25 octobre 1944 puis confirmé le 1er septembre 1945. Il participe, en s’illustrant, à la libération de la France. Diplômé de l’Ecole d’Etat-Major en 1947, il débarque à Saïgon le 3 juin 1952. Il est détaché Hors Cadre de l’Armée Vietnamienne et prend le commandement du 73e bataillon vietnamien. Chef de bataillon le 1er juillet 1953, il rentre en août 1954 et est affecté au 5e régiment d’infanterie. Unité dont il prend le commandement l’année suivante, et qui part ensuite pour le Maroc dans le cadre de l’indépendance du pays.

En 1957, il est affecté à l’Ecole Supérieure de Guerre, il en sort diplômé en mars 1959. Il rejoint sa nouvelle affectation le 18 mars 1959 : chef du 2e Bureau du Corps d’Armée à Oran (renseignements).

Il est tué au cours d’un attentat le 16 décembre 1961 à 23 heures 15 : une charge explosive a été placée sous le lit de la chambre 27 de l’hôtel Windsor, rue du général Leclerc à Oran. L’attentat est revendiqué par l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète), organisation terroriste clandestine française, créée le 11 février 1961 pour la défense de la présence française en Algérie par tous les moyens, y compris le terrorisme. Les termes du communiqué de l’OAS sont les suivants : « Le lieutenant-colonel Rançon, saint-cyrien, brillant combattant, en acceptant de mener la lutte anti-OAS et en proposant de mettre sur pied des réseaux de délation, ne pouvait plus être considéré comme un officier, mais comme un fonctionnaire de basse police ».

Les obsèques du lieutenant-colonel Rançon sont organisées à Oran en la cathédrale du Sacré-Cœur, en présence du général Charles Ailleret, commandant supérieur interarmées en Algérie, et de nombreux militaires venus rendre hommage à leur camarade.

Le lieutenant-colonel Pierre Rançon était titulaire des décorations suivantes : commandeur de la Légion d’Honneur (13/09/1955), croix de guerre avec palme 39/45, silver star le 28 juin 1945 ; médaille commémorative (sept. 1945), médaille commémorative de la campagne d’Italie, officier de l’Ordre national du Vietnam, Croix de la Vaillance avec palme (fév. 1954), croix de guerre des TOE avec étoile d’argent, officier du Mérite civil Thaï, médaille commémorative Extrême Orient, médaille coloniale avec agrafe Tunisie, médaille commémorative des Opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en Afrique du Nord avec agrafe du Maroc. Il était aussi titulaire de 13 citations.

Le 23 mars 1940, Pierre Rançon avait épousé Jeannine Lemercier. D’abord inhumé à Oran au cimetière du Petit Lac, son corps a été rapatrié en France, à Asnières-sur-Seine. Son nom est inscrit sur le Mémorial AFN de Péronne dans la Somme, sur le Mémorial AFN de Nanterre et sur le monument aux morts de la ville d’Asnières-sur-Seine.

 

Sources :

Obsèques du colonel Rançon - Copyright INA.

Obsèques du colonel Rançon - Copyright INA.

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Publié le 30 Mars 2024

Au sous-lieutenant Baillon, de Chaville.

Fils d’Henri Baillon et de Marie Marguerite Turnet, Tristan Baillon nait à Paris le 3 juillet 1894, alors que la République est en émoi : le président Sadi Carnot a été assassiné le 24 juin par un anarchiste italien du nom de Caserio. Ce meurtre entraîne des mesures de répression dont les fameuses Lois scélérates qui interdisent, entre autres, la promotion de l’anarchie.

Tristan Baillon habite Chaville. Son carnet militaire indique qu’il porte le matricule 3608 au bureau de recrutement de Versailles. A la déclaration de guerre, en 1914, il est incorporé au 39e RAC (régiment d’artillerie de campagne).

Le 39e est alors en casernement à Toul, en Meurthe-et-Moselle. Il fait partie de la 20e brigade d’artillerie au sein de la 39e division d’infanterie. Le régiment est composé de trois groupes et de neuf batteries de canons de 75, soit un total de 36 canons.

Le carnet militaire du lieutenant Baillon comporte les éléments suivants : canonnier conducteur au 39e RAC le 15 septembre 1914, il passe au 60e RAC le 11 novembre de la même année. Le 14 décembre, il est promu brigadier puis maréchal-des-logis en février 1915. Le mois suivant, il est nommé aspirant à titre temporaire et intègre le 32e RAC. Sous-lieutenant à titre temporaire le 9 février 1916, il est envoyé au 59e RAC et devient sous-lieutenant à titre définitif le 8 novembre 1916. Le 10 septembre 1917, il est cité à l’ordre de la 2e armée, et reçoit la croix de guerre avec palme.

Il est tué à l’ennemi le 29 avril 1918 au lieu-dit Piebrouk sur la commune de Berthen. Il avait 24 ans. Il est enterré à la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, carré 4, rang 1 et tombe 604.

 

Sources :

  • Archives de la Délégation du 92 du Souvenir Français.
  • Memorial GenWeb : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/index.php
  • Memorial GenWeb : contributions de Daniel Gaillard, Georges Prache, Thadée Szalamacha et Bernard Roucoulet.
  • Site chtimiste sur les unités françaises de la Première Guerre mondiale.

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