Publié le 24 Décembre 2022

Les vœux de Claude Guy, votre délégué général.

Mesdames et Messieurs les présidents de comité, adhérents et amis du Souvenir Français dans les Hauts de Seine,

Bientôt l’année 2022 appartiendra au passé tandis qu’une nouvelle année nous ouvrira les portes vers l’aventure sans cesse renouvelée de la Mémoire.

Mais auparavant, je tiens à saluer celle des femmes et des hommes qui nous ont quitté depuis janvier dernier. Présidents de comité, membres de bureaux, adhérents, ou amis de notre noble cause, ils s’en sont allés discrètement au fil des mois. Nous leur devons reconnaissance pour ce qui a été accompli parfois au cours de très nombreuses années.

À cet instant, je pense également à celles et ceux qui sont confrontés à la maladie et la souffrance, touchés dans leur chair ou celle de leurs proches. Qu’ils soient assurés de notre soutien moral sans faille.

Enfin, 2022 a été aussi une année marquée par des moments riches en émotions lorsque à Châtillon, Aliette Coutelle, ancienne résistante et vice-présidente du comité local assista à l’inauguration d’un square portant désormais son nom. Ou lorsque les « jeunes IHEDN » reçurent dans la clairière des fusillés du Mont-Valérien, le drapeau du Souvenir Français qu’ils avaient souhaité. Ou bien encore lors de l’émouvante cérémonie consacrée « aux Justes de France », sous les ombrages du Parc de Sceaux, ou celle dans une grande entreprise de transport de l’électricité la veille du 11 novembre.

Sans oublier bien évidemment les nombreuses cérémonies officielles que votre présence valorise en leur donnant du sens et tout ce qui se fait en direction de la jeunesse, des élus, des acteurs de la vie publique ou privée.

Pour tout cela, soyez remerciés pour votre investissement personnel notamment lorsque vous sortez du cadre traditionnel des cérémonies officielles pour aller sur les chemins de la transmission au travers d’expositions, de conférences, d’hommages ciblés ou d’initiatives comme semeurs de graines mémorielles. À chaque fois, c’est l’image du Souvenir Français, grande association d’avenir, qui est portée, relayée et diffusée.

C’est pourquoi, de Paris au plus petit comité, nous devons agir dans le même sens en pensant résolument à l’avenir.

Tout au long de 2023, nous nous appliquerons donc à aider notre association mémorielle à poursuivre ses efforts de modernisation, d’ouverture et de sensibilisation des générations nouvelles.

Pour cela, il faudra encore et toujours convaincre et susciter l’adhésion.

2023, en effet, constitue encore une année mémorielle importante car elle sera marquée au long des mois par de nombreux anniversaires liés aux années 1923 et 1943.

1923 avec notamment la cérémonie au cours de laquelle le 11 novembre André Maginot alluma sous l’Arc de Triomphe la Flamme qui ne s’éteindra jamais.

1943 avec, outre la mort de Jean Moulin au cours de l’été, l’accentuation de la répression et des exécutions comme celles de ces étudiants fusillés au Mont-Valérien.

1943 est aussi l’année des bombardements alliés des usines Renault de Boulogne-Billancourt en avril puis à nouveau en septembre auxquelles s’ajoutent Issy les Moulineaux, Courbevoie, Asnières, Bois-Colombes, Sèvres et Meudon.

Enfin, 2023 nous donne l’occasion dans le sillage du siège de partager plusieurs initiatives dont l’hommage aux infirmières militaires dont une exposition du comité de Clamart avec l’hôpital Percy est attendue ou le geste mémoriel pour la revue « les 100 » d’octobre sur deux tombes à Puteaux. Et, bien évidemment, de faire mémoire en octobre prochain sur les tombes des soldats tombés à Beyrouth en 1983, lors de l’opération « Diodon IV », et qui seraient enterrés dans nos cimetières.

Merci une nouvelle fois à toutes celles et ceux qui œuvrent pour que Le Souvenir Français renforce son ancrage dans les villes de notre département.

Un grand merci aussi à ceux qui ont repris un flambeau comme à Levallois-Perret, Sceaux et Chaville.

Grande association mémorielle qui a déjà consacré 135 années aux Morts pour la France en sauvegardant notamment leur tombe familiale victime d’abandon, le Souvenir Français est plus que jamais utile, nécessaire et indispensable à la Mémoire dans un pays comme le nôtre.

À quelques jours du terme de cette année, le temps est venu pour le délégué général que je suis de vous souhaiter à chacune et chacun d’agréables fêtes de Noël et de fin d'année et de vous présenter des vœux chaleureux pour 2023.

Ensemble, continuons à donner du sens et de la force à notre devise "À nous le souvenir, à eux l'immortalité"

Claude GUY

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts de Seine

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Publié le 9 Décembre 2022

Au lieutenant Parmentier de Meudon.

Monsieur le notaire est au 67e régiment d’infanterie.

Louis Jules Eugène Parmentier nait à Laon, dans le département de l’Aisne, le 31 août 1878. Il est le fils de Jules Parmentier, magistrat, et de Jeanne Marie-Louise Combier.

Le jeune Louis suit une scolarité exemplaire au lycée Saint-Vincent de Senlis jusqu’en 1895 puis entre à la faculté de droit pour y étudier le droit notarial. Docteur en droit en décembre 1904, il devient notaire dans le quartier de la Chapelle. Quatre ans plus tard, le 27 octobre 1908, à l’âge de 30 ans, Louis épouse Germaine Pluche, qui lui donnera deux enfants.

En août 1914, lieutenant de réserve, il rejoint le 67e régiment d’infanterie. Cette unité est mobilisée à Soissons et fait partie de la 23e brigade d’infanterie, de la 12e division et du 6e corps d’armée. Composé primitivement de Bretons, de Parisiens et de Picards, il recevra, au cours de la campagne, de nombreux renforts, et, tout en conservant une partie de ses anciens éléments, puis comptera bientôt une grande proportion de Manceaux, de Gascons et de Lyonnais.

Parti en couverture dans la nuit du 31 juillet 1914, le 67e RI est débarqué le même jour dans la région d'Hattonchâtel, où les éléments de la division sont concentrés sur les Hauts-de-Meuse et préparent des lignes de défense. Le régiment prend part aux travaux. C'est dans cette contrée qu'il va commencer la campagne ; il y restera jusqu'en août 1915. Coupé de collines souvent abruptes ou de grandes forêts, le terrain y est propre à la défense, mais aussi à l'infiltration.

En 1914, le lieutenant Parmentier participe à la bataille de la Marne puis il est à Soupir, dans l’Aisne, où il blessé, à Fleury-devant-Douaumont et sur la Woëvre. C’est là qu’il reste jusqu’en août 1915, combattant dans le secteur à Saint-Rémy ou aux Eparges.

 

Tombé en héros.

C’est non loin de ce village, si bien décrit par Maurice Genevoix dans Ceux de 14, que Louis Jules Eugène Parmentier est tué à l’ennemi. Il avait 36 ans.

Titulaire de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre avec deux palmes, le jeune lieutenant reçoit une citation à l'ordre du jour de l'armée le 24/03/1915 : « Déjà blessé deux fois et décoré pour sa belle conduite au feu a entraîné sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies est tombé en héros en avant de ses hommes au-delà des positions attaquées ».

Son nom est inscrit sur la plaque commémorative du lycée Saint Vincent et sur le Livre d'Or de l'Institution Saint-Vincent de Senlis. En plus des deux vitraux commémoratifs (Églises des Eparges et de Rupt en Woëvre), une croix à sa mémoire a été érigée sur la commune de Combres-sous-les-Côtes (55) , de même qu’une inscription in memoriam figure sur la tombe familiale Pluche au cimetière Montparnasse de Paris.

 

 

Sources :

  • Archives de la Délégation du 92 du Souvenir Français.
  • Site Memorial GenWeb.
  • Historique du 67e régiment d’infanterie.
  • Site Chtimiste.

 

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Publié le 30 Novembre 2022

Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.

Près du musoir Friedland-Champs Élysées, de nombreux drapeaux frissonnent sous le vent plutôt frais qui accompagne la tombée de la nuit.

Des dizaines de jeunes se sont installés dans le tunnel qui mène vers la dalle sacrée où repose le soldat Inconnu. Certains sont même venus de Besançon. La plupart sont élèves de différentes écoles de la région parisienne ou des Conseils municipaux de jeunes de plusieurs villes dont deux au moins de notre département.

La musique de la Garde républicaine a, quant à elle, pris place devant le monument et quelques minutes plus tard, un défilé symbolique sans remontée cette année des Champs-Élysées mais ouvert par plus de cent drapeaux du Souvenir-Français pénètre sous l’Arc monumental.

Sur les côtés de la dalle sacrée prennent place près de 500 personnes dont le Conseil d’administration et les délégués généraux venus parfois des profondeurs du territoire pour assister à cette rencontre annuelle de notre association mémorielle avec l’Histoire qu’elle accompagne depuis 135 ans. Dès le matin, Conseil d’administration et délégués généraux étaient en séminaire pour réfléchir, se documenter, comparer leurs initiatives d’avenir (géolocalisation, seconde vie des drapeaux associatifs, chemins de mémoire) et mener la transition entre les générations. Comme chaque année, ils viennent également pour donner du sens à notre action quotidienne et contribuer à ce que ce ravivage de la Flamme soit digne de l’association que nous faisons vivre.

Cette cérémonie du ravivage de la Flamme de la Nation put dès lors commencer sous la présidence de la secrétaire d’État chargée de la ruralité accompagnée du président-général du Souvenir-Français et de ses vice-présidents.

Une fois encore Francis Simon, président du comité du Souvenir-Français de Rennes et initiateur de l’hommage de la Nation à un soldat Inconnu qui représenterait l’armée française, peut être fier de ses descendants.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts de Seine

 

 

 

Crédits photographiques :

Lucie Mailhot du Comité d’Issy-les-Moulineaux.

Claude Guy.

Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.

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Publié le 27 Novembre 2022

A Puteaux, le congrès départemental 2022.

Accueilli par le comité de Puteaux et sa présidente, Marianne Blondy, le Souvenir Français des Hauts-de-Seine s’est réuni le samedi 19 novembre 2022.

La présidente a ouvert la séance en présentant son comité et les actions entreprises depuis son arrivée : actions de mémoire, actions de restauration des tombes des Morts pour la France au cimetière de Puteaux.

Claude Guy, délégué général, a ensuite pris la parole pour ouvrir la séance de travail et demandé un moment de silence à la mémoire des soldats français, des adhérents du Souvenir Français et des présidents disparus au cours de l’année écoulée :

  • Jean-Pierre Brault de Sceaux.
  • Jean-Claude Leleux du Plessis-Robinson.
  • Michel Gander d’Antony.
  • Jeannine Laurent de Levallois-Perret.

Le délégué général a présenté ses remerciements au comité de Puteaux pour avoir organisé ce congrès dans des temps très courts et a rappelé nos trois missions principales :

  • Rappel de la problématique des tombes en déshérence : une solution peut être la tombe de regroupement, comme à Clamart.
  • Transmission de la Flamme de l’espérance.
  • Gardien de la mémoire.

Claude Guy a également salué les nouveaux présidents des comités :

  • Thierry Laurent pour Sceaux.
  • Hubert Panissal pour Chaville.

 

Au niveau départemental, le rapport moral est le suivant :

  • Plusieurs drapeaux de comités locaux d’associations disparues ont été confiés à des écoles dans le but de les sortir au 8 mai et au 11 novembre ;
  • Hommage a été rendu à Madame Violette Szabo de Levallois, résistante, héroïne de la Seconde Guerre mondiale ;
  • Participation à l’ensemble des commémorations ;
  • Aide à la restauration de la Chapelle du Souvenir Français à Rancourt (Somme) ;
  • Hommage aux fusillés du Mont Valérien.

Le rapport financier a été également présenté, rappelant les recettes, les dépenses avec des points sur les legs, les fonds reçus par le siège et aussi (et surtout) les sommes transmises au siège, la subvention du département.

 

Au niveau national, Claude Guy a rappelé l’hommage en 2022 au maréchal de Lattre de Tassigny, le printemps des cimetières (événement destiné à la découverte et à la sauvegarde du patrimoine funéraire, organisé par l’association Patrimoine Aurhalpin en partenariat avec le Souvenir Français), l’inauguration du square Aliette Coutelle à Châtillon, l’hommage aux morts pour la France de 1942. Pour mémoire, pour les Hauts-de-Seine, il s’agissait d’Isidore Glueck de Bois-Colombes, interné à Drancy en raison de sa confession juive, il fut, en représailles d’une action de résistance, choisi avec quatre autres détenus pour être passé par les armes le 10 mai 1942 au Mont-Valérien.

Claude Guy a également remis, au nom du président général, Serge Barcellini, le drapeau au nouveau comité des jeunes de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale) et enfin rappelé l’importance de la quête nationale annuelle de notre association. Dans notre département, elle a rapporté 14.000 euros, somme qui permettra la réhabilitation de monuments et de tombes dans notre département et ailleurs.

 

Pour 2023, plusieurs annonces ont été faites :

  • Sortie d’une bande-dessinée sur le maréchal juin ; BD que les comités pourront acheter et offrir localement ;
  • Les prochaines newsletters du siège de l’association auront pour thèmes : une alerte sur les ventes de biens mémoriels aux enchères ou sur des sites internet, ce qui est interdit ; les travailleurs chinois de la Première Guerre mondiale ; le sacrifice des infirmières de 1914-1918 ; la Polynésie et le devoir de mémoire ; Jean Moulin ; Ernest Renan ; la musique militaire ; la libération de la Corse en 1943 ; rappels des 11 novembre 1923 (allumage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe) et 11 novembre 1943 (défilé des résistants dans Oyonnax à la « barbe et au nez » des troupes allemandes).

 

Avant le défilé pour rendre hommage aux morts pour la France en l’église Sainte-Mathilde, des décorations ont été remises (voir les photographies de l’album ci-dessous) parmi lesquelles une cravate, plus haute distinction de l’association, à Daniel Jouin, président du comité de Boulogne-Billancourt.

Le congrès s’est terminé par un repas en la mairie de Puteaux ; la délégation des Hauts-de-Seine et l’ensemble des comités ont une nouvelle fois félicité Puteaux pour cette organisation.

A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
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A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
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A Puteaux, le congrès départemental 2022.
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A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
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Publié le 22 Novembre 2022

Ravivage de la Flamme ce samedi 26 novembre 2022.

Comme chaque année, le Souvenir Français ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe le 26 novembre prochain.

Cette date est importante : elle correspond à la proposition de Francis Simon, le 26 novembre 1916, d’organiser le transfert au Panthéon du corps d’un soldat inconnu. Francis Simon était alors le président du Comité de Rennes.

C’est finalement l’Arc de Triomphe qui sera retenu.

La date symbolique est restée. Rendez-vous donc ce samedi 26 novembre pour le ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe !

Les participants sont invités à se retrouver, à 17h45, dans le tunnel qui mène à l'Arc de Triomphe, et qui se trouve en haut des Champs Elysées.

 

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Publié le 20 Novembre 2022

L’équipe du comité d’Antony à une cérémonie du Memorial Day au monument de l’Escadrille Lafayette. Fidèle à la tradition des parachutistes, Michel Gander porte le béret amarante.

L’équipe du comité d’Antony à une cérémonie du Memorial Day au monument de l’Escadrille Lafayette. Fidèle à la tradition des parachutistes, Michel Gander porte le béret amarante.

Michel Gander, président du comité d’Antony du Souvenir Français, est décédé à la fin de l’été dernier.

Né en 1948, Michel Gander passe son BEPC puis entame une formation de CAP Automobile qu’il complète par une formation Poids Lourds et Diéséliste. A l’âge de 20 ans, il rejoint la firme Berliet en tant qu’essayeur poids lourds. L’année suivante, il est appelé au service militaire qu’il effectue au 13e RDP (régiment de dragons parachutistes). Il y passe évidemment son brevet para ; brevet qu’il complète d’une formation en Allemagne et du brevet allemand.

En 1970, et pour quatre ans, il intègre la compagnie Ford en tant qu’essayeur poids lourds. Il quitte l’entreprise pour se reconvertir dans l’enseignement et devient professeur en génie mécanique, spécialisé dans les systèmes motorisés. Il en profite également pour suivre et réussir un cursus de brevet professionnel Automobile et Poids Lourds, puis une licence des sciences de l’Education à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Il était retraité depuis 2009. Pilier de l’UNC (Union Nationale des Combattants) et de l’UNP (Union Nationale des Parachutistes), il avait remplacé André Zurcher à la présidence du comité d’Antony il y a quelques années.

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Publié le 23 Octobre 2022

Inauguration de la chapelle de Rancourt rénovée.

Un siècle après l’inauguration de cette chapelle dédiée au lieutenant Du Bos tombé à cet endroit même avec un millier d’autres soldats, le 20 octobre 2022 une nouvelle page d’histoire s’ouvre pour ce monument confié au Souvenir-Français par donation en 1937.

L’œuvre de restauration entreprise ces dernières années a notamment permis à la flèche de retrouver la forme qu’elle avait en 1922. Le Souvenir-Français a souhaité en outre créer un centre d’interprétation des religions dans la Grande Guerre à travers une exposition permanente placée dans ce qui fut sans doute une sacristie. Elle est alimentée par différents objets de mémoire récupérés sur Internet dont des drapeaux.

Cette chapelle symbolise dans sa pierre, sa forme, sa puissance évocatrice, la bravoure individuelle et collective des soldats français, anglais mais aussi allemands, trois cimetières voisins nous le disent, et nous rappelle que la Bataille de la Somme s’est soldée par plus de 400 000 disparus ou morts et plus de 600 000 blessés. C’était pour les Français le prix à payer pour ensuite gagner plus avant l’offensive de Verdun.

Dans le recueillement, la journée placée sous un beau soleil commença par une cérémonie religieuse conduite par Monseigneur de Romanet, évêque aux armées, en présence des représentants des trois autres cultes déjà pratiqués lors de la Grande Guerre.

Ensuite de nombreux discours à l’extérieur, à la jonction des ossuaires et du cimetière français, donnèrent à cette journée l’évocation historique que chacun voulait faire sienne. De nombreux porte-drapeaux honoraient ce rendez-vous culturel et mémoriel.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine

 

 

Crédit photos :

Souvenir Français DG 92

V. Fouquet (Courrier Picard)

Inauguration de la chapelle de Rancourt rénovée.
Inauguration de la chapelle de Rancourt rénovée.
Inauguration de la chapelle de Rancourt rénovée.
Inauguration de la chapelle de Rancourt rénovée.
Inauguration de la chapelle de Rancourt rénovée.
Inauguration de la chapelle de Rancourt rénovée.

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Publié le 19 Octobre 2022

A La Garenne-Colombes la disparition de mon frère d’armes.

 

« Jean-Pierre Rambeaud, demeurant au 7 rue Noël Pons à La Garenne-Colombes, est décédé le 15 octobre 2022. Il était né le 27 mars 1941 à Montauban. C’était un para.

Jean-Pierre fut engagé pendant trois ans (de 1960 à juin 1963) au 2e puis au 3e RPIMa sous le numéro de Brevet Parachutiste 172158 pour servir la France pendant la guerre d'Algérie.

Ses faits d’armes lui avaient valu de recevoir la croix du Combattant, le titre de Reconnaissance de la Nation et la médaille commémorative AFN. Il était en outre médaillé au nom des associations de l’Union Nationale des Combattants (UNC) et de l’Union Nationale des Parachutistes (UNP) ; associations dont il était par ailleurs porte-drapeau.

Notre ami Jean-Pierre était et restera dans nos cœurs. Il était un pilier des comités locaux de l’UNC et de l’UNP. Son investissement d'ancien combattant se manifestait par sa présence aux nombreuses commémorations et autres cérémonies patriotiques, sans compter les dizaines de défilés sur les Champs-Elysées vers l'Arc de Triomphe ; les veillées à la Flamme du Soldat Inconnu que nous avons eu l'honneur de commémorer ensemble pour la grande fête de notre Saint Patron ''Saint Michel''.

Jean-Pierre était un homme simple, discret, d'un caractère bien trempé comme beaucoup d'anciens, assez solitaire parfois dans ses moments de retrait dans sa maison en province dans la région de Montauban, mais qui aimait aussi les joyeux moments de cohésion, de rassemblement et de partage.

Nous garderons le meilleur souvenir de son amitié et de l'image d'un grand frère d'armes...

Que Saint Michel puisse l'accueillir au Paradis des Parachutistes !

Nous présentons nos très sincères condoléances à son épouse et à sa fille et partageons leurs peines.

 

Une cérémonie se tiendra à son attention, le 25 octobre 2022 à 10h00 pour le recueillement au crématorium du Mont Valérien, 104 rue du Calvaire 92000 Nanterre.

La 44e section patriotique Garennoise sera présente pour lui rendre les honneurs ! Et si quelques hiérarchiques militaires, anciens, camarades parachutistes où porte drapeau RPIMa veulent se joindre à nous, sachez que vous êtes là bienvenue pour l'accompagner.

Par Saint Michel...

A-P Francis GOUIN

Porte drapeau de l'Amicale des anciens du 35e RAP ».

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Publié le 12 Octobre 2022

Quête 2022 du Souvenir Français à Asnières-sur-Seine.

Extraits de l’article sur la quête 2022 de notre association, paru dans le bulletin municipal d’Asnières-sur-Seine, ce mois-ci.

« Vous les croiserez peut-être à l’entrée de l’un des cimetières de la ville, du 28 octobre au 2 novembre. Depuis plus d’un siècle, les quêteurs bénévoles du Souvenir Français récoltent, à la Toussaint, des fonds pour entretenir le souvenir des Morts pour la France. L’association, née en 1887 et « reconnue d’utilité publique depuis 1906, s’est fixé trois missions » explique Claude Guy, son Délégué général pour les Hauts-de-Seine. « L’entretien et la conservation des sépultures de civils ou militaires morts pour la France et des monuments ou stèles, la participation aux commémorations nationales ou locales et la transmission du flambeau de la mémoire à travers notamment l’aide aux voyages scolaires sur les lieux de mémoire et le dépôt de drapeaux d’associations dissoutes à la garde d’établissements scolaires ».

« Cette association, agréée par l’Education nationale est importante, car elle transmet aux jeunes la mémoire de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour défendre notre pays », ajoute Thierry Le Gac, adjoint au maire, délégué aux cérémonies patriotiques et anciens combattants. Les fonds récoltés serviront aux voyages scolaires, à l’entretien des tombes, à la sauvegarde des tombeaux familiaux en déshérence, qui contiennent pourtant de nombreux Morts pour la France. Apolitique, areligieuse, elle rassemble aujourd’hui 90.000 adhérents, dont 150 dans son comité d’Asnières-Clichy. Ouvertes à tous, elle a su passer le cap des années quant tant d’associations patriotiques ont disparu avec les derniers témoins directs. »

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Publié le 7 Octobre 2022

Ci-contre, notre adhérente accueillant les visiteurs ; elle a fourni des fac-similés de journaux et d’affiches de 1939-1940, dont l’affiche de mobilisation du 2 septembre 1939, en bas à droite de la photo. A côté d’elle, un masque à gaz, qu’elle a prêté pour l’exposition.

Ci-contre, notre adhérente accueillant les visiteurs ; elle a fourni des fac-similés de journaux et d’affiches de 1939-1940, dont l’affiche de mobilisation du 2 septembre 1939, en bas à droite de la photo. A côté d’elle, un masque à gaz, qu’elle a prêté pour l’exposition.

Dans les locaux de la Maison du Combattant, le comité de Colombes a présenté au public une exposition sur la France durant la « drôle de guerre » entre 1939 et 1940 et sur les évènements importants d’alors, dans la commune, liés à cette période.

L’exposition a été accueillie dans la salle d’honneur de la Maison du Combattant, par l’Union des Anciens Combattants et Affiliés (UACA), association qui gère les lieux. Elle a été installée du 17 au 18 septembre 2022, parmi les collections permanentes que l’on peut y voir. Certaines illustrent cette période : maquette d’un char Renault, reproduction de l’affiche de l’appel du général de Gaulle.

Nous avons eu une aide très efficace du musée municipal d’art et d’histoire de notre ville : rappel d’évènements, textes, photos, maquette d’avion (bombardier Amiot). Nos adhérents ont contribué aussi par des dons de reproductions d’articles de journaux et d’affiches de l’époque : nous nous sommes efforcés de recréer l’atmosphère de ce moment-là, et même avec la présentation d’un masque à gaz !

Des familles sont venues, notamment parce que c’étaient les enfants qui avaient choisi l’exposition, les professeurs ayant demandé de faire une rédaction sur une des expositions proposées dans Colombes.

De l’attaque de la Pologne par Hitler jusqu’au discours du maréchal Pétain appelant à déposer les armes le 17 juin 1940, et l’appel du général de Gaulle à continuer le combat le 18 juin, nous avons déroulé les principaux évènements du début de la guerre pour notre pays : la mobilisation et la déclaration de la guerre à l’Allemagne aux côtés de la Grande-Bretagne, l’offensive dans la Sarre, l’attente, l’expédition en Norvège et l’invasion allemande de notre pays. Pendant ce temps-là, à Colombes, l’usine d’aviation Amiot mettait au point et fabriquait des bombardiers rapides, tandis que les civils allemands de la région parisienne étaient internés en 1939 au stade Yves du Manoir (construit pour les jeux olympiques de 1924), pour des raisons de sécurité intérieure et militaire.

Les visiteurs ont été surpris par ces faits peu connus même localement et ont dialogué avec nous. Au total, un moment d’échanges intéressants.

 

 

André Deschamps

Président du comité de Colombes du Souvenir Français

 

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