Publié le 6 Juin 2023

En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.

 

En ce premier jour de juin, sous un soleil d'une grande générosité, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine s'est déroulé dans l'écrin de verdure qui met en valeur de manière sublime le monument dédié à l’escadrille Lafayette, à Marnes la Coquette.

Après une journée ponctuée d’ateliers, de découvertes, d’efforts physiques, les nombreux élèves accompagnés de plusieurs professeurs se retrouvèrent pour une petite cérémonie d’hommage à ces pilotes américains qui vinrent en 1916 se mettre à la disposition de leurs camarades français pour conduire à la victoire de 1918.

Le marquis Lafayette fut un héros français de la guerre d’indépendance américaine ; les pilotes américains de l’escadrille qui se donnèrent comme emblème une tête de Sioux furent des héros de la Première guerre mondiale.

Le magnifique monument restauré il y a quelques années avec le concours du Souvenir-Français porte dans sa pierre et ses entrailles cette mémoire franco-américaine.

Pour ne jamais oublier cette alliance, la bannière étoilée américaine et le drapeau français flottent côte à côte.

Cette année, un moment d’émotion vint sublimer la cérémonie. En effet, le colonel Meunier, adjoint au délégué militaire départemental et grand organisateur ou coordonnateur de tant de rallyes citoyens se vit remettre par le surintendant Stadler « the Meritorious public service medal » en remerciements des efforts déployés depuis près de dix années au profit d’une citoyenneté et d’une mémoire partagées.

Vint alors le temps des récompenses pour les équipes gagnantes dont celle qui se vit remettre par le délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine, la très belle et enrichissante bande dessinée consacrée à un grand soldat et académicien « avec le maréchal Juin ».

Le retour au foyer des uns et des autres fut symbolisé par un lâcher de pigeons qui retrouvèrent d’un battement d’aile le chemin de leur nid au Mont-Valérien.

 

 

Claude Guy, délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine.

En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.

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Publié le 24 Mai 2023

Pierre-François Percy (1754-1825), médecin français, chirurgien en chef des armées sous la Révolution et l’Empire.

Pierre-François Percy (1754-1825), médecin français, chirurgien en chef des armées sous la Révolution et l’Empire.

Le comité du Souvenir Français de Clamart et son président, François-Xavier Philipp, vous convient à une double exposition, située dans le hall de l’hôpital d’instruction des Armées Percy, 101 avenue Henri Barbusse 92140 CLAMART :

  • Les hôpitaux dans la guerre.
  • Clamart pendant la guerre de 1870-1871.

L’inauguration de ces expositions se déroulera le jeudi 25 mai 2023 à 16h, en présence du médecin général Renaud Dulou, médecin-chef de l'hôpital d'instruction des armées Percy, de Jean-Didier Berger, maire de Clamart, président du territoire Vallée Sud Grand Paris, de Jean-Baptiste Romain, directeur de l'ONaCVG des Hauts de Seine, de Claude Guy, délégué général du Souvenir Français pour les Hauts de Seine et de François Xavier Philipp, président du comité de Clamart du Souvenir Français.

Double exposition à l’hôpital Percy de Clamart.
Double exposition à l’hôpital Percy de Clamart.

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Publié le 6 Mai 2023

La capitulation allemande et l’ordre du jour n°9.

La capitulation du Troisième Reich s’est déroulée en deux temps : une première version a été signée à Reims le 7 mai 1945 à 2h41 ; à la demande de l’Union Soviétique, elle est signée une seconde fois, à Berlin le 8 mai 1945 à 23h00. A cette heure-là, il était 1h00 du matin à Moscou, qui a donc pris la date du 9 mai comme jour de commémoration.

 

Texte de la capitulation allemande du 8 mai 1945.

acte de capitulation militaire

1. Nous, soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, déclarons par la présente que nous présentons la reddition sans condition, au commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée et simultanément au Haut Commandement suprême de l'Armée rouge, de toutes les forces terrestres, navales et aériennes qui sont à ce jour sous contrôle allemand.

2. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement l'ordre, à toutes les autorités militaires terrestres, navales et aériennes allemandes et à toutes les forces sous contrôle allemand, de cesser leurs actions de combat à 23 h 1 de l’Europe centrale le 8 mai, de rester sur les positions qu'elles occupaient à ce moment et de se désarmer complètement, remettant leurs armes et équipements aux commandants alliés ou aux officiers locaux désignés par les représentants des commandements suprêmes alliés. Aucun bateau, navire ou avion ne doit être sabordé, ou aucun dommage ne doit être fait à leur coque, machines ou équipement, ainsi qu'aux machines de toutes sortes, aux armements, appareils et à tous les moyens techniques permettant la poursuite de la guerre en général.

3. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement aux commandants concernés tous nouveaux ordres publiés par le commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée et par le Commandement suprême de l'Armée rouge, et il s'assurera de leur bonne exécution.

4. Cet acte de reddition militaire ne tient pas compte de tout éventuel nouvel acte de reddition général imposé par les Nations unies ou en leur nom et applicable à l'ALLEMAGNE et aux forces armées allemandes dans leur ensemble, lequel nouvel acte remplacera le précédent.

5. Si le Haut Commandement allemand ou toute force sous son contrôle n’agissaient pas selon les termes de cet acte de reddition, le commandant en chef de la Force Expéditionnaire Alliée et le Haut Commandement suprême de l'Armée rouge exerceraient toutes actions punitives ou autres comme ils le jugeraient opportun.

6. Le présent acte est établi en anglais, russe et allemand. Seuls les textes anglais et russe font foi.

Signé à Berlin, le 8 mai 1945.

 

Keitel

Von Friedeburg

Stumpff

Pour le Haut Commandement allemand

En présence de :

Air chief marshal A. W. Tedder, au nom du Haut Commandement suprême de la Force expéditionnaire alliée

G. Joukov, au nom du Haut Commandement suprême de l’Armée rouge

A la signature étaient également présents comme témoins :

J. de Lattre de Tassigny, général commandant en chef la 1ère armée française

Carl Spaatz, général, commandant des Forces stratégiques aériennes des Etats-Unis

 

Puis le général de Lattre de Tassigny fait publier l’Ordre du Jour N°9, au nom de la Première armée française, surnommée Rhin et Danube. Depuis quelques années déjà, le Souvenir Français a repris l’association issue de cette armée, et a donc pour devoir de rappeler cet ordre du jour, que voici :

« Officier, Sous-officiers, Caporaux et Soldats de la Première Armée Française,

Le jour de la Victoire est arrivé.

A Berlin, j’ai la fierté de signer au nom de la France, en votre nom, l’acte solennel de la capitulation de l’Allemagne.

Dignes de la confiance de notre Chef Suprême, le Général de Gaulle, libérateur de notre Pays, vous avez, par vos efforts, votre ferveur, votre héroïsme, rendu à la Patrie son rang et sa grandeur.

Fraternellement unis aux soldats de la Résistance, côte à côte avec nos camarades alliés, vous avez taillé en pièces l’ennemi, partout où vous l’avez rencontré.

Vos drapeaux flottent au cœur de l’Allemagne.

Vos victoires marquent les étapes de la Résurrection Française.

De toute mon âme, je vous dis ma gratitude. Vous avez droit à la fierté de vous-même comme à celle de vos exploits.

Gardons pieusement la mémoire de nos morts. Généreux compagnons tombés au champ d’honneur, ils ont rejoint dans le sacrifice et la gloire pour la Rédemption de la France, nos fusillés et nos martyrs.

Célébrons votre victoire : victoire de Mai, victoire radieuse de printemps, qui redonne à la France la Jeunesse, la Force et l’Espoir.

Soldats vainqueurs, vos enfants apprendront la nouvelle épopée que vous doit la Patrie.

Berlin, le 9 mai 1945.

Le Général d’Armée DE LATTRE DE TASSIGNY,

Commandant en Chef de la Première Armée Française. »

 

 

Sources :

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Traduction française du texte original en anglais.
  • Crédit photographique : journal Regards, 15 mai 1945.

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Publié le 29 Avril 2023

A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.

Henri Regnault nait le 30 octobre 1843 à Paris. Il est le second fils du chimiste Henri Victor Regnault, connu pour ses travaux sur les mesures des propriétés thermiques des gaz.

Elève au lycée Henri IV puis aux Beaux-Arts de Paris, Henri Regnault obtient le prix de Rome en 1866 avec le tableau Thétis apportant à Achille les armes forgées par Vulcain (voir les photographies ci-dessous). De fait, il peut donc partir en Italie et séjourner à la villa Médicis.

Il profite de son statut pour voyager, principalement en Espagne. A Madrid, il assiste à la révolution carliste, au triomphe du général Prim, qui renverse la reine Isabelle II au profit du prince Amédée de Savoie-Aoste. A Grenade, le jeune peintre s’émerveille à la découverte du palais de l’Alhambra.

Au Salon de 1870, Henri Regnault connait le succès avec ses tableaux, Général Prim et Salomé. Puis il reprend ses voyages et loue une maison à Tanger, au Maroc (alors sous influence espagnole) et y peint beaucoup, entre autres avec son ami Georges Clairin, représentant du mouvement pictural L’Orientalisme.

Le grand galeriste Paul Durand-Ruel s’intéresse de très près à l’œuvre de Regnault et décide de l’exposer.

Au déclenchement de la Guerre franco-prussienne, en juillet 1870, Henri Regnault rentre en France et s’engage chez les francs-tireurs, en compagnie du sculpteur Carlier. Le 19 janvier 1871, le peintre trouve la mort à la bataille de Buzenval, atteint à la tempe par une balle prussienne.

Dans les images qui suivent, vous découvrirez une photographie d’Henri Regnault, ses tableaux parmi les plus célèbres qui sont exposés à l’étranger comme au Metropolitan Museum of New York ou dans d’autres musées américains (Cleveland, Boston) et aussi en France à Lille, ou encore au musée d’Orsay à Paris ; vous verrez aussi des représentations de sa mort ainsi que le buste dans la cour du lycée Henri IV ou celui des Beaux-Arts de Paris.

De nombreuses rues des villes des Hauts-de-Seine rendent hommage à Henri Regnault : Courbevoie, Garches, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Suresnes, Sèvres. Pour ceux qui fréquentent la Défense, ils se sont parfois arrêtés au square Henri Regnault ou bien ont garé leur véhicule dans un parking du même nom !

La fiancée d’Henri Regnault, Geneviève Bréton, a raconté la vie de son amour dans son journal intime.

 

 

 

Sources :

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Henri Cazalis, Henri Regnault : sa vie, son œuvre, Ed. Alphonse Lemerre, 1872.
  • Arthur Duparc, Correspondance d’Henri Regnault, Ed. Charpentier et Cie, 1873.
  • Brigitte Olivier, Le peintre, l'amour, la mort : Henri Regnault, 1843-1871, Biarritz - Paris, Séguier-Atlantica, 2008.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.
A Henri Regnault, mort pour la France à Buzenval.

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Publié le 7 Avril 2023

Belle, puissante et émouvante cérémonie à Châtenay-Malabry.

Belle, puissante et émouvante cérémonie à Châtenay-Malabry.

En ce début d’avril, le Souvenir Français, et plus particulièrement le comité de Châtenay-Malabry, ont organisé la première cérémonie de portée nationale voire internationale en hommage à une grande dame inconnue mais désormais honorée comme Juste parmi les nations. Car, pour l’avenir, sa tombe récemment restaurée par les soins du comité local du Souvenir Français sera comme celles des Morts pour la France sous la veille et la sauvegarde de notre association mémorielle.

Cette tombe est celle Marthe-Marie Potvin qui s’est appliquée lorsque la France souffrait sous l’horrible nuage noir de la folie politique et meurtrière qui recouvrait une grande partie de l’Europe à sauver les enfants Tsyboula de la déportation. Elle le fit sans penser à une gloire quelconque mais comme un geste normal, un geste d’humanité envers des voisins dont le père avait été arrêté et dont le reste de la famille demeurait sous la crainte pesante d’un voyage sans retour possible.

On se souvient, en effet, qu’aucun des 11 400 enfants déportés ne revint dans son foyer.

Ce matin du 4 avril, sous un soleil d’espérance malgré la brise qui faisait frissonner les drapeaux présents, on remarquait la présence de notre président général, Serge Barcellini, et de son vice-président, Pascal Vinchon, mais aussi celle fortement symbolique de Pierre-François Veil, président du comité français de Yad Vashem et du Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. Et puis celle des élèves du lycée Emmanuel Mounier et de leurs professeurs

Le maire de la ville dans un remarquable discours ouvrit le moment des différentes évocations de celle qui comme d’autres firent honneur à la France et à ce mot inscrit au fronton des mairies « fraternité ».

Une fois la plaque dévoilée « dans ce cimetière repose une Juste », la déambulation silencieuse d’au moins soixante-dix personnes en direction de la tombe illustre permit à chacun de déposer une fleur sous le nom de Marthe-Marie Potvin en présence de sa petite-fille.

Plus tard, en fin de journée, eut lieu au siège de notre association le vernissage de l’exposition « la voix des Justes » en présence notamment du sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi.

 

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine.

 

A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.
A Châtenay-Malabry, hommage à une Juste parmi les Nations.

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Publié le 31 Mars 2023

Serge Barcellini, président-général du Souvenir Français.

Serge Barcellini, président-général du Souvenir Français.

Hommage au Général de division (2s) Alain Lacapelle

Mercredi 29 mars 2023 en l’église de la Madeleine – Paris

 

Allocution du Contrôleur général des armées (2s) Serge Barcellini, président général du Souvenir Français

 

« Général Alain Lacapelle, vous aviez plusieurs passions.

Celle de la défense de votre pays.

Une passion qui vous a amené durant votre brillante carrière militaire à connaître vingt-deux affectations, dont six années passées à servir l’armée française pendant la guerre d’Algérie, où vous avez été blessé à deux reprises et obtenu quatre élogieuses citations.

Celle de l’héritage familial.

Votre famille compte cinq générations d’officiers d’infanterie en direct.

Général, vous êtes un maillon d’une grande histoire de France.

Cette histoire, vous avez su la faire vivre en rejoignant le Souvenir Français.

D’abord par héritage, votre grand-père, qui s’était illustré pendant la Première Guerre mondiale, fut président de notre association de 1936 à 1942.

Ensuite, par volonté. Pendant dix-neuf années – de 1992 à 2011 – vous avez été l’un des principaux animateurs du Souvenir Français.

Vice-président national en 1994, vous avez assuré à de nombreuses reprises l’intérim de mes prédécesseurs.

Et je connais, mieux que quiconque, la charge que cela représente. Vous avez exercé le rôle, si nécessaire, de médiateur.

Le Souvenir Français vous doit beaucoup.

Enraciné dans le paysage de nos territoires, si notre association reste forte, dynamique et vivante, elle le doit à des hommes qui, comme vous, ont été capables de prolonger leur passion de la France dans une volonté mémorielle.

Au nom de tous vos compagnons du Souvenir Français, nous vous disons « merci » et nous présentons à toute votre famille l’infinie reconnaissance que nous vous devons. »

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Publié le 25 Mars 2023

Novembre 2018 – Le Premier ministre, Edouard Philippe, se recueille devant le monument créé par Rolf Redel, qui fut sergent-chef de la Légion et qui combattit à Diên-Biên-Phù.

Novembre 2018 – Le Premier ministre, Edouard Philippe, se recueille devant le monument créé par Rolf Redel, qui fut sergent-chef de la Légion et qui combattit à Diên-Biên-Phù.

Il y a peu le Gouvernement vietnamien a annoncé procéder à l’extension de l’aéroport de Diên-Biên-Phù, dans le nord-ouest du pays. Ce qui n’était qu’un village au moment de la guerre d’Indochine est devenu une ville en pleine expansion, de plus de 150.000 habitants. Ces travaux doivent permettre à l’aéroport de pouvoir accueillir des gros porteurs, comme les Airbus A320.

Mais ces travaux posent un problème : ils se feront sur les lieux de la terrible bataille de 1954, qui scella la défaite française en Indochine. Là, des centaines de cadavres de soldats du CEFEO (Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient) y sont enfouis. A l’occasion d’un conseil d’administration du Souvenir Français, Frédéric Pécout, archéologue à l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives, a attiré l’attention du président-général, Serge Barcelini, sur ces points. « On ne peut pas envoyer des gens se battre et mourir pour la France sans que leurs dépouilles aient, en retour, le respect de la nation. Ce serait les faire mourir deux fois » a indiqué Serge Barcelini au journal Le Monde.

Madame le ministre en charge des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Mirallès, a pris le dossier en mains : « La France a une obligation de sépulture perpétuelle pour tous ceux qui sont morts pour elle (…), sauf quand les familles souhaitent récupérer les corps. Les dépouilles retrouvées à Diên-Biên-Phù ou ailleurs au Vietnam retrouveront leurs frères d’armes au mémorial ». Mémorial de Fréjus bien entendu. Et Madame le ministre d’ajouter qu’elle se rendra au Vietnam le 8 juin prochain, date de commémoration patriotique en France de la guerre d’Indochine et de celle de Corée.

Ainsi, le Souvenir Français, en proposant de financer une partie des fouilles qui d’ailleurs pourraient être faites en commun avec le Gouvernement vietnamien, va-t-il contribuer à sauver les dépouilles des soldats qui restent encore en Indochine. Notre pays a toujours du mal face à la mémoire de cette guerre d’Indochine, mais sait aussi rattraper ses manques. Si le sergent-chef Rolf Redel a bâti, seul, le monument de Dien Bien Phu à la mémoire de ses camarades, ce sont maintenant les services de l’ambassade de France au Vietnam qui entretiennent le monument.

 

Sources :

  • Crédit photographique : Jewel Samad pour Le Figaro.
  • Journal Le Monde.
  • Journal Le Figaro.
  • Site internet de BFM TV.

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Publié le 18 Mars 2023

Hommage à Valentin Francy, sauvagement assassiné.

Voici, extrait du site de France 3 Nouvelle Aquitaine en date du 9 mars 2023, un article relatif à l’assassinat du jeune Valentin Francy.

 

 

« L’émoi est vif à Brive depuis la découverte du corps sans vie de Valentin Francy. Le jeune Briviste, très impliqué dans la vie associative corrézienne, a été assassiné dans l’appartement où il résidait pour ses études à Paris.

Valentin Francy était un jeune homme très impliqué dans la vie associative Briviste. Il était bénévole aux Restaurants du Cœur, porte-drapeau du Souvenir Français et faisait partie du club des nageurs de Brive. Anthony Garnier, son coach de natation, se souvient : « Avant de partir étudier à Paris, il s’initiait au sauvetage plusieurs fois par semaine. Il était souriant, avenant, et s’intéressait à tout le monde. Quand quelqu’un arrivait dans le groupe, il faisait le premier pas pour l’intégrer au mieux. »

 

Jacqueline Daurat, déléguée du Souvenir Français pour la Corrèze : « C’était un jeune homme bien et sans aucun problème. Il était notre porte-parole depuis 3 ans. Il s’intéressait à la mémoire parce qu’il faisait des études d’histoire ».

 

Le corps de Valentin a été retrouvé le samedi 4 mars dans la petite chambre qu’il occupait au rez-de-chaussée d’un immeuble cossu du 16ᵉ arrondissement de Paris. Il a été tué de 18 coups de couteaux entre le 2 et le 4 mars. Ses proches ont prévenu les secours, s’inquiétant de n’avoir aucune nouvelle de lui. Les pompiers l’ont trouvé baignant dans une mare de sang derrière la porte d’entrée.

Les enquêteurs n’ont constaté aucune trace d’effraction et la clef a été retrouvée dans un cendrier du hall d’entrée.

L’immeuble de Valentin est équipé de caméras de vidéosurveillance, la brigade criminelle n’a donc pas tardé à identifier un suspect âgé de 24 ans. Il a été interpellé à son domicile. Il a été placé en garde à vue le mercredi 8 mars dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire.

Mais le 9 mars au matin, cette garde à vue a dû être interrompue. Selon le parquet de Paris : « un examen médical a conclu à l’incompatibilité de l’état de santé du mis en cause avec son maintien en garde à vue. Il a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris ».

Le mobile du meurtre reste pour l'heure inconnu ».

 

 

Allocution de Serge Barcelini, président-général du Souvenir Français

« Valentin a été sauvagement assassiné. Il avait 21 ans. Il portait en lui deux passions, celle de l’histoire et se destinait au journalisme, et celle des autres.

Certains diraient la passion de son prochain, ceux qu’il épaulait aux Restos du Cœur ou au Collectif Les Morts de la Rue.

Ces deux passions ont fusionné au sein de notre association qu’il avait rejoint. Depuis trois ans, Valentin portait fièrement le drapeau aux couleurs nationales sur lequel figure la Marianne Républicaine, l’Arc de Triomphe sous lequel repose le Soldat Inconnu et la Flamme de la Transmission.

Valentin était le symbole du renouveau de notre association.

Il était la jeunesse qui croit que partager l’histoire est nécessaire pour faire Nation.

Il a été assassiné par un homme qui n’aurait jamais dû être en liberté. Sa mort nous interroge sur la crise de la psychiatrie en France.

Pour que cet assassinat ne soit pas vain, il nous appartient d’exiger que la France refonde sa politique médicale sans laquelle le vivre-ensemble n’est qu’une expression dérisoire.

Valentin est mort.

Il est notre symbole et il est de notre devoir de lui rendre hommage afin que sa vie – trop courte – serve à notre avenir.

C’est à cela que nous nous engageons, Valentin.

Le Souvenir Français est fier de ce que tu étais.

Le Souvenir Français portera ta mémoire ».

 

 

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Publié le 11 Mars 2023

Le carré militaire indochinois de Colombes.

De 1945 à 1954, plusieurs centaines de milliers de soldats de l’Union française ont pris part à la guerre d’Indochine. Celle-ci fut à la fois une guerre civile, une guerre révolutionnaire et un temps fort de l’affrontement Est-Ouest. Malgré un éphémère redressement opéré au début des années 1950, sous l’impulsion du général Jean de Lattre de Tassigny, la France, soutenant à bout de bras ce conflit lointain, joue son va-tout à Dien-Bien-Phu, où elle livre sa dernière grande bataille au XXe siècle.

Au cours de cette guerre, le Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient (CEFEO) de l’Union française a perdu près de 75.000 hommes dont plus de 20.000 Français. Les restes de ces soldats ont été rapatriés pendant le conflit (carrés militaires de corps restitués) ou bien après (ils se trouvent au Mémorial de la guerre d’Indochine à Fréjus).

Dans les Hauts-de-Seine, la ville de Colombes est la seule à avoir formé un carré militaire des corps restitués, dans son cimetière, dédié aux Morts pour la France en Indochine. Ceci est d’autant plus à souligner que dans d’autres communes, par décision politique, le nom « Indochine » n’était pas inscrit. Les autorités locales lui préférant le terme « d’Extrême-Orient ».

Ce carré militaire comporte six tombes. Il s’agit de :

  • René Andry, né le 5 juin 1922 à Paris ; sapeur dans une brigade du génie. Mort pour la France le 28 octobre 1946 à Dalat.
  • Louis Bornet, né le 21 avril 1913 à Paris. Mort pour la France le 17 mai 1947 à Louang-Prabang au Laos.
  • Jacques Cottin, né le 10 janvier 1927 à Colombes ; sergent au 31e Bataillon de marche de Tirailleurs Sénégalais, créé en Indochine en 1949. Mort pour la France le 8 avril 1954 à Bao Trai en Cochinchine, tué à l’ennemi.
  • Gérard Fournier, né le 6 septembre 1932 à Asnières-sur-Seine ; brigadier au 8e Groupe d’Escadrons de Spahis Algériens Portés. Mort des suites de ses blessures, pour la France, le 25 octobre 1952 à l’hôpital Lanessan.
  • Jacques Pierre, né le 24 octobre 1930 à Colombes ; brigadier-chef au 8e régiment de Spahis Algériens. Tué à l’ennemi le 11 juin 1954 à Dao-Dien, dans le Tonkin (nord Vietnam).
  • René Robert, né le 29 janvier 1927 à Lyon ; marsouin au Bataillon d’Infanterie Coloniale de Saïgon. Mort des suites de ses blessures le 17 mai 1948 à l’hôpital Le Flem à Cholon (Saïgon).

 

 

Sources :

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Publié le 25 Février 2023

Au lieutenant Legroux, de Colombes.

Gérard Legroux nait le 23 septembre 1932 à Colombes dans les Hauts-de-Seine.

Lieutenant de réserve, il rejoint la première batterie du 47e régiment d’artillerie pour la guerre en Algérie. Puis il intègre un commando de chasse, formé avec une compagnie du 1/47, qui s’illustre brillamment sous le nom de commando de chasse Kimono 21.

Les commandos de chasse sont des unités militaires  créées en 1959. Leur but consiste à mener des opérations de contre-guerilla et démanteler les katibas (unité algériennes) hostiles à la présence française en Algérie. Il s'agit, dans le cadre du Plan Challe, de mettre sur pied des unités mobiles, héliportées, capables d'exploiter sur le champ des renseignements pour harceler, traquer et mettre hors d'état de nuire les groupes rebelles déjà affaiblis par la bataille des Frontières. Les commandos de chasse seront dissous en avril et mai 1962.

 

Blessé après 46 mois de campagne lors d’un coup de main près de Nelsonbourg, au sud de Médéa, le lieutenant Legroux décède à l’hôpital militaire Maillot le 23 août 1960. Il est enterré dans le carré militaire du cimetière de Colombes.

Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, le lieutenant Legroux était aussi tituaire de la Croix de la valeur militaire et avait reçu trois citations à l’ordre de la division.

 

Sources :

http://www.memorialgenweb.org

Informations de Stéphane Protois et de Gilles Gauthier.

Encyclopédie Wikipédia.

Le commando de chasse Kimono 21 part en opérations.

Le commando de chasse Kimono 21 part en opérations.

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