Publié le 25 Octobre 2023

A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.

42 élèves du collège Yves du Manoir de Vaucresson se sont rendus vendredi 20 octobre 2023 sur les sites et musées de la batterie de Merville et du pont de Pegasus-Bridge.

Ces jeunes étaient accompagnés par leur professeur d'histoire, M. Blondet, et deux collègues et par Philippe Levesque, président des Anciens Combattants, Alain Goussard du Souvenir Français et Monsieur Froideval, maire-adjoint en charge des Finances, de la Prévention et des Commémorations.

 

La batterie de Merville.

La batterie de Merville est l’une des batteries côtières du mur de l’Atlantique, construite par l’armée allemande et des Français réquisitionnés, pendant la Seconde Guerre mondiale. Située sur la commune de Merville dans la Calvados (cf carte ci-après), à 2 km de la mer et orientée vers la baie de l’Orne, elle fut désignée par le haut commandement allié comme l’un des objectifs prioritaires et vitaux du débarquement de Normandie : dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, elle sera l’objet d’un inimaginable assaut, et sa prise par 150 hommes du 9e bataillon des parachutistes britanniques (6e division aéroportée) est l’un des exploits du Jour J.

A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.
A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.
Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge (pont Pégasus) est le nom qu’a reçu, après les opérations dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le pont de Bénouville en l’honneur des parachutistes britanniques dont le cheval ailé Pégase était l’emblème. Le pont est inauguré, avec son nom de guerre, le 11 mars 1945. Sa prise de contrôle est un des hauts faits du Jour J.

En 1994, l’original a été remplacé par un nouveau pont, d’aspect similaire, mais plus long.

 

 

Sources :

  • Eléments et crédit photographique Vaucresson par le comité du SF local.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Olivier RichardPEGASUS 1944 : La 6th Airborne de la Normandie à la Baltique, Rouen, Editions de Rameau, 2014.

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Publié le 16 Octobre 2023

Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.

Ce samedi 14 octobre 2023 s’est tenu à Puteaux le congrès départemental du Souvenir Français.

Accueillis par Jean-Marie Ballet, 3e adjoint au maire de Puteaux et Marianne Blondy, présidente du comité local, le colonel Claude Guy, délégué général et les représentants de plus d’une quinzaine de comités des Hauts-de-Seine ont échangé dans le cadre de ce congrès.

Claude Guy a ouvert la séance par un mot de remerciement à la ville de Puteaux et sa municipalité puis a demandé une minute de silence pour les adhérents disparus cette année et les victimes du terrorisme.

Il a ensuite salué la nomination de quatre nouveaux présidents de comités :

  • Fabien Barreiro pour Antony.
  • Benoît Houlon pour Ville d’Avray.
  • Thierry-Jacques Laurent pour Sceaux.
  • Martial Bellier pour Le Plessis Robinson.

 

Rapport moral :

Le délégué général a été présent à 71 événements au cours de l’année écoulée, parmi lesquels il convient de citer : le dépôt d’un drapeau au lycée Saint-Nicolas d’Issy-les-Moulineaux ; l’hommage aux résistants morts en 1943 (Clichy et Puteaux) ; l’hommage à Auguste Thin (Asnières) ; la cérémonie sur la tombe de Marie Potvin, Juste parmi les nations à Chatenay-Malabry ; le renouvellement du dépôt d’un drapeau au CMJ de Rueil-Malmaison ; le Printemps des cimetières à Suresnes ; le rallye citoyen ; le centenaire de l’American Battle Monument à l’Escadrille Lafayette à Marnes-la-Coquette ; la cérémonie aux Juste de France à Antony ; le dépôt d’un drapeau au collège Henri Dunant de Rueil…

 

Rappels pour les finances :

  • Le montant de la cotisation reste à partir de 10 € ; membre bienfaiteur à partir de 50 € ; cotisation jeunes (13 à 25 ans) pour 5 €.
  • L’abonnement à la revue est de 10 € pour les adhérents et de 20 € pour les non-adhérents.
  • Cotisation pour les associations affiliées : de 20 à 100 € selon le nombre d’adhérents.
  • Reçus fiscaux à partir de 20 € de cotisation (la revue n’entre pas dans le cadre du reçu fiscal).

 

Congrès national à Chartres :

  • A Chartres, lieu du congrès national de 2023, pratiquement tous les délégués généraux de France (94 sur 96) étaient présents ainsi que 17 représentants de délégations à l’étranger.
  • Le thème principalement abordé à l’occasion de ce congrès a été l’enracinement du Souvenir Français avec des baisses d’effectifs. L’association compte 74.906 adhérents à jour de cotisation. Un point positif : 35 comités ont été créés (sur 1.500 existants) et de plus en plus la presse régionale relaie les événements auxquels participe l’association ou dont elle est à l’origine.

 

Activités nationales et communication :

  • 53 184 tombes ont été rénovées ou sont veillées par le SF (+13 000 au cours de l’année écoulée) ; 350 tombes sont géolocalisées (+240) ; 2742 stèles et monuments sont gérés (+ 330).
  • 427 colloques et expositions ont été organisés par le SF en France en 2022.
  • 18 dépôts de drapeaux dans les établissements scolaires.
  • La prochaine quête nationale se déroulera du 28 octobre au 2 novembre 2023.

 

Duplication des activités au niveau local :

  • Bien participer à toutes les cérémonies officielles ; elles sont nombreuses et même si le SF milite pour une refonte avec quelques dates uniquement, il convient d’être présent le plus souvent possible.
  • Cocarde : à disposer sur les tombes dont chaque comité a l’assurance que ladite tombe est bien en déshérence ; à partir de ce moment-là, le SF est bien responsable de l’entretien de la sépulture.
  • Dépôt de drapeaux : drapeaux à rechercher auprès de comités locaux d’associations dissoutes au niveau national.
  • Les voyages scolaires peuvent être subventionnés mais le SF a vocation à aider et ne pas prendre en charge la totalité de la dépense ; il conviendra de demander à l’établissement scolaire de devenir membre du comité.

 

Gestes mémoriels pour l’année à venir :

  • Octobre : opération Diodon au Liban et le Drakkar (40e anniversaire).
  • Novembre : les 11 novembre 1923 (allumage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe) et 1943 (défilé de Résistants à Oyonnax).
  • Décembre : le Souvenir Français.
  • Janvier : la musique dans la guerre.
  • Février : Manouchian et les fusillés de l’Affiche rouge.
  • Mars : les femmes exécutées par la Gestapo.
  • Avril : les combattants coloniaux.
  • Mai : la bataille de Diên-Biên-Phù.
  • Juin : les « reconstituteurs » (reconstitutions historiques).
  • Juillet : les sportifs morts pour la France.
  • Septembre : les Harkis.
  • Octobre : la Libération de 1944 (sortie du bulletin national « Les 100 » pour 1944).

 

Récompenses :

Avant une cérémonie en l’église Sainte-Mathilde, ou les congressistes ont été remarquablement accueillis par le Père Hugues Morel d’Arleux et le traditionnel déjeuner, des récompenses ont été remises aux adhérents suivants : Christian Paris et Thomas Gestin pour Puteaux ; Guy Denes pour Antony et Frédéric Rignault pour Issy-les-Moulineaux.

La délégation des Hauts-de-Seine du Souvenir Français ainsi que les représentants des comités ont tenu à remercier vivement toutes celles et ceux qui ont œuvré pour que ce congrès puisse se dérouler dans des conditions optimums, à commencer par l’ensemble des employés de la municipalité.

 

Retrouvez ci-dessous les photographies de l’événement.

 

Texte et crédits photographiques : F. RIGNAULT

Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.

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Publié le 10 Octobre 2023

La réunion des Présidents : cru 2023.

Le samedi 30 septembre 2023, pour la quinzième année consécutive à la Maison du Combattant d’Issy-les-Moulineaux, s’est déroulée la traditionnelle réunion des présidents (et trésoriers) des comités du Souvenir Français (SF) des Hauts-de-Seine.

 

Le colonel Guy, délégué général pour notre département, a d’abord salué la mémoire des présidents disparus au cours de l’année 2022 :

 

  • Jean-Claude Leleux, président du Plessis-Robinson.
  • Jeannine Laurent, qui fut présidente de Levallois-Perret pendant des dizaines d’années.
  • Michel Gander, président d’Antony.
  • Den Marais-Hayer, qui fut longtemps présidente de Puteaux.

 

Puis il a cité les nouveaux arrivés :

  • Martial Bellier au Plessis-Robinson.
  • Thierry-Jacques Laurent à Sceaux.

 

Ensuite le colonel Guy a abordé les points suivants :

 

  • Finances :
    • Le montant de la cotisation reste à partir de 10 € ; membre bienfaiteur à partir de 50 € ; cotisation jeunes (13 à 25 ans) pour 5 €.
    • L’abonnement à la revue est de 10 € pour les adhérents et de 20 € pour les non-adhérents.
    • Cotisation pour les associations affiliées : de 20 à 100 € selon le nombre d’adhérents.
    • Reçus fiscaux à partir de 20 € de cotisation (la revue n’entre pas dans le cadre du reçu fiscal).

 

  • Activités nationales et communication :
    • 53 184 tombes ont été rénovées ou sont veillées par le SF (+13 000 au cours de l’année écoulée) ; 350 tombes sont géolocalisées (+240) ; 2742 stèles et monuments sont gérés (+ 330).
    • 427 colloques et expositions ont été organisés par le SF en France en 2022.
    • 18 dépôts de drapeaux dans les établissements scolaires.
    • La prochaine quête nationale se déroulera du 28 octobre au 2 novembre 2023.
  • Duplication des activités au niveau local :
    • Bien participer à toutes les cérémonies officielles ; elles sont nombreuses et même si le SF milite pour une refonte avec quelques dates uniquement, il convient d’être présent le plus souvent possible.
    • Cocarde : à disposer sur les tombes dont chaque comité a l’assurance que ladite tombe est bien en déshérence ; à partir de ce moment-là, le SF est bien responsable de l’entretien de la sépulture.
    • Dépôt de drapeaux : drapeaux à rechercher auprès de comités locaux d’associations dissoutes au niveau national.
    • Les voyages scolaires peuvent être subventionnés mais le SF a vocation à aider et ne pas prendre en charge la totalité de la dépense ; il conviendra de demander à l’établissement scolaire de devenir membre du comité.
  • Gestes mémoriels pour l’année à venir :
    • Octobre : opération Diodon au Liban et le Drakkar (40e anniversaire).
    • Novembre : les 11 novembre 1923 (allumage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe) et 1943 (défilé de Résistants à Oyonnax).
    • Décembre : le Souvenir Français.
    • Janvier : la musique dans la guerre.
    • Février : Manouchian et les fusillés de l’Affiche rouge.
    • Mars : les femmes exécutées par la Gestapo.
    • Avril : les combattants coloniaux.
    • Mai : la bataille de Diên-Biên-Phù.
    • Juin : les « reconstituteurs » (reconstitutions historiques).
    • Juillet : les sportifs morts pour la France.
    • Septembre : les Harkis.
    • Octobre : la Libération de 1944 (sortie du bulletin national « Les 100 » pour 1944).

 

Rendez-vous à Puteaux le samedi 14 octobre pour le congrès départemental.

La réunion des Présidents : cru 2023.
La réunion des Présidents : cru 2023.
La réunion des Présidents : cru 2023.

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Publié le 24 Septembre 2023

Claude Guy, à Clichy, le 9 février 2023, pour l’anniversaire de la création de la Médaille de la Résistance (devant la tombe d’André Brechet, guillotiné par ordre de Pétain en 1941).

Claude Guy, à Clichy, le 9 février 2023, pour l’anniversaire de la création de la Médaille de la Résistance (devant la tombe d’André Brechet, guillotiné par ordre de Pétain en 1941).

C’est par deux séries de gestes mémoriels que le Souvenir-Français des Hauts-de-Seine a mis à l’honneur des résistants pour la plupart fusillés au Mont-Valérien avant d’être dispersés dans les cimetières de la région parisienne.

Les premiers gestes mémoriels se déroulèrent au printemps avec le comité d’Asnières-Clichy le jour même de la création il y a 80 ans de cette médaille voulue par le général De Gaulle.

« Reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940 », tel est le but de cette médaille dont l’octroi est encore ouvert aujourd’hui.

La seconde série de gestes mémoriels prit place aux portes de l’automne dans le cimetière ancien de Puteaux. C’est à chaque fois avec beaucoup de solennité et d’émotion que fut rappelé la courte vie et l’engagement de ces résistants qui, par leur audace puis leur sacrifice, permirent à la France de recouvrer cette Liberté qui nous est si chère.

À Clichy comme à Puteaux, le rappel des destins individuels mobilisa nos comités bien sûr mais aussi les municipalités, les associations amies, les enseignants et surtout les jeunes collégiens ou membres de conseils communaux des jeunes.

À chaque fois, la même volonté de porter et de transmettre des mémoires qui sans ces gestes symboliques pourraient tomber dans l’oubli.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine.

 

 

PS : les clichés ci-dessous représentent la Médaille de la Résistance, Claude Guy à Clichy, des collégiens aux cimetière de Puteaux et de Clichy (de noir vêtus).

2023 est aussi l’anniversaire de la création de la Médaille de la Résistance.
2023 est aussi l’anniversaire de la création de la Médaille de la Résistance.
2023 est aussi l’anniversaire de la création de la Médaille de la Résistance.
2023 est aussi l’anniversaire de la création de la Médaille de la Résistance.

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Publié le 3 Septembre 2023

Au maréchal-des-logis Mercier, de Levallois-Perret.

Rémy Mercier est né à Saint-Samson dans le département de la Mayenne, le 17 mai 1938. Employé de banque à Levallois-Perret, Rémy Mercier est appelé en Algérie. Intégré au 4e régiment de dragons, il meurt le 24 août 1960, à l’âge de 22 ans, dans un accident alors qu’il est de service.

Son livret militaire comporte la mention suivante : « En service commandé à El Arous, au retour d’une mission de ravitaillement, grièvement atteint de brûlures par suite de l’incendie sur une plateforme d’un camion d’où il a sauvé la totalité du personnel, victime de son dévouement ». Il reçoit la Médaille militaire.

Le maréchal-des-logis Mercier est enterré auprès de ses parents, dans le cimetière de Saint-Samson.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Samson, sur la plaque commémorative Indochine et Algérie et dans la crypte du Monument aux Morts de la ville de Levallois-Perret, où il résidait, et sur le mémorial départemental AFN de Nanterre.

 

Sources :

http://www.memorialgenweb.org

Informations de Stéphane Protois et de Bernard Butet.

Encyclopédie Wikipédia.

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Publié le 16 Août 2023

Guy Hémery de Clamart et les fusillés de la cascade de Boulogne.

Le 16 août 1944, 35 jeunes gens, âgés de 18 à 22 ans, sont fusillés derrière l’étang du Réservoir, après être tombés dans un traquenard qui aboutit à leur arrestation. Ils appartiennent à cinq organisations différentes : membres des Forces françaises de l'intérieur, francs-tireurs et partisans de la ville de Chelles, membres de l'Organisation civile et militaire de la jeunesse, Jeunes Chrétiens Combattants et membres du réseau Turma Vengeance. Tous veulent participer à la libération de Paris (25-26 août). Ils acceptent une mission de transport d'armes proposée par un soi-disant agent de l'Intelligence Service. C'est sans armes qu'ils se rassemblent à un rendez-vous place des Ternes. A peine arrivés sur place, ils sont encerclés par la Gestapo puis conduits au siège de celle-ci où ils sont gardés et interrogés jusque vers 22 heures, avant d'être emmenés à la Cascade et fusillés.

 

Les 35 fusillés.

  1. Fernand Bellenger (JCC)
  2. Jacques Bernard (OCM)
  3. Roger Bernard (OCM)
  4. Pierre Bezet (Turma-Vengeance)
  5. Charles Birette (Turma-Vengeance)
  6. Henri Blanchet (Turma-Vengeance)
  7. Claude Bouvelle (FFI)
  8. Paul Buchaillot (FFI)
  9. Robert Chalard (FFI)
  10. Raymond Counil (FFI/FTP)
  11. Jacques Delporte (Turma-Vengeance)
  12. Jean Desfarges (JCC)
  13. Arthur de Smet (Turma-Vengeance)
  14. Marcel Douret (FFI/FTP)
  15. Jean-Pierre Dudraisil-Élie (JCC)
  16. René Faugeras (FFI/FTP)
  17. Bernard Gante (FFI/FTP)
  18. John Gay (JCC)
  19. Maurice Guilbert (FFI/FTP)
  20. Guy Hémery (OCM)
  21. Franck Hemon (FFI/FTP)
  22. Michel-Henri Huchard (JCC)
  23. Georges Lorioz (FFI)
  24. Robert Magisson (FFI/FTP)
  25. Jacques Restignat (JCC)
  26. Pierre Rouillon (JCC)
  27. Pierre Sarrabayrouse (JCC)
  28. Jacques Schlosser (Turma-Vengeance)
  29. Maurice Thibairenq (JCC)
  30. Georges Trapletti (FFI/FTP)
  31. Luigi Vannini (FFI/FTP)
  32. Roland Verdeaux (Turma-Vengeance)
  33. Gabriel Verdier (FFI/FTP)
  34. Jean Veron (FFI)
  35. Pierre Weczerka (Turma-Vengeance)

 

Hommages.

Dès 1945, une souscription publique est lancée : elle donne lieu à la construction d’un monument commémoratif (voir photographie), autorisé par une délibération du conseil municipal de Paris. Tous les noms des victimes sont gravés ; non loin se trouve un chêne. Il porte des traces de balles et l’inscription : « Passants, respectez ce chêne : il porte les traces de balles qui ont tué nos martyrs ».

Le 16 mai 2007, jour de son investiture, le président Nicolas Sarkozy vient s’y recueillir. Chaque année de nombreuses associations, dont évidemment Le Souvenir Français, et des patriotes viennent rappeler cet acte barbare et honorer la mémoire des fusillés.

 

Au cinéma.

Cet épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale est une scène du film de René Clément : « Paris brûle-t-il ? » : Jean-Louis Trintignant joue le rôle de l’agent double qui piège les résistants (Michel Sardou et Patrick Dewaere font de la figuration comme résistants).

 

Guy Hémery.

Guy Hémery nait à Clamart le 12 mai 1923. Etudiant, il est alors le responsable régional de l’OCM (Organisation civile et militaire – mouvement résistant créé dès décembre 1940 et qui sera l’une des sept organisations constitutives du Conseil National de la Résistance en 1943).

Guy Hémery n’en est pas à son coup d’essai : il a été l’un des étudiants qui ont défié l’occupant nazi, place de l’Etoile, le 11 novembre 1940. Arrêté à Toulouse en 1942 pour faits de résistance, il s’est évadé en octobre 1943. Au printemps 1944, Hémery fait partie de ceux qui rencontrent le capitaine Jack, qui se fait passer pour un officier anglais, alors qu’il s’agit de Guy Glèbe d’Eu, membre français de la Gestapo. Les supérieurs d’Hémery le mettent en garde : une livraison de plusieurs tonnes d’armes est suspecte. Il ne faut pas aller au rendez-vous de Jack. Mais Hémery n’écoute que la fougue de sa jeunesse et tombe dans le piège…

Réfugié au Danemark, Eu sera arrêté en décembre 1945, remis à la police française qui le condamnera en avril 1949. Il sera fusillé le 20 avril suivant au fort de Montrouge. Il avait dénoncé plus d’une centaine de résistants…

 

Sources :

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Publié le 11 Août 2023

L’ancienne présidente du comité de Puteaux s’en est allée.

Le 8 août dernier, Den Marais-Hayer s’est éteinte après 74 années d’une vie commencée en Allemagne, en zone française d’occupation, et poursuivie à Puteaux.

Comme l’a conté son fils Paul, dans un hommage empli d’émotion et de souvenirs, elle faisait partie des 60.000 enfants d’Allemagne et d’Autriche sauvés des tourments par la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Puteaux devint sa ville d’attache, « sa bulle de sécurité, sa carapace, son royaume », le lieu de sa vie professionnelle et celui de son épanouissement sportif, à travers la pratique du vélo et les différents degrés fédéraux d’entraîneur obtenus.

Mais pendant plus de 15 ans, elle fut également présidente du comité du Souvenir Français de cette ville. Elle se vit d’ailleurs remettre le 13 octobre 2012, la médaille d’or avec bélière laurée de notre association mémorielle.

En 2017, elle céda son poste à une nouvelle équipe pour que le Souvenir Français, notamment à Puteaux, puisse, au-delà des contraintes nouvelles et du seul monde combattant, entrer dans la modernité et poursuivre son action entreprise il y a plus de 135 ans.

 

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine

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Publié le 7 Juillet 2023

A Léon Gautier, dernier survivant du commando Kieffer.

Léon Gautier nait à Rennes le 27 octobre 1922. Apprenti carrossier au début de la guerre, il s’engage à 17 ans dans la Marine, seule arme à l’accepter alors qu’il est mineur.

Il est affecté à des missions de défense du port de Cherbourg. Puis, embarqué sur le Courbet, il débarque à Portsmouth. Peu après son arrivée sur le sol anglais, il apprend l’existence de la France libre, qu’il décide de rejoindre à Londres. Le 14 juillet 1940, Léon Gautier est du défilé des soldats français devant le général de Gaulle et le roi George VI. Par la suite, il effectue des missions dans l’océan Atlantique puis en Afrique et au Moyen-Orient.

En 1943, volontaire pour intégrer un des commandos du lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer, il part s’entraîner à Achnacarry en Ecosse. Le 6 juin 1944, il débarque avec son unité sur la plage Sword, commune de Colleville (devenue Colleville-Montgomery). Les objectifs consistant à prendre le central téléphonique et le bunker de Ouistreham, pour ensuite atteindre le Pegasus Bridge. Léon Gautier est alors l’un des 177 membres des commandos Kieffer. Durant 78 jours, il va participer à la libération de la Normandie. Blessé à la cheville, il ne poursuit pas l’aventure aux Pays-Bas (terrible bataille de la Chaussée de Walcheren).

Démobilisé après la guerre, il épouse Dorothy Banks, une Britannique du corps des transmissions qu’il avait rencontrée à son arrivée en Angleterre. Ils auront deux enfants. Le couple rejoint la Grande-Bretagne et Léon Gautier reprend son travail de carrossier. Métier qu’il va exercer un temps en Afrique pour le compte de la Compagnie française de l’Afrique occidentale.

A la retraite, Léon Gautier s’installe à Ouistreham, non loin de là où il débarqua en 1944, et passe une grande partie de son temps entre le Devoir de Mémoire, notamment auprès des écoles, et la gestion du musée du N°4 Commando, en tant que président de l’Amicale des anciens du Commando Kieffer.

A compter du 17 avril 2021, date de la mort d’Hubert Faure, il est le dernier membre du Commando Kieffer encore en vie. En 2019, le président Macron le place à l’honneur à l’occasion du 75e anniversaire du Débarquement.

Le 3 juillet 2023, Léon Charles Alexandre Gautier meurt à l’âge de 100 ans. Ses obsèques sont célébrées ce jour, vendredi 7 juillet, avec un hommage national et en présence de nombreuses personnalités dont le Président de la République.

 

Le commando Kieffer.

L’expression « commandos Kieffer » désigne a posteriori les soldats du 1er bataillon de Fusiliers Marins Commandos (1er BFMC), créé au printemps 1942 en Angleterre par la France libre du général de Gaulle. Le commandant de l’unité est Philippe Kieffer. Intégré à la Special Service Brigade, dans le commando interallié n°10, l’unité est détachée dans le commando britannique n°4 au Jour J. Les 177 soldats français de l’unité sont nos seuls compatriotes à fouler le sol de la mère-patrie en ce 6 juin 1944.

Ce jour-là, l’unité perd 10 tués ; 10 autres le sont quelques jours plus tard dans le cadre de la bataille de Normandie. Seuls 24 hommes sur 177 sortiront de cette bataille sans blessures.

A l’issue de celle-ci, le commando est envoyé aux Pays-Bas. Considérée comme unité alliée, placée sous commandement britannique, les survivants ne recevront la Légion d’honneur que soixante ans plus tard. Les commandos marine de la Marine nationale et le commando Kieffer, nouvelle unité créée en 2008, sous les héritiers du 1er bataillon de fusiliers marins commandos.

 

A Léon Gautier, dernier survivant du commando Kieffer.

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Publié le 12 Juin 2023

Le Comité de Vaucresson à la Caverne du Dragon.

Le 8 juin dernier, 50 élèves de 3e du collège Yves-du-Manoir sont partis en voyage pédagogique sur le Chemin des Dames.

En compagnie de leur professeur d’histoire et des présidents des associations des Anciens Combattants et du Souvenir Français, Messieurs Levesque et Goussard, sans oublier le drapeau de la classe défense, remis par le souvenir Français. Les élèves ont été particulièrement intéressés par les sites parcourus sur cette zone de combats très meurtriers d’avril à juin 1917. Avec entre autres : les cimetières militaires, les monuments des Basques, des tirailleurs Sénégalais, d’Apollinaire, des chars de Berry au Bac pour la première utilisation de chars Français et bien sûr l’ancien village de Craonne et enfin la caverne du Dragon qui abrite le musée du Chemin des Dames.

La localisation de cette route départementale de l’Aisne est depuis l’antiquité un endroit stratégique et un lieu de mémoire. Elle a été le théâtre de nombreux combats dont l’offensive Nivelle de 1917, qui fut un échec sanglant de 200.000 morts en deux mois malgré le courage des soldats et qui provoqua des mouvements de désobéissance et de mutineries résumés par la chanson de Craonne.

Ce devoir de mémoire est très important afin que les jeunes se rendent compte sur les sites, de l’importance du sacrifice de leurs aïeux.

 

Alain GOUSSARD

Président du Comité de Vaucresson du Souvenir Français.

 

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Publié le 6 Juin 2023

En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.

 

En ce premier jour de juin, sous un soleil d'une grande générosité, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine s'est déroulé dans l'écrin de verdure qui met en valeur de manière sublime le monument dédié à l’escadrille Lafayette, à Marnes la Coquette.

Après une journée ponctuée d’ateliers, de découvertes, d’efforts physiques, les nombreux élèves accompagnés de plusieurs professeurs se retrouvèrent pour une petite cérémonie d’hommage à ces pilotes américains qui vinrent en 1916 se mettre à la disposition de leurs camarades français pour conduire à la victoire de 1918.

Le marquis Lafayette fut un héros français de la guerre d’indépendance américaine ; les pilotes américains de l’escadrille qui se donnèrent comme emblème une tête de Sioux furent des héros de la Première guerre mondiale.

Le magnifique monument restauré il y a quelques années avec le concours du Souvenir-Français porte dans sa pierre et ses entrailles cette mémoire franco-américaine.

Pour ne jamais oublier cette alliance, la bannière étoilée américaine et le drapeau français flottent côte à côte.

Cette année, un moment d’émotion vint sublimer la cérémonie. En effet, le colonel Meunier, adjoint au délégué militaire départemental et grand organisateur ou coordonnateur de tant de rallyes citoyens se vit remettre par le surintendant Stadler « the Meritorious public service medal » en remerciements des efforts déployés depuis près de dix années au profit d’une citoyenneté et d’une mémoire partagées.

Vint alors le temps des récompenses pour les équipes gagnantes dont celle qui se vit remettre par le délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine, la très belle et enrichissante bande dessinée consacrée à un grand soldat et académicien « avec le maréchal Juin ».

Le retour au foyer des uns et des autres fut symbolisé par un lâcher de pigeons qui retrouvèrent d’un battement d’aile le chemin de leur nid au Mont-Valérien.

 

 

Claude Guy, délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine.

En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.
En ce premier jour de juin, le rallye citoyen des Hauts-de-Seine.

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