Publié le 25 Février 2023

Au lieutenant Legroux, de Colombes.

Gérard Legroux nait le 23 septembre 1932 à Colombes dans les Hauts-de-Seine.

Lieutenant de réserve, il rejoint la première batterie du 47e régiment d’artillerie pour la guerre en Algérie. Puis il intègre un commando de chasse, formé avec une compagnie du 1/47, qui s’illustre brillamment sous le nom de commando de chasse Kimono 21.

Les commandos de chasse sont des unités militaires  créées en 1959. Leur but consiste à mener des opérations de contre-guerilla et démanteler les katibas (unité algériennes) hostiles à la présence française en Algérie. Il s'agit, dans le cadre du Plan Challe, de mettre sur pied des unités mobiles, héliportées, capables d'exploiter sur le champ des renseignements pour harceler, traquer et mettre hors d'état de nuire les groupes rebelles déjà affaiblis par la bataille des Frontières. Les commandos de chasse seront dissous en avril et mai 1962.

 

Blessé après 46 mois de campagne lors d’un coup de main près de Nelsonbourg, au sud de Médéa, le lieutenant Legroux décède à l’hôpital militaire Maillot le 23 août 1960. Il est enterré dans le carré militaire du cimetière de Colombes.

Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, le lieutenant Legroux était aussi tituaire de la Croix de la valeur militaire et avait reçu trois citations à l’ordre de la division.

 

Sources :

http://www.memorialgenweb.org

Informations de Stéphane Protois et de Gilles Gauthier.

Encyclopédie Wikipédia.

Le commando de chasse Kimono 21 part en opérations.

Le commando de chasse Kimono 21 part en opérations.

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Publié le 19 Février 2023

Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.

Le jeudi 9 février dernier, 80 ans exactement après la création de la médaille de la Résistance française le 9 février 1943 par le général de Gaulle, se tenait à Clichy une importante cérémonie commémorative.

Elle consistait à l’initiative du Souvenir Français à rendre hommage à des martyrs clichois, fusillés, massacrés ou guillotinés comme le fut André Bréchet en août 1941 auquel le Souvenir-Français consacra un article dans sa revue « aux cent » de l’année.

Avec cette médaille, le chef de la France combattante voulait « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l'Empire et à l'étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l'ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940 ».

Et c’est bien de cela dont il s’agissait devant le carré rénové par la ville des huit résistants qui contribuèrent au prix de leur propre vie à ouvrir les chemins vers la liberté recouvrée.

En présence du maire de la ville, d’une conseillère départementale, des membres du comité de Asnières-Clichy, d’un détachement de la BSPP – André Bréchet fit en 1920 son service militaire dans le corps des sapeurs-pompiers de Paris qu’il rejoignit plus tard comme sergent en 1940 – des représentants des familles de fusillés et des descendants de la résistance intérieure et de la France libre, la cérémonie commença par des évocations lourdes de sens.

On retiendra celle des élèves du collège Jean Macé de Clichy qui fut le premier établissement à recevoir la garde d’un drapeau de « Rhin et Danube », leur lecture émouvante de la dernière lettre d’André Bréchet à sa femme et à ses enfants.

Ces jeunes élèves ont ensuite déposé, dans la tradition de notre association mémorielle, un bouquet simple mais fort de symbole sur chacune des tombes avant la sonnerie aux morts, la Marseillaise et le chant des Partisans.

 

 

Claude Guy, délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts-de-Seine.

Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.
Très belle et riche cérémonie à Clichy la Garenne.

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Publié le 26 Janvier 2023

Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.

En ce 24 janvier 2023, les élèves filles et garçons d’une belle classe de première font assemblée au cœur du lycée « La Salle Saint-Nicolas » d’Issy les Moulineaux.

Ils sont là, toutes et tous silencieux, attentifs, curieux et respectueux. Ils savent qu’ils vont recevoir la garde du drapeau d’une association dissoute. Ils pourront lui redonner vie en le prenant en charge et en le faisant flotter au vent lors des commémorations importantes comme celles du 8 mai et du 11 novembre.

Délégué général pour les Hauts de Seine, il me revient de présenter notre association mémorielle « Le « Souvenir-Français », de rappeler ses 135 ans d’existence et sa volonté de sauvegarder les tombes des « Morts pour la France », y compris familiales, lorsqu’elles sont en déshérence. Il est bon de dire ou de rappeler que notre association est l’héritière de « Rhin et Danube » qui portait la mémoire de la 1ère armée, celle qui libéra en 1944-1945 une grande partie de la France, de Toulon à Colmar, poursuivant son épopée jusqu’à Ulm sur la rive du Danube.

Puis c’est l’instant de la remise solennelle de ce drapeau de « l’Union des Déportés, Internés et Victimes de Guerre ».

L’émotion s’élève jusqu’au regard d’André Rabartin qui a porté si longtemps ce drapeau et qui l’abaisse pour que le délégué général lui décerne la cravate de notre association mémorielle avant de le confier à une garde de trois élèves. À cet instant, ces futurs citoyens responsables prennent conscience, comme l’a rappelé le directeur de l’établissement, de l’honneur qui leur est fait et de la parcelle d’Histoire qui repose dans les plis de ce drapeau.

Dans l’assistance, outre les encadrants de ces élèves devenus des gardiens et des porteurs de Mémoire, on note la présence de membres du comité local du Souvenir-Français et de Madame Hélary-Olivier qui représente le maire de la ville. Elle résume parfaitement l’importance et la portée de ce moment de partage et de transmission.

L’heure est venue de signer la convention qui unit désormais le lycée et le « Souvenir-Français » avant que des échanges entre jeunes et anciens aient lieu autour d’un rafraîchissement.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine.

 

Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.
Les élèves d’un grand lycée isséen reçoivent la garde d’un drapeau.

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Publié le 18 Janvier 2023

Marcel Jaurant-Singer, de Sèvres, dernier SOE français.

Le SOE.

Juillet 1940. Le Premier ministre britannique, Winston Churchill, est à la recherche d’une manière de matérialiser l’une de ses saillies les plus célèbres : « Foutons le feu à l’Europe ! ». Il décide alors de créer le Special Operation Executive (SOE – Direction des Opérations Spéciales). Ce service a pour mission de soutenir les divers mouvements de résistance dans tous les pays en guerre contre l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Si en Europe, le nom de SOE est retenu, il prend celui de « Force 136 » en Asie où ses membres combattent les Japonais*.

Les modes opératoires sont les suivants : sabotages d’installations militaires allemandes dans les pays occupés ; assassinats de soldats ; déraillement de convois de troupes ; désinformation de l’ennemi. Les agents du SOE sont envoyés par tous les moyens et, sur place, prennent contacts avec les groupes de résistance ou parfois en suscitent même la création.

Mais les agents sont aussi là pour accompagner, ou ramener, des soldats, des résistants ou des personnalités comme Jean Moulin, Pierre Brossolette, Jean de Lattre de Tassigny ou encore André Dewravin.

Les agents du SOE sont recrutés parce qu’ils sont originaires du pays où ils vont œuvrer, et qu’ils parlent parfaitement anglais, et qu’ils sont prêts à tout pour remplir leur mission. Parmi les SOE français les plus célèbres, il convient de citer, entre autres, l’officier parachutiste Georges Bégué, Gerry Morel, Violette Szabo (se reporter sur l’article la concernant : https://www.souvenir-francais-92.org/2021/10/a-levallois-perret-hommage-a-une-grande-dame.html ), Georges Hiller, Pierre de Vomécourt, Jean Pierre-Bloch, bien entendu Robert Maloubier et Marcel Jaurant-Singer.

 

Marcel Jaurant-Singer.

Marcel Jauran-Singer nait le 27 mai 1921 à Neuilly-sur-Seine, au sien d’une famille profondément patriote. Dès 1940, les parents du jeune Marcel s’investissent dans la résistance.

Sa mère, Marie Jaurant, devient une permanente du réseau d’évasion VIC, sous le nom de « Germaine », alors que son père, Marcel Singer, est affecté à la censure des journaux financiers et des périodiques, ce qui lui permet d’avoir l’information « à la source ». Mais ne pouvant cacher son antipathie vis-à-vis du nazisme, il est interné d’abord à Châteauroux puis en Ardèche et enfin à Lyon. Là, il est logé dans une chambre par mesure de clémence car il sort d’une grève de la faim. Cette chambre est située au milieu de celles de policiers, souvent compréhensifs. Aussi le résistant peut-il recevoir et échanger des informations et des documents.

Le fils, Marcel Jaurant-Singer, poursuit quant à lui ses études et profite de fréquents déplacements entre Paris et Lyon pour acheminer des messages. Après plusieurs missions, le jeune homme rejoint Londres et entre au SOE afin d’y recevoir une formation de parachutiste, de saboteur et de radio-opérateur.

Dans la nuit du 2 au 3 mars 1944, Marcel est parachuté avec une vingtaine de conteneurs de matériels dans la région de Roanne en compagnie du chef du réseau Porthos-Mason implanté dans le Chalonnais. Il est hébergé chez différentes personnes et le 20 mars installe son premier poste radio à Bissey-sous-Cruchaud (Saône-et-Loire) chez un vigneron. Ainsi, il créé un réseau de stations radios et organise ses tournées à bicyclette.

Toujours aidé par des habitants particulièrement courageux, Marcel Jaurant-Singer forme des locaux au maniement des appareils ; sept opérateurs sont alors recrutés dans un centre technique de Vichy, qui rejoindront d’autres réseaux. La liaison avec Londres est constante. De plus, Marcel est chargé de petites missions militaires. En septembre 1944, Marcel repart pour Londres et passe du SOE britannique au BRAL (Bureau de Renseignements et d’Action de Londres) français, antenne du BCRA restée en Grande-Bretagne. Enfin il intègre la DST et la DGER.

Démobilisé en décembre 1945, il entame une carrière de haut fonctionnaire international, à l’Agence Interalliée des Réparations et Autorité de la Ruhr puis à la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier) avant de devenir diplomate au sein des ambassades de France à Berne puis à Ottawa. Il termine sa carrière en 1981.

Marcel Jaurant Singer meurt le 28 décembre 2022 dans la 102ème année. Il a été inhumé au cimetière de Sèvres le 5 janvier 2023 dans la stricte intimité familiale.

Il était le dernier survivant français du SOE.

 

Pour mémoire, le Souvenir Français avait réalisé un long entretien, par Marion Munch, de Marcel Jaurant-Singer, le 14 juin 2018, au siège de l’association. Vous pouvez retrouver l’intégralité des échanges sur ce document.pdf : https://le-souvenir-francais.fr/wp-content/uploads/2019/07/Entretien-avec-Marcel-Jaurant-Singer.pdf

 

Enfin, une association est très active pour la mémoire du SOE en France ; il s’agit Libre Résistance, installée à Villennes-sur-Seine : https://www.libreresistance.com/fr/accueil/

 

*- Sur ce site, plusieurs articles ont été écrits sur la Force 136. Parmi les Français les plus connus de ce service figuraient notre ami Bob Maloubier (SOE puis Force 136), le colonel Jean Sassi et l’écrivain Pierre Boulle.

 

Sources :

Encyclopédie Wikipédia.

Encyclopédie Larousse.

Les Amis de la Fondation de la Résistance.

Archives du Souvenir Français (siège).

Archives du Souvenir Français (Délégation générale des Hauts-de-Seine).

 

Crédits photographiques :

Site national du Souvenir Français : www.le-souvenir-francais.fr

Site Le Paratonnerre – www.leparatonnerre.fr

Site Youtube – www.youtube.com

Journal Suisse La Liberté – www.laliberte.ch

Site Wikipedia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Special_Operations_Executive

Marcel Jaurant-Singer, l'insigne des SOE et Churchill s'essayant à la mitraillette..
Marcel Jaurant-Singer, l'insigne des SOE et Churchill s'essayant à la mitraillette..
Marcel Jaurant-Singer, l'insigne des SOE et Churchill s'essayant à la mitraillette..
Marcel Jaurant-Singer, l'insigne des SOE et Churchill s'essayant à la mitraillette..

Marcel Jaurant-Singer, l'insigne des SOE et Churchill s'essayant à la mitraillette..

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Publié le 11 Janvier 2023

Remarquable cérémonie des vœux du Souvenir-Français

Pas moins de trois ministres en exercice dont celui aux Armées et deux autres en retraite, membres du Conseil d’administration de notre association mémorielle avaient fait en ce 10 janvier le déplacement pour recevoir et partager les vœux formulés par notre président général, Serge Barcellini.

Le recteur de l’académie de Paris était présent tout comme nombre de préfets, de généraux, de représentants des cultes, de présidents d’association dont celui des « jeunes IHEDN » et d’une centaine d’amis ou d’acteurs de notre cause comme le jeune délégué général pour le Liban.

2023 s’annonce donc avec l’appui renouvelé et fort de ce qu’il est convenu d’appeler les « institutionnels ».

Cette cérémonie des vœux était également l’occasion de consacrer une exposition aux objets mémoriels récupérés sur Internet par un adhérent soucieux de protéger cette mémoire patrimoniale des appétits mercantiles et gloutons.

Après le discours très chaleureux, nourri d’une véritable expérience, du ministre aux Armées, ce dernier reçu un cadeau original récupéré sur un site de vente en ligne : une plaque « rue du Souvenir Français ».

Dans le prolongement de ce moment de convivialité, je vous redis les vœux que j’ai déjà exprimés et nos rendez-vous importants de l’année 2023 autour des thèmes : les infirmières en mars, les Justes de France en avril, Jean Moulin en mai, l’opération Diodon au Liban en octobre et 1923 (La Flamme) ainsi que ceux de 1943.

Autant d’occasions de gestes mémoriels simples sur des tombes parfois à rénover, de conférences ou d’expositions.

Comme les autres années, soyons partout où nous le pouvons aux rendez-vous.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine

Remarquable cérémonie des vœux du Souvenir-Français
Remarquable cérémonie des vœux du Souvenir-Français
Remarquable cérémonie des vœux du Souvenir-Français
Remarquable cérémonie des vœux du Souvenir-Français
Remarquable cérémonie des vœux du Souvenir-Français
Remarquable cérémonie des vœux du Souvenir-Français

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Publié le 24 Décembre 2022

Les vœux de Claude Guy, votre délégué général.

Mesdames et Messieurs les présidents de comité, adhérents et amis du Souvenir Français dans les Hauts de Seine,

Bientôt l’année 2022 appartiendra au passé tandis qu’une nouvelle année nous ouvrira les portes vers l’aventure sans cesse renouvelée de la Mémoire.

Mais auparavant, je tiens à saluer celle des femmes et des hommes qui nous ont quitté depuis janvier dernier. Présidents de comité, membres de bureaux, adhérents, ou amis de notre noble cause, ils s’en sont allés discrètement au fil des mois. Nous leur devons reconnaissance pour ce qui a été accompli parfois au cours de très nombreuses années.

À cet instant, je pense également à celles et ceux qui sont confrontés à la maladie et la souffrance, touchés dans leur chair ou celle de leurs proches. Qu’ils soient assurés de notre soutien moral sans faille.

Enfin, 2022 a été aussi une année marquée par des moments riches en émotions lorsque à Châtillon, Aliette Coutelle, ancienne résistante et vice-présidente du comité local assista à l’inauguration d’un square portant désormais son nom. Ou lorsque les « jeunes IHEDN » reçurent dans la clairière des fusillés du Mont-Valérien, le drapeau du Souvenir Français qu’ils avaient souhaité. Ou bien encore lors de l’émouvante cérémonie consacrée « aux Justes de France », sous les ombrages du Parc de Sceaux, ou celle dans une grande entreprise de transport de l’électricité la veille du 11 novembre.

Sans oublier bien évidemment les nombreuses cérémonies officielles que votre présence valorise en leur donnant du sens et tout ce qui se fait en direction de la jeunesse, des élus, des acteurs de la vie publique ou privée.

Pour tout cela, soyez remerciés pour votre investissement personnel notamment lorsque vous sortez du cadre traditionnel des cérémonies officielles pour aller sur les chemins de la transmission au travers d’expositions, de conférences, d’hommages ciblés ou d’initiatives comme semeurs de graines mémorielles. À chaque fois, c’est l’image du Souvenir Français, grande association d’avenir, qui est portée, relayée et diffusée.

C’est pourquoi, de Paris au plus petit comité, nous devons agir dans le même sens en pensant résolument à l’avenir.

Tout au long de 2023, nous nous appliquerons donc à aider notre association mémorielle à poursuivre ses efforts de modernisation, d’ouverture et de sensibilisation des générations nouvelles.

Pour cela, il faudra encore et toujours convaincre et susciter l’adhésion.

2023, en effet, constitue encore une année mémorielle importante car elle sera marquée au long des mois par de nombreux anniversaires liés aux années 1923 et 1943.

1923 avec notamment la cérémonie au cours de laquelle le 11 novembre André Maginot alluma sous l’Arc de Triomphe la Flamme qui ne s’éteindra jamais.

1943 avec, outre la mort de Jean Moulin au cours de l’été, l’accentuation de la répression et des exécutions comme celles de ces étudiants fusillés au Mont-Valérien.

1943 est aussi l’année des bombardements alliés des usines Renault de Boulogne-Billancourt en avril puis à nouveau en septembre auxquelles s’ajoutent Issy les Moulineaux, Courbevoie, Asnières, Bois-Colombes, Sèvres et Meudon.

Enfin, 2023 nous donne l’occasion dans le sillage du siège de partager plusieurs initiatives dont l’hommage aux infirmières militaires dont une exposition du comité de Clamart avec l’hôpital Percy est attendue ou le geste mémoriel pour la revue « les 100 » d’octobre sur deux tombes à Puteaux. Et, bien évidemment, de faire mémoire en octobre prochain sur les tombes des soldats tombés à Beyrouth en 1983, lors de l’opération « Diodon IV », et qui seraient enterrés dans nos cimetières.

Merci une nouvelle fois à toutes celles et ceux qui œuvrent pour que Le Souvenir Français renforce son ancrage dans les villes de notre département.

Un grand merci aussi à ceux qui ont repris un flambeau comme à Levallois-Perret, Sceaux et Chaville.

Grande association mémorielle qui a déjà consacré 135 années aux Morts pour la France en sauvegardant notamment leur tombe familiale victime d’abandon, le Souvenir Français est plus que jamais utile, nécessaire et indispensable à la Mémoire dans un pays comme le nôtre.

À quelques jours du terme de cette année, le temps est venu pour le délégué général que je suis de vous souhaiter à chacune et chacun d’agréables fêtes de Noël et de fin d'année et de vous présenter des vœux chaleureux pour 2023.

Ensemble, continuons à donner du sens et de la force à notre devise "À nous le souvenir, à eux l'immortalité"

Claude GUY

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts de Seine

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Publié le 9 Décembre 2022

Au lieutenant Parmentier de Meudon.

Monsieur le notaire est au 67e régiment d’infanterie.

Louis Jules Eugène Parmentier nait à Laon, dans le département de l’Aisne, le 31 août 1878. Il est le fils de Jules Parmentier, magistrat, et de Jeanne Marie-Louise Combier.

Le jeune Louis suit une scolarité exemplaire au lycée Saint-Vincent de Senlis jusqu’en 1895 puis entre à la faculté de droit pour y étudier le droit notarial. Docteur en droit en décembre 1904, il devient notaire dans le quartier de la Chapelle. Quatre ans plus tard, le 27 octobre 1908, à l’âge de 30 ans, Louis épouse Germaine Pluche, qui lui donnera deux enfants.

En août 1914, lieutenant de réserve, il rejoint le 67e régiment d’infanterie. Cette unité est mobilisée à Soissons et fait partie de la 23e brigade d’infanterie, de la 12e division et du 6e corps d’armée. Composé primitivement de Bretons, de Parisiens et de Picards, il recevra, au cours de la campagne, de nombreux renforts, et, tout en conservant une partie de ses anciens éléments, puis comptera bientôt une grande proportion de Manceaux, de Gascons et de Lyonnais.

Parti en couverture dans la nuit du 31 juillet 1914, le 67e RI est débarqué le même jour dans la région d'Hattonchâtel, où les éléments de la division sont concentrés sur les Hauts-de-Meuse et préparent des lignes de défense. Le régiment prend part aux travaux. C'est dans cette contrée qu'il va commencer la campagne ; il y restera jusqu'en août 1915. Coupé de collines souvent abruptes ou de grandes forêts, le terrain y est propre à la défense, mais aussi à l'infiltration.

En 1914, le lieutenant Parmentier participe à la bataille de la Marne puis il est à Soupir, dans l’Aisne, où il blessé, à Fleury-devant-Douaumont et sur la Woëvre. C’est là qu’il reste jusqu’en août 1915, combattant dans le secteur à Saint-Rémy ou aux Eparges.

 

Tombé en héros.

C’est non loin de ce village, si bien décrit par Maurice Genevoix dans Ceux de 14, que Louis Jules Eugène Parmentier est tué à l’ennemi. Il avait 36 ans.

Titulaire de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre avec deux palmes, le jeune lieutenant reçoit une citation à l'ordre du jour de l'armée le 24/03/1915 : « Déjà blessé deux fois et décoré pour sa belle conduite au feu a entraîné sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies est tombé en héros en avant de ses hommes au-delà des positions attaquées ».

Son nom est inscrit sur la plaque commémorative du lycée Saint Vincent et sur le Livre d'Or de l'Institution Saint-Vincent de Senlis. En plus des deux vitraux commémoratifs (Églises des Eparges et de Rupt en Woëvre), une croix à sa mémoire a été érigée sur la commune de Combres-sous-les-Côtes (55) , de même qu’une inscription in memoriam figure sur la tombe familiale Pluche au cimetière Montparnasse de Paris.

 

 

Sources :

  • Archives de la Délégation du 92 du Souvenir Français.
  • Site Memorial GenWeb.
  • Historique du 67e régiment d’infanterie.
  • Site Chtimiste.

 

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Publié le 30 Novembre 2022

Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.

Près du musoir Friedland-Champs Élysées, de nombreux drapeaux frissonnent sous le vent plutôt frais qui accompagne la tombée de la nuit.

Des dizaines de jeunes se sont installés dans le tunnel qui mène vers la dalle sacrée où repose le soldat Inconnu. Certains sont même venus de Besançon. La plupart sont élèves de différentes écoles de la région parisienne ou des Conseils municipaux de jeunes de plusieurs villes dont deux au moins de notre département.

La musique de la Garde républicaine a, quant à elle, pris place devant le monument et quelques minutes plus tard, un défilé symbolique sans remontée cette année des Champs-Élysées mais ouvert par plus de cent drapeaux du Souvenir-Français pénètre sous l’Arc monumental.

Sur les côtés de la dalle sacrée prennent place près de 500 personnes dont le Conseil d’administration et les délégués généraux venus parfois des profondeurs du territoire pour assister à cette rencontre annuelle de notre association mémorielle avec l’Histoire qu’elle accompagne depuis 135 ans. Dès le matin, Conseil d’administration et délégués généraux étaient en séminaire pour réfléchir, se documenter, comparer leurs initiatives d’avenir (géolocalisation, seconde vie des drapeaux associatifs, chemins de mémoire) et mener la transition entre les générations. Comme chaque année, ils viennent également pour donner du sens à notre action quotidienne et contribuer à ce que ce ravivage de la Flamme soit digne de l’association que nous faisons vivre.

Cette cérémonie du ravivage de la Flamme de la Nation put dès lors commencer sous la présidence de la secrétaire d’État chargée de la ruralité accompagnée du président-général du Souvenir-Français et de ses vice-présidents.

Une fois encore Francis Simon, président du comité du Souvenir-Français de Rennes et initiateur de l’hommage de la Nation à un soldat Inconnu qui représenterait l’armée française, peut être fier de ses descendants.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir Français pour les Hauts de Seine

 

 

 

Crédits photographiques :

Lucie Mailhot du Comité d’Issy-les-Moulineaux.

Claude Guy.

Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
Il est 17h45 à l’Arc de Triomphe.
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Publié le 27 Novembre 2022

A Puteaux, le congrès départemental 2022.

Accueilli par le comité de Puteaux et sa présidente, Marianne Blondy, le Souvenir Français des Hauts-de-Seine s’est réuni le samedi 19 novembre 2022.

La présidente a ouvert la séance en présentant son comité et les actions entreprises depuis son arrivée : actions de mémoire, actions de restauration des tombes des Morts pour la France au cimetière de Puteaux.

Claude Guy, délégué général, a ensuite pris la parole pour ouvrir la séance de travail et demandé un moment de silence à la mémoire des soldats français, des adhérents du Souvenir Français et des présidents disparus au cours de l’année écoulée :

  • Jean-Pierre Brault de Sceaux.
  • Jean-Claude Leleux du Plessis-Robinson.
  • Michel Gander d’Antony.
  • Jeannine Laurent de Levallois-Perret.

Le délégué général a présenté ses remerciements au comité de Puteaux pour avoir organisé ce congrès dans des temps très courts et a rappelé nos trois missions principales :

  • Rappel de la problématique des tombes en déshérence : une solution peut être la tombe de regroupement, comme à Clamart.
  • Transmission de la Flamme de l’espérance.
  • Gardien de la mémoire.

Claude Guy a également salué les nouveaux présidents des comités :

  • Thierry Laurent pour Sceaux.
  • Hubert Panissal pour Chaville.

 

Au niveau départemental, le rapport moral est le suivant :

  • Plusieurs drapeaux de comités locaux d’associations disparues ont été confiés à des écoles dans le but de les sortir au 8 mai et au 11 novembre ;
  • Hommage a été rendu à Madame Violette Szabo de Levallois, résistante, héroïne de la Seconde Guerre mondiale ;
  • Participation à l’ensemble des commémorations ;
  • Aide à la restauration de la Chapelle du Souvenir Français à Rancourt (Somme) ;
  • Hommage aux fusillés du Mont Valérien.

Le rapport financier a été également présenté, rappelant les recettes, les dépenses avec des points sur les legs, les fonds reçus par le siège et aussi (et surtout) les sommes transmises au siège, la subvention du département.

 

Au niveau national, Claude Guy a rappelé l’hommage en 2022 au maréchal de Lattre de Tassigny, le printemps des cimetières (événement destiné à la découverte et à la sauvegarde du patrimoine funéraire, organisé par l’association Patrimoine Aurhalpin en partenariat avec le Souvenir Français), l’inauguration du square Aliette Coutelle à Châtillon, l’hommage aux morts pour la France de 1942. Pour mémoire, pour les Hauts-de-Seine, il s’agissait d’Isidore Glueck de Bois-Colombes, interné à Drancy en raison de sa confession juive, il fut, en représailles d’une action de résistance, choisi avec quatre autres détenus pour être passé par les armes le 10 mai 1942 au Mont-Valérien.

Claude Guy a également remis, au nom du président général, Serge Barcellini, le drapeau au nouveau comité des jeunes de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale) et enfin rappelé l’importance de la quête nationale annuelle de notre association. Dans notre département, elle a rapporté 14.000 euros, somme qui permettra la réhabilitation de monuments et de tombes dans notre département et ailleurs.

 

Pour 2023, plusieurs annonces ont été faites :

  • Sortie d’une bande-dessinée sur le maréchal juin ; BD que les comités pourront acheter et offrir localement ;
  • Les prochaines newsletters du siège de l’association auront pour thèmes : une alerte sur les ventes de biens mémoriels aux enchères ou sur des sites internet, ce qui est interdit ; les travailleurs chinois de la Première Guerre mondiale ; le sacrifice des infirmières de 1914-1918 ; la Polynésie et le devoir de mémoire ; Jean Moulin ; Ernest Renan ; la musique militaire ; la libération de la Corse en 1943 ; rappels des 11 novembre 1923 (allumage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe) et 11 novembre 1943 (défilé des résistants dans Oyonnax à la « barbe et au nez » des troupes allemandes).

 

Avant le défilé pour rendre hommage aux morts pour la France en l’église Sainte-Mathilde, des décorations ont été remises (voir les photographies de l’album ci-dessous) parmi lesquelles une cravate, plus haute distinction de l’association, à Daniel Jouin, président du comité de Boulogne-Billancourt.

Le congrès s’est terminé par un repas en la mairie de Puteaux ; la délégation des Hauts-de-Seine et l’ensemble des comités ont une nouvelle fois félicité Puteaux pour cette organisation.

A Puteaux, le congrès départemental 2022.
A Puteaux, le congrès départemental 2022.
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Publié le 22 Novembre 2022

Ravivage de la Flamme ce samedi 26 novembre 2022.

Comme chaque année, le Souvenir Français ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe le 26 novembre prochain.

Cette date est importante : elle correspond à la proposition de Francis Simon, le 26 novembre 1916, d’organiser le transfert au Panthéon du corps d’un soldat inconnu. Francis Simon était alors le président du Comité de Rennes.

C’est finalement l’Arc de Triomphe qui sera retenu.

La date symbolique est restée. Rendez-vous donc ce samedi 26 novembre pour le ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe !

Les participants sont invités à se retrouver, à 17h45, dans le tunnel qui mène à l'Arc de Triomphe, et qui se trouve en haut des Champs Elysées.

 

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